La mort
LA MORT
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Une ombre c'est glissée dedans la cheminée
et de par ce foyer que je viens d'allumer
je la vois vacillante, fragile, cependant bien présente.
Tant de fois dans le noir
je t'ai cherchée en vain,
tant de lueurs d'espoir
anéanties soudain,
mon âme valait-elle
une si grande peine ?
que tu ne daignes en rien
répondre à mon appel
j'ai eu tant de malheurs,
j'ai eu si souvent peur,
qu'aucun de mes tourments
ne valait le présent;
il t'en souvient sûrement
du soir ou pour te voir,
je t'ai fais le serment
de ne jamais te fuir,
et de te recevoir
sans peur et dignement;
Or mon âme et mon esprit
sont troublés je le dis,
que dame de la nuit
de par cette apparence,
tu sois flamme de vie;
alors si tu le veux
si tu viens me chercher,
je crains que par la porte
il ne te failles entrer.
CREPUSCULE
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Que j'aime à contempler la gloire de ce Roi
Qui prisonnier du temps
Dans les estompes noires de la nuit qui descend,
Ne livrera vaincu qu'un corps incandescent.
C'est un roi qui se meurt, c'est un Dieu qui s'éteint,
Offrant à l'âme émue du poète incertain,
Tout le génie du ciel pour animer sa main
Entre terre et pénombre sur ces vagues reflets,
C'est toute l'histoire du monde qui passe et disparaît,
Laissant dans le regard de l'artiste indiscret,
La nostalgie d'un soir, qu'il ne peindra jamais.
Mais à l'instant, où tout, dans les ténèbres sombre;
Ni l'âme vagabonde du poète exalté,
Ni le cœur écorché de l'artiste trompé,
Ne songent qu'au tombeau, ce Dieu s'en est allé...
Et restant là ainsi, chacun à sa façon,
Se grisent au silence, d'une nuit sans pardon...
HYMNE A LA MORT
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C'est alors que contrainte au repos de la nuit,
Quand des songes insoumis occupaient mon esprit,
Quand mon être affaibli par tant de désarroi,
N'aurait souhaité plus être pour la mort qu'une proie,
Toi certitude inexpliquée je t'ai senti passer;
Comme si la conscience de mon âme asservie,
En un ultime effort m'aurait rendu la vie.
O spectre de l'aurore ! ta lumière me fait mal,
Et me font mal aussi ces rayons qui transpercent
Mon coeur et mon esprit,
O laisse je te prie sur moi cette pénombre,
Qui doucement conduit mon être vers la tombe;
N'entends-tu le silence envahir mon âme ?
Tandis que peu à peu se dessèchent mes larmes ;
Ne vois-tu pas mon corps se métamorphoser ?
Ne suis-je pas au sol la colombe allongée ?
Qui tourne vers le ciel ses ailes repliées ;
Je ne déside rien; ni pardon ni pitié,
Je ne veux que m'éteindre et en ce temps aimer ;
Aimer ce que je fus pour ne point me renier,
Et mon père et ma mère que j'avais oubliés;
Aimer l'éternité pour ce qu'à mon esprit,
De doutes accablé comme une mélodie,
Un jour elle a donnée ;
Point de joyaux de rêve, d'épine ou d'auréole,
Point de jardin d'éden, de royaume ou couronne,
Seul l'immensité bercée d'humilité,
Où tout ce qui est grand est à la fois petit,
Quand ce qui est vraiment n'est pas plus que la vie,
Comme l'est le tourment tant que ne vient l'oubli .
Que puisse ces paroles profondes en ma pensée,
T'atteindre et te toucher,
Afin que loin des hommes et dans l'éternité,
Mon corps par le néant, se consume, ignoré.
Oh ! Que hurle le vent
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C'est là tout près des cieux sur ce mont isolé,
Que loin de Dieu des hommes de nos deux mains serrées,
Nous unîmes nos âmes face à l'éternité.
Et lorsqu'à des années je retins dans mes bras,
Sa vie qui par le vent se décimait déjà ;
C'est le regard posé vers ce mont tout là -bas,
Que la mort peu à peu à mon corps l'arracha.
Oh ! que hurle le vent tant que souffre mon coeur
Qu'aucun de tous vos chants et de toutes vos fleurs
Ne vienne profaner son nom et sa demeure
Qu'au fond de mon tourment je ne sois qu'en exil
Là dans cette maison aujourd'hui délabrée
Où rôdent son esprit et mon ombre emmurés
Oh ! que hurle le vent plus haut que la vallée,
Pour qu'au travers sa voix s'en vienne m'appeler.
Que dans la nuit profonde par son souffle guidé,
J'atteigne enfin le mont où nous nous sommes liés.
Que ses mains dans les miennes et nos corps enlacés,
La mort ainsi nous mène vers notre éternité.
a vous...
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A vous;
Une incessante absence, tout autour, bien trop présente;
Cette angoissante obscurité aussi vive que la lumière du jour naissant;
Seul habitant d'une tour d'ivoire, maîtresse des abysses d'un vide étouffant;
Au royaume de l'oubli, baigné d'une mer de perdition, je suis un géant;
Exempt de la fuite du temps, l'immuable, dans son intégralité, semble figé;
Ici, l'horizon n'a d'existence, jamais le ciel et la terre ne semblent s'épouser;
Vous ici, je vous salue, soyez donc hôtes en cet étrange lieuqui est le mien;
Je vous adresse la bienvenue en ce monde de tristesse, de chagrin.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...