HENRY
 ÂLorsque la vie nous quitte
Quittant un sursis devenu trop frileux
ÂIl arrive qu’on déplore un ami
Qui avait pourtant sourit
A la sorcellerie d’un vécu
Fier et riche dans le désir du vrai
ÂLorsque l’amitié s’en va
Trop fatiguée d’attendre
Un monde où manque tant
L’esquisse d’un soleil chaleureux
ÂUn homme fuyant la souffrance
A fermé ses paupières
Comme pour signifier
ÂMon combat est terminé
ÂLorsque l’amour s’évapore
Comme cet amant
Poète de la fidélité et de la joie
Qui préfère s’assoupir
Comme dans un très long repos
ÂIl se dénomme Henry
Fragile comme un destin qui disparaît
Puissant comme son souvenir qui apparaît
ÂLorsque Henry ressemble
A ces moments intenses
De la lointaine adolescence
ÂIl guide serein et léger
Ses accents de rêves et de liberté
Rebelles comme ses éclats de rires
Révolutionnaires comme ses délires
ÂLorsque la vie nous abandonne
Sous les traits de mon ami Henry
ÂIl reste et il restera en moi
Comme le complice des mots
Antiques et nouveaux
ÂQuand dans une brocante
Où il n’arrête pas d’initier
Son goût pour l’esthétisme et le très beau
ÂIl distribue malgré lui
ÂL’art d’inventer sa magie
A ceux qui aiment le simple fait d’aimer
 Âjeudi 6 novembre 2008
    Â
Commentaires
quand on lit tout d\'une traite
on veut encore le lire
eh bien merci
et puis mon frère, simple hasard, s\'appelle Henry
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