C’était une journée comme on en voit peu
Pas un nuage ne se profilait à l’horizon
Juste la mer, les mouettes et le ciel bleu
Pourtant ce n’était pas la belle saison
Au bout de la jetée dominait un phare
Comme surgissant des hautes vagues
Majestueux, tout blanc rayé de noir
Je le regarde et mon esprit divague
Aujourd’hui je le vois différemment
Je ne saurais vraiment dire pourquoi
Mais il est si haut dans le firmament
Qu’il arrive à me faire peur parfois
Dans le silence malgré les remous
Un grondement se laisse entendre
Ce n’est qu’un simple petit coucou
En un éclair je viens de comprendre
Il approche la queue en l’air, le nez en bas
Prenant pour cible le grand phare
Il semble mener un véritable combat
Dans le ciel devenu soudain blafard
Dans un dernier effort, une pirouette
Le fait d’un coup reprendre les airs
Je suis clouée au sol, stupéfaite
Quand dans un sursaut, il accélère
Le voilà qui s’éloigne à présent
Je le regarde tout abasourdie
Je le voyais déjà s’écrasant
Sur le pauvre phare et j’applaudis
Quand je reviendrai sur la jetée
Je ne pourrai m’empêcher de revoir
Ce petit coucou et son agilité
À épargner par bonheur le grand phare
Merci à Tom pour son aide
Commentaires
Amicalement
Claire d'Orée
Bravo pour l'humour, j'apprécie énormément!
La description me rappelle une réecriture de David et Goliath, avec l'oiseau et le phare...
Un peu de lyrisme, de majesté dans la description de nos bons vieux phares.
Bravo à toi !
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