A vous;
Une incessante absence, tout autour, bien trop présente;
Cette angoissante obscurité aussi vive que la lumière du jour naissant;
Seul habitant d'une tour d'ivoire, maîtresse des abysses d'un vide étouffant;
Au royaume de l'oubli, baigné d'une mer de perdition, je suis un géant;
Exempt de la fuite du temps, l'immuable, dans son intégralité, semble figé;
Ici, l'horizon n'a d'existence, jamais le ciel et la terre ne semblent s'épouser;
Vous ici, je vous salue, soyez donc hôtes en cet étrange lieuqui est le mien;
Je vous adresse la bienvenue en ce monde de tristesse, de chagrin.