Dans les discrètes voluptes de cet infini silence;
Sensation de mort, qui , autour de moi, mène sa macabre danse;
L'immobilité des décors me mènent à l'ivresse;
La détresse, compatissante, se fait fidèle maîtresse;
Mon esprit, mes pensées se murmurent, sévanouissent;
L'ennui se révèle sous la forme d'une infinie esquisse;
Toute volonté fuit alors ce corps exempte du moindre signe de vie;
Pour s'abandonner dans les profondeurs des abysses de l'ennui;
Tout sentiment, toute volonté abandonnent mon âme meurtrie;
La lumière, les couleurs s'effacent aux faveurs de la nuits;
Devant cette évidence accomplie, je fais face à mon sort;
Embrassant les mains acceuillante de dame la mort.