La mort
Dans les couloirs du temps…
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Je me suis perdu dans les couloirs du temps.
Aujourd’hui j’ai vieilli, j’ai perdu ma jeunesse.
Où sont passées ma fougue et mon allégresse ?
N’ont-elles laissé que douleurs en partant ?Â
Mes cheveux noirs, devenus grisonnants,
Encadrent des rides qui n’étaient pas là hier.
Et même si de ma silhouette je peux être fier
Mon cÅ“ur dans sa cage moins fort va résonnant.Â
N’étant pas devin, je ne connais pas l’échéance
De mon dernier soupir sur mon lit de mort
Dans lequel s’enfuiront mes joies et mes remords.
Je ne sais pas l’heure de l’ultime déchéance.Â
Mais peu m’importe pourquoi, l’instant ou le lieu,
Je t’ai toi, toi qui porte mon âme aux nues
Quand se chevauchent et se mêlent nos corps nus
Je sais que je t’aurai aimé de mon mieux.
"Voyage au coeur de l'oubli"
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Faiblesse, médiocrité et décadence,
Ennui noir de nuit,
Toujours l'esprit en partance,
Et l'espérance sans cesse inassouvie,
Rêvant de mille et une distances,
Mais figé à l'infini,
Saoulé d'envies de luxes et dépenses,
Mais ivre des déboires infligés par la vie,
Multiples substituts pour vivre une transe,
Le réveil, sonore de vérité, me laisse incompris,
Je crache au visage du courage et de la persévérance
Pour épouser Dame la mort à la musique funèbre et uax bras fleuris.
Plus d'espoir
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- Écrit par clochette
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IL y a des matins pas encore réveillée
Je me demande si je vais pouvoir y arriver
Surmonter une nouvelle journée
Hardeuseuse douloureuse, blessée
Je sens que je n'y parviendrai jamais
En si peu de temps j'ai tant perdu
Me voilà entièremet nue
Mon cerveau est rongé de mon vécu
Mon coeur est blessé d'avoir trop attendu
Mon corps est vidé de son sang je suis déçue
Déçue d'avoir laissé la vie me détruire
Déçue de ne pas avoir été capable de rebondir
Déçue de ne plus pouvoir reconstruire
Car j'ai perdu le goût de vivre.
Qui pourrait m'en vouloir
Après tant de peine et de désespoir
On me dit tu dois y croire
Mais j'ai du mal à le vouloir
Depuis que Papa est parti dans le long couloir
Chaque jour le tunnel devient plus noir
Le vide m'engouffre et je ne veux plus rien voir
CLOCHETTE POUR PAPA JE T'AIME
L'oeuvre lente...
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- Écrit par Tom
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Â
Le coeur du temps incontournable
L'espace temps intemporel
Espacement indomptable
Firmament intemporelle
Le coeur du temps : encore du temps
le corps dû tant au temps qui le tend !
Il se molasse et laisse encore du mou
Dégueulasse la grâce graisse dénoue
Fadissent les éclats ex rubis du vert
Le sang se rosi dans une heure sans fin
La peau moisit comme du beurre ouvert
Pâlissent les sens s'effacent ex envies sans fins
Laisse la place à la seule beauté du tout
Pour que l'oeil supporte le temps peint
Cette harmonie dans l'âge que tu joues
Délicate pensée de voir ses oeuvres mains
Le tout est doux au toucher polie et usé
La soie s'étend autour de toi rustique à muser
La nature des décennies à dessiner
Chacun des traits à lentement décider
Universalité du beau, grande heures et des cadenses
Chacun de ses coups de crayons immenses
Gomme une aspérité de l'oeuvre trop violentes
La finition s'étend d'allure douce et lente
Où regarderai-je…
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Je crains qu’un jour, ma douce ma tendre,
Tu n’ais plus jamais besoin de m’attendre.
Je me sentirai alors bien triste, bien seul,
Dan ma cabane en bois, dans mon linceul.
Dans ma longue nuit, froide et solitaire,
A quelques centimètres en dessous de la terre,
Dois-je regarder vers le haut et espérer le paradis
Où l’on s’amuse sûrement moins qu’on nous le dit ?
Attendant impatiemment la grosse voix péremptoire
D’un type sévère, le corps auréolé de gloire,
Me demandant de monter vers sa lumière
Et, tout simplement, de l’appeler père.
Dans ce studio en chêne qui abrite mes vers
Depuis que la vie m’a regardé de travers,
Dois-je regarder vers le bas, loin sous la terre,
Et envisager une petite éternité en enfer ?
Mon contrat à la main m’attendra alors le diable.
Ce parchemin que j’ai signé sans le lire au préalable.
Mais je ne suis pas sûr de pouvoir bien rigoler
Quand, dans le climat, je vais me mettre à rissoler.
Je crois que je regarderai simplement devant moi.
Sentinelle figée, adieu amour, adieu émois
Ne me restera alors plus rien que le temps…
C’est peut-être pour cela que j’écris autant.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...