La mort
Petit bonhomme
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Voilà bien des nuits sans sommeil,
Des nuits où chaque bruit me fait prêter l’oreille.
Des nuits à crier, à hurler ma douleur,
Mon petit bonhomme est parti pour ailleurs.
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Depuis déjà quelques temps
Tu nous inquiétais, tu étais si blanc.
Le médecin est venu à ton chevet,
Nous a dit : « C’est rien, un peu fatigué ! ».
Quelques vitamines et tu repartirais
A la maternelle, retrouver tes amis, tes jouets.
Mais tu devenais paresseux, grincheux,
On ne reconnaissait plus le petit garçon heureux.
Le médecin est revenu un jour te voir,
T’a ausculté et nous a jeté un regard.
« Je lui prescris des examens de sang »,
« Vous serez rassurés », dit-il en repartant.
Le laboratoire nous a donné les résultats,
On ne pouvait croire à ce qu’on lisait là .
On peut se tromper, mais moi je savais bien.
Une maman devine quand son petit craint.
Que tu es courageux mon petit bonhomme.
Tu acceptes chaque traitement que l’on te donne.
Tu as quatre ans mais tu veux tout savoir,
Tu dis que tu seras aussi fort que Babar.
On t’a expliqué que tu avais une leucémie,
Qu’à l’hôpital il te faudrait rester sagement au lit.
Qu’on te ferait des piqûres, des prélèvements.
Fièrement tu nous as dit; « Pas grave, chuis grand ! ».
Petit bonhomme, tu ne seras jamais grand.
Tu restes sagement dans ton petit lit blanc.
Tu ne verras plus jamais le soleil se lever,
Petit bonhomme puisque tu nous as quittés
Notre douleur ne s’éteindra jamais,
Petit bonhomme, tu sais que l’on t’aimait.
Nous te verrons toujours criant, jouant,
Pleurant aussi, mais si heureux, mon petit enfant.
© Sylphide
Innocence
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La jeune fille au doux regard
Se promenait rêveuse par un beau soir.
La tête emplie d’insouciance,
Les yeux levés sur une douce innocence.
La rivière courrait, vive, à ses côtés,
Qu’elle suivait d’un pas ouaté.
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Puis s’asseyant parmi les fleurs,
Elle ne put retenir des pleurs.
Sans le vouloir, les larmes roulaient,
Comme les vagues sur les galets
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Elle ne vit pas venir près elle
Deux beaux garçons qui l’interpellent.
S’approchant le sourire aux lèvres,
La rejoignirent au bord de la grève.
Surprise, d’un bond elle se leva,
Les regarda, prit peur et se sauva.
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C’est le lendemain qu’on la trouva,
Près de la rivière, la petite Eva.
Comme endormie les cheveux défaits,
La robe déchirée, douce petite fée.
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Les beaux yeux restaient fermés,
Le soleil ne parvint pas à les ranimer.
Aucune trace de ces garçons abjects,
Qui la laissèrent tel un vulgaire objet.
Seuls subsisteraient en ce terrible endroit,
Un nom sur une pierre et une petite croix.
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© Sylphide
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LE BAISER DE LA MORT
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- Écrit par lonesomemao
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LE BAISER DE LA MORT
Quand la mort
Annonce mon avis de décès
Dans un baiser subtil et léger
J’aspire à l’enfouissement
De mes idées
Qui deviennent les lourdes charges
De schémas passéistes et encombrants
Quand une femme
Pâle et livide
Désormais trop vieille
Pour vendre ses charmes
Me donne le baiser de la mort
Tout en logeant arbitrairement
Dans le mystère dévoilé
De mes phantasmes asphyxiés
Je jouis en me masturbant
Devant l’effigie
Du squelette
De ce qui fut la beauté
Et dans une nuit morbide
J’acclame dans un cauchemar
Un désespoir solitaire
C’était le baiser de la mort
Qui survient toujours
Quand mon instinct de mort
Trop fort
Prend le large dans mes envols
Mais certains disent
Que je survis toujours
Quand j’arpente la grâce
Diffuse de l’amour
Qui m’a inventé
Grâce aux accidents nécessaires
Des baisers de la vie
jeudi 28 mai 2009
Et la mort continue....
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- Écrit par annankee
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La mort  rôde, la mort rôde autour de moi
J’ai peur, mes actes n’ont plus vraiment de sens
J’ai mal, mon corps se tord sous le poids de ta loi
Ce silence blessant me rappelle tes absences
Accroché à ce peu de vie qui inonde cette pièce
Je chevauche la reine désespoir qui me brave
Cette dance macabre sera la dernière, je bave
Amour à mort, l’amour m’a tué, tu acquiesces
Tu m’as laissé mourir sans bouger, sans un geste
Idiot que j’ai été de croire à tes mots sucrés
Tu m’idolâtrais, pour toi j’étais the best
Longtemps je l’ai cru, regarde ce que tu as fait
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même
J’ai froid, ce morceau de métal dans mon corps
Brûle mes entrailles, me rappelle que je t’aime
Il est trop tard, je vois le spectre de la mort
Je sais qu’enfin je vais trouver le repos
Enfin pouvoir vivre dans la mort
Peut être de Satan  je serai le suppôt
Et ses flammes viendront lécher mon corps
Je vois le Styx, je vois Cerbère, la porte est lÃ
Fils d’Echidna, femme serpent, laisse moi  entrer
Fais-moi voir ce qu’il y a dans l’au-delÃ
Une mort commence une vie vient de s’achever
MORT POUR MORT
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- Écrit par Gilbert
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Mort
La vie vaut ce qu'elle vaut
Mort pour mort
Je ne suis pas dévot
Mais je voudrai vivre encore
Et voir se lever l'aurore
D'une politique intelligente
D'où la guerre serait absente
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Mort
La vie vaut ce qu'elle vaut
Mort pour mort
Ne plus prendre de pavot
Pour ne plus voir s'éventrer
Des hommes voulant rentrer
Chez eux sans faire d'histoire
En chassant cette comédie noire
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Mort
La vie vaut ce qu'elle peut
Mort pour mort
C'est pour ça que j'en veux
Crever n'est pas si beau à dire
Nul n'est là pour vivre le pire
Alors quoi faire de meilleur
Sinon un monde sans batailleur
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Mort
La mort vaut ce qu'elle vaut
Mort pour mort
Je la voudrai… cadeau
Mais pas d'une balle dans la peau
Ni par la lame d'un couteau
Avec dans mon lit ma femme
Les autres autour soufflant la flamme
De ma vie s'éteignant
Dans une paix étreignant
Aujourd'hui comme le lierre
Le silence des allées du cimetière
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...