La mort

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Dans les discrètes voluptes de cet infini silence;

Sensation de mort, qui , autour de moi, mène sa macabre danse;

L'immobilité des décors me mènent à l'ivresse;

La détresse, compatissante, se fait fidèle maîtresse;

Mon esprit, mes pensées se murmurent, sévanouissent;

L'ennui se révèle sous la forme d'une infinie esquisse;

Toute volonté fuit alors ce corps exempte du moindre signe de vie;

Pour s'abandonner dans les profondeurs des abysses de l'ennui;

Tout sentiment, toute volonté abandonnent mon âme meurtrie;

La lumière, les couleurs s'effacent aux faveurs de la nuits;

Devant cette évidence accomplie, je fais face à mon sort;

Embrassant les mains acceuillante de dame la mort.

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FIN  

Je n’irai pas au paradis

Refusant de connaître

Son emmerdante éternité

 

Je n’irai pas en enfer

Le côtoyant trop

Sur notre Terre

 

J’irai , mes cendres

Emportées par un vent léger

Qui les déposera

Dans des souvenirs

Où vogueront les pensées

De tous ces gens qui m’ont aimé

 

Rassuré par des mots touchants

Qui seront lus

Par une assemblée de poètes

Qui vengeront

Le fin de ma si belle hérésie

  

Je ne verrai pas Dieu

Je ne verrai pas Satan

 

Je retournerai au néant

 

Sachant seulement

Que l’art,

Le plus modeste soit-il

Est immortel

Comme ce baiser légendaire

Donné à la vie

  

lundi 1er décembre 2008

  
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HENRY

  

Lorsque la vie nous quitte

Quittant un sursis devenu trop frileux

 

Il arrive qu’on déplore un ami

Qui avait pourtant sourit

A la sorcellerie d’un vécu

Fier et riche dans le désir du vrai

 

Lorsque l’amitié s’en va

Trop fatiguée d’attendre

Un monde où manque tant

L’esquisse d’un soleil chaleureux

 

Un homme fuyant la souffrance

A fermé ses paupières

Comme pour signifier

 

Mon combat est terminé

 

Lorsque l’amour s’évapore

Comme cet amant

Poète de la fidélité et de la joie

Qui préfère s’assoupir

Comme dans un très long repos

 

Il se dénomme Henry

Fragile comme un destin qui disparaît

Puissant comme son souvenir qui apparaît

 

Lorsque Henry ressemble

A ces moments intenses

De la lointaine adolescence

 

Il guide serein et léger

Ses accents de rêves et de liberté

Rebelles comme ses éclats de rires

Révolutionnaires comme ses délires

 

Lorsque la vie nous abandonne

Sous les traits de mon ami Henry

 

Il reste et il restera en moi

Comme le complice des mots

Antiques et nouveaux

 

Quand dans une brocante

Où il n’arrête pas d’initier

Son goût pour l’esthétisme et le très beau

 

Il distribue malgré lui

 

L’art d’inventer sa magie

A ceux qui aiment le simple fait d’aimer

  

jeudi 6 novembre 2008

     
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L'heure H
 
qu'elle est-elle ?

Tu vois l’arbre
Comme marbre 
Sous l’azur 
Cloué là 
 
Au sol dur 
Sous l’éclat 
Du soleil 
Il mûrit
 
Tous ses fruits 
De l’éveil 
A la mort 
Donnent bien
 
Lui s’endort
Quelqu'un vient
Le réveille
- T'es du nombre !

Bûcheron
Que l'on paye
Scie le tronc 
L'arbre tombe
  

Michel-Paul-MarieL


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          Danse macabre

 

Passe au loin les fantômes du passé

Attirés par l'odeur fétide de nos plaies

Laissant la trace des douleurs mal fermées

Repoussant le souvenir des jours gais

 

Ils jouent de leurs soufflent l'air du temps

La symphonie du blues sur nos draps blancs

Danse d'âmes, suppliant sur un air de clairon

Le repos éternel en  implorants  le pardon

 

Gémissant dans la nuit, de douleur et de peur

Se couvrent de larmes à chaque battement de cœur

Posant sur l'homme un regard qui se meurt

Se disant que demain celui-ci sera sûrement des leurs

 

Danse macabre, sur un air de Ray Charles

Tu te déposes sur nos épaules comme un châle

Caressant de tes doigts nos visages pales

Embrassant nos front d'un baisé fatal

 

Christine PC

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...