La mort
Papa, t'es pas là
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- Écrit par Tom
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Quand tu es mort Papa, j'ai pas pleuré.
J'étais solide ! Comme tu me l'as demandé...
Et j'ai pas pleuré ! Oui. Tu peux être fièr de moi...
Oui. Tu peux être fière de moi Papa !
La, j'sais pas ce qui se passe,
Là, j'vois pas, com' dans une impasse,
Là, t'es pas là pour moi, pour me dire,
Là, j'sais pas, j'voudrais juste... m'enfuir...
Toi Papa tu saurais quoi faire,
Tu m'dirais d'être solide, droit et fier !
Mais là Papa, t'es pas là... Tu m'aides pas.
C'est pas toi ? Oui. C'est moi, qui m'aide pas...
Si tu pouvais être là et me dire quoi faire,
Si tu pouvais resté debout, à coté, de pierre,
Mais là, t'as pas d'quoi être fière de moi, nan, vraiment pas
J'sais pas ce qui m'arrive, c'est vide sans toi.
Elle est parti. M'a dit : c'est fini.
J'ai pleuré, pleuré, jusqu'à l'infini,
Pleuré... Y a pas d'quoi être fière...
Pleuré... Tu veux toujours être mon père ?
C'est pas moi celui là : le solide Corsaire,
Suis juste un garçon là et sincère,
Alors si toi t'es plus là... Je peux être celui là,
Alors si toi tu me vois, je crois que tu peux être fier de moi !
Oui Papa, tu peux être fière de moi !
Elle est partie et je t'écris ça,
Même si t'es pas là.. Tu vis encore...
Toujours là, comme si t'étais pas mort.
A mon Papa
flocons de neige
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- Écrit par neneuille
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Dédié à X
Flocons de neige tourbillonnants
Font le plaisir des p'tits, des grands
Les paysages ? scintillants !
Et sur le sol des cartons... blancs
Et les villes sont de lumière
Les passants parfois austères
Ne voient pas cet homme à terre
La neige couvre la misère
Flocons de neige et sapins blancs
Noël arrive en chantonnant
Les magasins ? étincelants !
Les cadeaux, abondamment
Le froid présent comme chaque hiver
La pauvreté, vaut mieux la taire
C'est un constat assez sévère
Un homme est mort, couché par terre
LA MORT QUI RODE
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- Écrit par lonesomemao
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LA MORT QUI RODE
Je suis la mort qui rôde
Comme une silhouette floue
Et qui vous environne
Par déclic, j’arrive toujours à l’heure
Et ne trahissant jamais
Je ne connais donc pas l’erreur
Ce que je préfère
Ce sont la haine et la guerre
Où en me rassasiant en toute décontraction
J’agis dans une totale liberté
Ce qui donne un sens à ma vie
Antithèse macabre de la vraie vie
Appelez - moi de jour comme de nuit
Dans un râle ou une agonie
Dites-moi si vous voulez vous suicider
Je serai là en conjointe douce et fidèle
Je peux être une délivrance
Lorsqu’il y a la souffrance et son désespoir
Et dans un drame saisissant
Inévitable et brutal
Dans un banal accident de la route
Je tue impassible en un instant
Ce jeune au volant qui a trop bu
Si vous me fuyez, je reviendrai
Car je suis la fatalité même
Le terminus implacable
De tous les plaisirs que l’on aime
Je suis la mort qui rôde
Cette idée fixe qui attend le bon moment
Mais excusez-moi
J’entends quelqu’un qui gémit
Dans une fin logique et parfaite
Il s’agit d’un vieillard oublié dans un mouroir
Et dans la soif inassouvie
De mes conquêtes infinies
Y a-t-il un avenir après moi ?
Je ne sais pas et pour ça
Il faudrait que vous exploriez mon royaume
Un vide effroyable qui dévore tout
Sur son passage
Alors qu’autour d’un cadavre alité et encore chaud
Pleure une assemblée de cœurs
Sensible et soumise à la grandeur de mon œuvre
dimanche 15 novembre 2009
euthanasie
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- Écrit par neneuille
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Il faut pourtant que je te dise
Que mon sourire cache un chagrin
Que mes mots de teinte grise
Me dictent alors l'aube de la fin
Il faudra bien que tu comprennes
Toute la souffrance que je supporte
Vivre demain, c'est pas la peine
Ce serait vivre pour être morte
L'euthanasie, une grande question
Faudrait comprendre la déchéance
Pour la justice qui dit non
Mourir libre, faut pas en France
Cette maladie qui m'assassine
Prend le dessus chaque matin
Contre elle alors faut que j'combine
Et ne plus voir les lendemains
Vivre pour qui pourquoi encore
Même mes enfants n'acceptent pas
Être obliger de vivre morts
À notre époque, on ne devrait pas
départ
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- Écrit par pytchak
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DEPART
Ce soir, tu as hissé la grand voile
Ma plume, en larmes, crie mon désespoir
Qui t’as poussé à quitter la toile ?
J’ai si peur, seule, sans toi, dans le noir.
Ce soir, tu m’as laissé sur la rive.
Pourquoi as-tu voulu en finir ?
Aujourd’hui, je pars à la dérive.
Dans ma tête, tant de mots à te dire.
Ce soir, tu as quitté notre toit
Pour ce doux rivage, sans trop y croire
Oui, tu n’avais pas vraiment le choix
Sans toi, il ne me reste plus d’espoir.
Ce soir, un capitaine au long cours
Naviguant vers son nouveau destin
Me murmure à l’oreille son amour
Un sourire en promesse de demain.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...