Vraiment pas dans la liste
MOMN PORT
- Détails
- Écrit par IXSE
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1181
Ce fut un bel été celui dont me souvient...
Les oiseaux gazouillaient par les arbres voisins,
Et les fleurs embaumaient mon coeur et mon jardin.
Le ciel était d'un bleu que l'onde n'égalait,
Et le soleil au creux de mon âme brillait;
Et par delà la haie, bien au delà des champs,
Coulaient limpides et gais la rivière et le temps;
Et là comme un vieil homme qui sous l'âge ne ploie,
Centenaire mais noble à l'image d'un Roi,
Se tient toujours mon arbre indestructible et grand,
Qui dessous son feuillage cache mes sentiments.
O port d'amour sans âme, escale sans retour,
Je viens vers toi affable, passer mes derniers jours.
AMERTUME
- Détails
- Écrit par IXSE
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1260
Lorsque dame nature simplement me fait face
Et que le crépuscule si doucement m'enlace
Que de béatitudes en mes yeux ignorants
Devant tant de mystères de beautés et de grâce
Mais qu'aurais-je pu voir en ce couvent mystique
Si ce n'est que le noir de vos robes sinistres
Reflets de vos couloirs et de vos chambres tristes
N'aurais-je pu prétendre à plus de compassion ?
De par ma condition et de par mon jeune âge
Quelque peu de chaleur, une once d'amour
Puisées dans la douceur de votre divin Dieu
Etait-ce trop vouloir que de voir l'horizon ?
Alors que loin de moi, défilaient les saisons
N'aurais-je pu humer sauvages fleurs des champs ?
Plutôt que respirer l'odeur de votre encens !
De quels livres saints étiez vous inspirés ?
Pour donner à l'enfant tel un désert rugueux
Votre main et vos yeux
Est-ce devant l'hôtel, au nom de l'Eternel
Que vous avez puisé en votre vœu charnel
Le don de recevoir et de ne point donner ?
L'essentiel en mon cœur j'ai su le préserver
Et n'ai que la rancœur de n'avoir pas été
Ailleurs pour apprécier
Tel un parfum de fleurs sous un soleil d'été
Telle une voix câline en la nuit étoilée.
Et mon âme blessée, fut-elle désolée
Ne peut que condamner !
Stérile est votre terre, et pauvres sont vos blés
Et vos maisons austères, ne sont que des pavés
NONCHALANCE
- Détails
- Écrit par IXSE
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1458
Je m'étais allongée à même l'herbe tendre
Et regardait le ciel à l'infini s'étendre
Lorsque je vis la mer immobile onde bleue
Au-dessus de la terre des hommes orgueilleux
Rayonner impassible jusqu'au fond de mes yeux
Il me semblait flotter, glisser de par les airs
Jusqu'à m'imaginer que se fendait la mer
Et qu'en son sein profond protégé par les dieux
Je planais insouciante jusqu'aux confins des cieux
Tandis que s'exhalaient des parfums prestigieux
Et que le vent courait le long de mes cheveux
Caressée par la brise et par elle bercée
Je m'endormais oisive, au beau milieu du pré
A MA FILLE
- Détails
- Écrit par IXSE
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1646
Fillette aux longs cheveux
Que le soleil a teint
Ainsi va ton chemin
Que ta gaieté résonne
Fillette au coeur heureux
Que ton miroir dépeint
Ainsi marche sans fin
Que mon âme s'étonne
Que tintent mille cloches
Dès l'aurore assoupie
Qu'étincellent les roches
Et les étoiles aussi
Que fasse que ta vie
Sente le romarin
Que fasse que ton coeur
Brille comme l'étain
SERENITE
- Détails
- Écrit par IXSE
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1406
Planté comme une offrande à celui qui saisit
Il s'élance immobile jusque vers l'infini
Son feuillage harcelé par un vent implacable
Déploie ébouriffés ces couleurs impériales
Et moi qui à l'instant me nourrissais de rien
Levant innocemment mon regard vers le sien
Je ressentis mon âme à son âme parler
Tel un tableau de maître dont on veut s'abreuver
Tant ses traits vous apaisent et qu'on voudrait garder
Hélas ! C'est un fait tu ne peux que passer
Et sachant bien ta vie au cœur de l'agonie
Tu prônes sur le monde et comme par défi
Ton éphémère beauté qui cent fois t'embellit
Mais n'ai point de regrets, je n'en ai point aussi
Car saches que mes sens en ta divinité
Puiseront le breuvage, pour me réconforter
Page 66 sur 113
-
Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...