Vraiment pas dans la liste

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Coração Portugal


Je dessine cette brune lusitanienne aux lèvres exquises
Soulignant de ma plume, son sourire en un clin d’œillet
Insigne d’elle et c’est sa fraîche silhouette que je stylise
Mimosas au bout du crayon, et résolution de l’effeuiller

Alors qu’il a neigé des fleurs d’amandier au bord du Tage
Depuis la tour de Poèmes, en cet hiver revient la caravelle
La cale chargée d'esquisses, des mots tout en libertinage
Des sens exotiques aux saveurs de gingembre et cannelle

Dès le matin, du sommet de ma poivrière j’entends sa voix
Et je hisse ses douceurs rouge Brésil et vert cœur de citron
Puis je plonge mon encre dans la Mer de paille de l’Almada
Pour écrire à ma jolie fadiste, le bleu à langueur de chanson

L’âme chevillée au port, ses yeux sont l’or des Amériques
Pour elle je compose l’exubérance, une mélodie manuéline
Qui s’écoute dans les coquillages et les palmiers de l'Afrique
Come un amour océanique lové dans les soieries de Chine
04/01/09

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LE POETE DESHABILLE

 

 

 

Un poète, déshabillé par les ténèbres

Décrit ses nuits lourdes et solitaires

Quand ligoté par le froid

Il enchaîne un chant hivernal

Dédié à son enfer

 

Un poète, enroulé dans la monotonie

Se love dans l’ennui

Quand las des errances qui l’asphyxient

Il cumule la misère

Dans l’hypocrisie du non dit

 

Un homme, fugitif depuis toujours

Me parle dans une langue inconnue

Que je discerne

Grâce à l’esprit universel

D’une raison printanière

 

Une femme, haut dans le ciel

Observe la plénitude de mes désirs

 

Et son regard a tant d’acuité

 

Qu’il m’élève dans l’intrigue de sa beauté

 

Rassuré par ces présences peu ordinaires

 

J’ose désormais aborder le présent

Dans un horizon déchaîné

Qui s’ouvre à ma destinée

 

Sécurisé par un futur puissant que je ressens

 

J’ose aimer une femme

Qui sait si bien parfumer mon esprit

 

Qu’elle engendre une terre promise

Pour l’envol de mes baisers

 

Un poète déshabillé par le noir

Attend le lever du jour

Quand vêtu par l’amour

 

Il va tranquille

Et atterrit visité

Par l’idéal concret

Du mouvement de la vie

 

 

vendredi 13 février 2009

 

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Un bain nommé Désirs

Glissée dans un bain chaud
Je frotte mes cuisses sans trop y penser
Et là , une douce sensation s'empare de moi
Des petites vagues caressent mon ventre
Quel délice inattendu.............
Je pense à la chaleur de tes mains
Qui aiment effleurer tout mon corps
Tel des milliers de papillons
Et qui m'ouvrent si délicatement.
Je sens mon désir monter
Mon ventre me chatouille
Une nouvelle vague fait gonfler mes seins
Ils pointent vers une promesse d'extase
Dans ce bain chaud tout devient voluptés
Je suis toute émoustillée...........
.............et bien mouillée ! 

2001

Un petit jeu sans prétention....une grande histoire d'une autre dimension...MégaloFlamme....
 

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Ta sculpture



Mon Amour, entre tes mains, je deviendrai

L'Oeuvre de ta vie, la femme de tes rêves

Si la Nature ne m'a pas offerte la Beauté

Je peux devenir celle que tu souhaites


 
Ferme un peu les yeux et laisse tes doigts

Se promener sur mes douces courbes

Sens comme elles épousent tes caresses

Respire ma peau, ce mélange de sucré salé

Goûte comme il peut être subtile

Pose tes lèvres sur tout mon corps

Avec ta langue prends moi toute entière

Entre mes cuisses ,pénètre dans la soie


 
Ce petit jardin qui cache une fleur sauvage
 
Ne voulant éclore que sous tes assauts
 
Ne désirant s'abreuver que de la rivière

Que tu auras fait couler avec tes baisers


 
Ma beauté à moi est dans ce que je te donne

Ma douceur ,mon parfum et mes petits bruits

Ecoute moi gémir ,t'implorer et haleter

Sens mon corps qui se tend, qui s'affole

Regarde moi enfin jouir, vois mon abandon

Tout cela est pour toi, rien que pour toi


 
Apprécie ce petit présent que trop souvent

Les plus belles ne savent vraiment donner

 

Pour toi encore , l'Ecrivain...

2002 ?
 

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DANS UN CIEL HAINEUX

 

 

 

Dans un ciel haineux

Et laineux comme un mouton

Sur un nuage blanc

Qui me conduit au paradis

 

Après avoir bêlé d’ennui

Ma rage retentit

Offusquant l’auréole d’un saint vertueux

Qui a pour mission

De disséquer ma poésie

 

Et dans un jour éhonté

Où mon oubli désargenté

Scrute ma fascinante pauvreté

 

Je compte mes rêves par milliers

Qui me proposent de libérer

Un enfer infâme

Où demeure enchaînée

Une muse aliénée

 

Et las des torpeurs de la nuit

 

Je deviens ce magicien discret

Qui, à l’aide de mots légers

 

Fait apparaître la vraie paix

D’un baiser mal dissimulé

 

Dans un ciel autrefois haineux

J’ai rassuré

L’aventure d’une astronaute

L’emportant irréelle

Vers une planète bleue

Où réside l’éloge de mes jours heureux

 

 

samedi 7 février 2009

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...