Dussé-je m'éplorer longtemps après sa mort
De n'avoir point jeté de larmes sur son corps
De n'avoir point reçu de ces dernières heures
Les roses disparues que prodiguait son cœur
Jamais de mon regard le sien ne reverrait
Jamais même au hasard son nom prononcerait
Car si coulent les peines les hommes et la haine
Comme passe la Seine et leur peur et la mienne
Aux souvenirs écrits en lettre d'eau tarie
A l'antre de mon âme ne passera L'oubli