Vraiment pas dans la liste
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Vous qui fuyez la terre et notre société
Sachez qu'aucun mystère ne pourra empêcher
Que pour quelques secondes un mois ou des années
A vivre comme une ombre en toute liberté
Vous serez à la sonde comme une onde accrochés
Vous les enfants d'hier que nos mères ont portés
De ce sang entaché vous les éclaboussez
Et si elles étaient fières de vous avoir créés
Et même si au fond tout leur est étranger
Ce mal dont vous souffrez les ont désabusées
Si ça vous est permis d'écouter rma prière
Du fond de la folie avant le dernier cri
A vous je dis ceci
Vous détruirez le monde si vous continuez
Vous détenez la bombe dans vos gênes souillés
Telle l'eau à la terre votre sang est la vie
Elle engendre en mystère ce que l'eau lui a dit
Vous les enfants du monde d'hier et d'aujourd'hui
Sachez bien que dans l'ombre il y fait toujours nuit.
A SA MEMOIRE
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CHANSON
Je conte cette histoire pour que dans les mémoires
L'image d'un enfant qui a eu froid un soir
Ne puisse être effacé.
Il n'avait que dix ans, son père était parti
Courir les océans et les filles aussi
La mère à son enfant lui dit je ne peux vivre,
Il a pris tout mon sang, en me laissant ainsi;
Dans un dernier regard, comme pour dire adieu,
Ses yeux remplis de larmes, leva vers les cieux;
Il était devenu, un nouvel horphelin
Il était devenu, l'offense du destin
Il s'en alla errant, au gré des vents du large,
Essayant humblement, de vivre le présent;
Mais l'hiver est venu, surprendre cet enfant,
Qui chantait dans les rues, ses souffrances aux gens;
Si j'ai fait quelques mals, si je bafoue la vie,
Que me tombe le blâme, de n'avoir plus d'âme.
Il a tendu ses mains, pour un morceau de pain,
Pour un peu de chaleur, il a vendu son coeur.
A vous qui êtes bien, a crié sa détresse,
Mais vous avez eu peur, au cri de son malheur;
Et l'écho de la mort a retenti au loin
Du sud et jusqu'au nord l'on chante ce refrain;
C'était un fils de rien d'une mère infidèle
Il est mort un matin de froid ou bien de faim.
SOUVENIR
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Dussé-je m'éplorer longtemps après sa mort
De n'avoir point jeté de larmes sur son corps
De n'avoir point reçu de ces dernières heures
Les roses disparues que prodiguait son cÅ“urÂ
Jamais de mon regard le sien ne reverrait
Jamais même au hasard son nom prononceraitÂ
Car si coulent les peines les hommes et la haine
Comme passe la Seine et leur peur et la mienne
Aux souvenirs écrits en lettre d'eau tarie
A l'antre de mon âme ne passera
Gaza pleure
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Gaza pleure Â
Au milieu du sang et les cries des enfants
Le lac rouge et la foret en béton
Les oliviers dansent au rythme des boutons
Les cailloux, composent des chansons Â
Les écoliers pleurent le présent
Notre terre est plus ancienne que le temps           Â
Leurs cartables, contre les écrans
Le bruit des flammes peint des géantsÂ
Dans le lac du sang, on osculte les morts,
Ceux la rigolent, le docteur a peur,
Cette histoire, cette culture n’est pas la leur
Le sabre de chi profane nos corps Â
Les quartiers chantent la nuitLe
jaune phosphore cache les charniers
Les dromes insultent les panneaux de paix
Voisin de guerre, voisin ennemi Â
Le cheikh compte les grêlons au chapeletÂ
Fermer l’école, insulter la vie
L’arme a remplacée la craie
Dans la cours on sonne au sifflet.Â
Blanc gâché de Pointe à Pitre
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Blanc gâché de Pointe à PitreÂ
Echoué du Gabon
Je vis avec ma grand-mère
Eldorado perdu, du bon
Je bois très peu, je mange amerÂ
De l’eau s’il vous plait,
La baraka, je ne l’ai pas
Je veux une biére ou aile de poulet
Barbus et galeux, j'en ai vu des tas
Polis dans le mensonge
Tendant la main au sous
Je veux retouver ma loge
Il fait jamais le fou.
A la sortie du supermarché
Naufragé de désespoir,
Je ne mange pas assez
Sans papiers, c'est de deboir
Perdu dans le bateau du Gabon
Regarde j’ai perdu aussi mes dents.
A Pointe à Pitre, je snife
Je dors à sainte Anne
Au bourg, l'argent massif
Ecailleur de poisson, en panne.
La route du rhum, j'aime la faire
Le carnaval aussi,
Ma canette est toujours par terre
J’emporte votre cadi, Messi.
mon doudou Â
la vendeuse de sorbet aime me trahir
pour me rafraichir
Les gens sont fous.
Pas le monsieur des chichis
Il me pousse au large
A l'odorat, il fuit
Mais, ti la est sage.
Je sens l’alcool, Camarade, viens
la marche m'épuise, je ne fume plus
Ma béquille est mon seul lien
la belle antillaise m'a plue.
Ti metro, mwen
pa ni pwoblém
seul mon chien m'aime.
est ce possible la misere au loin?
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...