Je m'étais allongée à même l'herbe tendre
Et regardait le ciel à l'infini s'étendre
Lorsque je vis la mer immobile onde bleue
Au-dessus de la terre des hommes orgueilleux
Rayonner impassible jusqu'au fond de mes yeux
Il me semblait flotter, glisser de par les airs
Jusqu'à m'imaginer que se fendait la mer
Et qu'en son sein profond protégé par les dieux
Je planais insouciante jusqu'aux confins des cieux
Tandis que s'exhalaient des parfums prestigieux
Et que le vent courait le long de mes cheveux
Caressée par la brise et par elle bercée
Je m'endormais oisive, au beau milieu du pré