Silhouettes gigantesques sur la toile se dressent;
Ombres pourtant inertes que le pinceau caresse,
Et qui semblent s'enfouir vers un destin funeste.
Les yeux écarquillés et reculant d'un pas,
Elle s'est arrêtée le corps tremblant d'effroi.
"Sont-ce bien là les songes que transposèrent mes doigts ?
mes rêves sont si sombres qu'à ce point je m'y noie ?
Pourquoi vers l'au delà guiderais-je mes pas ?
Quand j'ai sur cette terre bien assez de tracas.
Non tout n'est que mensonge ! ce tableau n'est de moi."