Père, mon père, je crois parfois sentir sur moi
Le souffle de la mort, ce qui cause mon émoi.
Ce temps qui s’écoule sans que j’y puisse rien
Fait que bien souvent je ne me sente pas bien.
Fils, mon fils il te faudrait vivre sans crainte.
Accepter, de la vie, les règles, sans une plainte.
Mourir est l’action ultime qui réunit les hommes,
Riches ou pauvres, dans le même somme.
Père, mon père, qui approchez de la destination
N’éprouvez vous donc aucune appréhension ?
Comment accepter de quitter ce qui fait notre vie ?
A qui m’adresser pour lui dire « je n’en ai pas envie » ?
Fils, mon fils. Crois-moi, qui aperçois le bout du chemin,
Rien ne sert de quémander en prières ou parchemins.
Profite de l’instant, de ces beautés qui nous enivrent
A trop avoir peur de mourir, tu en oublies de vivre.