A vous qui n’êtes plus
A nos chers disparus, à tous ceux qui nous ont laissés,
Aux nôtres qui sont partis trop tôt, ceux qu’on a pleurés.
A tous ceux qui ne sont plus que poussières enterrées
Ceux qui par leur absence ont nos cœurs, un jour, blessés.
A ceux que plus rien n’amuse et ne fait rire maintenant
Je dédie cet écrit comme un hommage sincère.
En pensant à eux, qui ne sont plus, mon coeur se serre.
Je ne les verrai plus, ils ont déjà rejoint le néant.
Leurs vies achevées, qui par accident, qui par vieillesse,
Ils sont partis contraints, triste punition, sombre injustice.
La religion pour moins de chagrin, pauvre artifice,
Ne peut effacer l’horreur de la mort, même les messes
Ils vivent maintenant dans nos souvenirs, nos rêves.
Intangibles, images délavées qui doucement s’effacent,
C’est quand on les oublie que pour de bon ils trépassent.
Et pour lors, sur leurs poussières, le vent se lève.
Mais, alors que nous pleurons encore sur vos disparitions,
Ne serez plus longtemps tout seuls, nous arriverons bientôt.
D’accord ou non, nous vous rejoindrons toujours assez tôt
Devenus, comme vous, réminiscences en perditions