La mort

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Petite biche en plein adolescence

Aux portes de la vie arborescente

Tu as l a fougue et la fièvre de ta jeunesse

Aimée et adulée par tes amis en liesse

Tes parents frères et sœurs te portent

Par leurs amours à bout de bras

Un jour la flèche de cupidon frappe à ta porte

Pour un garçon tu tombes en émoi

Tu as le cœur gonflé d’amour et les yeux qui pétilles

Pour ce jeune étalon à la crinière qui scintille

Tous deux vous vivez sur un petit nuage douillet

Consommez votre amour au goût sucré

Un jour un gros nuage noir envahit votre paradis

Le tonnerre gronde dans votre amour infini

Toi adorable petite biche tu en sort meurtrie

Dans ton désespoir tu pleures et subis

Dans ta grande détresse tu commets l’irréparable

Acculée dans le suicide tu t’évades

Maintenant près de saint Pierre gambade un petit ange

Dans la grande prairie verdoyante peuplée de mésanges

Vas mon petit ange vas

Repose dans la sérénité sans tracas

Tes parents sont abasourdis et ne comprennent pas

Ton geste fatal et ton trépas

Toi qui étais au printemps de ta vie

Partie trop jeune par un amour trahi

Tu resteras dans le cœur de tous ceux qui t’aiment

Et demeureras immortelle dans l’univers en berne

Hommage à une jolie colombe.

Partie trop tôt au pays des anges blonds.

Angélique Perez.

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Le vent qui caresse les tombes
A des saveurs de pierre à feu :
Qui peut éteindre sa lueur
Dans les fumées des cires blêmes ?

Le jour qui exalte les croix
A des tiédeurs de saints absents :
Qui tiendra rigueur aux défunts
Pour nous avoir illuminés ?

La pluie qui roule sur les psaumes
A des froideurs bénies d'eau noire :
Qui peut gercer nos lèvres nues
Au bord tranchant de la prière ?

Le sol qui accueille les corps
A des douceurs d'argile opaque :
Qui peut graver dans les discours
La trace absoute de nos fautes ?

Le bois qui habille les suaires
A des raideurs et des nœuds d’or :
Qui peut plier sa fibre froide
Au bon vouloir de nos destins ?

La fleur qui orne le granit
A des odeurs de mois de mai :
Qui peut y joindre les parfums
D’anciens bouquets fêtes fanées ?   

La flamme qui broie les cercueils
A des rousseurs de cèdre mur :
Quelle poussière oindra nos fronts
Y incrustant le souvenir ?

La larme qui brûle mon œil
A des fadeurs de sang croupi :
Quelle rosée saura laver
Son éraflure dans ma chair ?

L’oubli qui scelle le sépulcre
A des clameurs d’abandonné :
Quelle abondance de silences
Vont se blottir dans ma mémoire ?

Le soleil qui me tient l’épaule
A des chaleurs de braise crue :
Quelle ombre éphémère osera
S’imprimer sur ce sol de cendres ?

Les gestes de miséricorde
Ont des pudeurs de sacrement :
Quelle accolade pour sceller
La vie qui reste à la passée ?

Le sanglot qui bloque mon souffle
A des aigreurs de pain dernier :
Qui peut m’apprendre à regarder
Le chemin qui me reste à faire ?

Les mots qui boitent crépuscule
Ont des moiteurs de nuit de deuil :
Si les mourants pouvaient m’apprendre,
Les morts n’ont plus rien à me dire.

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Toi mon amie

J'ai toujours dit que tu n'avais pas de prix

Pourtant je ne t'ai pas suffi

Tout les autres te disent que tu t'es salie

En accomplissant un acte un peu en avance

Tu a juste manqué de chance

Mais prise de dépourvu

les regards des autres quand ils ont su

Ta grande maison vide

Tu a laissée couller ton précieux liquide

D'un coup sec d'une lame froide

Tu a mis à nue tes entrailles

Tentant d'en finie enfin

Tu n'est pas passé loin...

Mes joues se sont mouillées pour toi

je n'ai pas mangée et j'ai fait des nuits d’effrois

Je t'en supplie, je tien à toi !!

Ne me refait plus jamais ça...

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Partir

 

Un matin on s'éveille dans un monde d'habitude

assis là dans un parc depuis des années sur le même banc

alors dans notre tête on rêve à d'autres latidudes

a ces lointains alizées qui traversent l'infini océan

 

Cependant, on regarde partir les trains pleins de nostalgie

puis on se retrouve seul sur le quai de la gare confondu

avec ce petit frison d'aventure à deux pas du tragique

l'angoisse au ventre d'avoir risqué ce rêve perdu

 

On regarde les avions dans le ciel à travers les nuages

de gros camions multicolores s'éloignent vers les ports

et les cargos à l'horizon resemblent è des mirages

avec le cri d'un goéland dans un soleil couchant rouge et or

 

Jour  àprès jour on construit son rêve de partir

arrive un matin où la valise est faite dans la lumière

des cierges loin des gares comme dernier souvenir

Carte postale:  D'un étrange voyage aux portes d'un  cimetière!

JJB

 

 

 

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Après ce cœur qui a voulu s‘arrêter.
Après ce passage à l’hôpital.
Après cette nuit sans sommeil.
J’ai compris et je te dis:

Je baisse les armes,
Je ne peux plus continuer,
D'ignorer ma peine.
Je laisse couler mes larmes.

Je suis vivante et toi mort.
La douleur me rappelle,
Que tu n’es plus.
Que tu es parti.

Et je ne saurais jamais,
Si tu a souhaité me dire adieux,
Si même tu as eu une pensée pour moi.
Si tu m’a gardé dans ton cœur.

Je suis celle qui sans toi,
Ne peut vivre vraiment.
Et ne peut plus
Avancer réellement .

Tu es parti .
Mais notre amour ne pourra vraiment s’éteindre.
Car l'amour ne s'use ,
Et ne meurt jamais véritablement.

Même devant la mort,
Mon cœur ne cessera de battre pour toi.
Tu es parti, me laissant seule devant le désespoir.
J'en ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Tant la souffrance est présente,
Je ne pourrais jamais t’oublier.
Tant la douleur est si vive,
Elle me laisse un souvenir amer de toi.

De l'amour qui a coulé dans nos veines,
J’en garderais le meilleur.
De ce qui nous as unit pendant tant d‘années,
Je n‘en oublierais jamais rien .

Ni les bons, ni les mauvais moments.
Ils seront la, je les garderais.
Bien au fond de moi, au font de mon cœur.
C’était ma vie, notre vie.

Si seulement tu m’avais écouté,
Ne serais ce qu’un instant.
Si seulement tu avais compris,
Ne serais ce qu’une seule fois.


Si seulement tu pouvais revenir,
Je pourrais t‘expliquer.
Ce qui nous a séparés,
Ce qui nous a rongés.………

Adieux

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...