Il est tard le soir, une semaine comme les autres, ronde
Interminable et mécanique des rouages des études,
Je suis penchée sur mon bureau sur un devoir bien rude,
Quand un fait m'arrache à mon travail, et je sonde...
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Les murs ont des oreilles. Et au delà de mes murs,
Ce sont des cris et des pleurs qui me parviennent,
Des cris de douleur, une souffrance qui se traine
Jusqu'Ã moi, relayant ces pleurs qui trahissent la peine.
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Au delà des murs, j'entends la vie qui se plaint et se morphond,
Au delà des murs j'entends la mort qui se propage et arrache
Une vie de plus, impitoyablement, comme sa faux libère une âme...
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Au delà des murs, mon visage pâlit et des larmes naissent dans la cornée
De mes yeux, fins ruisseaux scintillant comme des diamants liquides,
C'est ainsi que je dois vous dire adieu... ce fut bref, mais vous me manquerez !
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[ps : Hommage à une personne âgée que j'ai connu quelques jours et qui est désormais décédée.... paix à son âme...]