La mort

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Sournoisement tu t’es laissé chevauché par mon enfant.

Vous avez filé aussi vite que le vent.

Mon fils grisé par la vitesse.

Pris par une grande ivresse.

 

Fier d’être sur cet engin.

Avale la route sans fin.

Comme s’il était à la tête d’une farandole.

Puis dans une chicane perd le contrôle.

 

Il finit sa course contre un poteau.

Ejecté, il se brise le dos.

Il bafouille quelques mots à l’oreille du pompier.

Avant de s’en aller.

 

Oh ! Quade.

Maudit Quade.

Le jour où tu as été créé.

Tes concepteurs n’ont pas de quoi pavoiser.

 

Tu as mis une famille dans le malheur.

Qui sans cesse le pleure.

Quade si je pouvais retourner contre toi cette souffrance.

Mais cela est vain car tu n’as aucune âme et conscience.

 

Ma petite fille effondrée par le manque de son frère.

Le recherche en vain dans toutes ses prières.

Sa maman et moi inconsolables.     

Nos yeux  sont souvent mouillés de larmes.

 

Je suis juge de ton horrible méfait.

Te condamne à être démonté et brûlé.

Je m’adresse à tous ces inventeurs.

« Réfléchissez à deux fois sur ces engins de malheurs …

 

A tous les jeunes en mal de sensation.

Ne touchez pas à cet engin sous le coup d’une pulsion.

Car la mort vous guette au bout du tournant.

Mais repoussez-le ! il est vil bien qu’attrayant  …

 

Bernard Perez

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Notre fils tant aimé.

Par un beau matin du mois de mai.

Tu es allé chez un copain te divertir au jeu d’une console.

Tu as vu ce quad et tu as perdu la boussole.

 

Après maintes supplications auprès du propriétaire.

Tu as eu gain de cause et tu es monté sur ce destrier de fier.

Cheveux au vent, tu avales le bitume.

Les badauds te regardent passer avec d’un air taciturne.

 

On aurait dit un diable.

Sur son cheval indomptable.

Alexandre grisé par la vitesse.

Le vrombissement de cet engin te donne de l’ivresse.

 

Sur la route une chicane.

Tu perds le contrôle de ta bécane.

Un pompier sur place.

En te voyant à son rétro, a le sang qui glace.

 

Horrible carnage tu t’enroules autour d‘un poteau par les reins.

Le pompier vient vers toi tu lui balbuties quelques mots et lui serres la main.

Tes yeux deviennent grillageurs.

Tu quittes le monde des vivants pour aller ailleurs.

 

Ton copain Loïc  vient me chercher.

Il m’explique brièvement et me prie de me dépêcher.

Arrivé sur le lieu dramatique.

Une inspectrice de police d’un air compatissant.

 

M’annonce l’accident tragique.

De mes mains je nettoie ton sang.

Comme pour marquer l’endroit.

 Mon fils, j’écris pour toi.

 

Pour que ta mémoire ne soit pas oubliée.

Je garde au fond de mon cœur un endroit douillé.

Ou tu pourras te réfugier sans aucune crainte.

Mon enfant écoute ma complainte.

                                                             Ton papou net                                                                                                                   Bernard  Perez

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Hier elle se tenait là

Comme toujours.

Comme tout les jours.

Comme les autres.

Je passais sans regarder vraiment

Ce qui se cachait derrière son sourire

Si radieux mais qui mentait tout le temps

Je le sais maintenant.

Elle allait partir

La première comme toujours

Comme chacun de nous.

Comme chaque soir.

Dans cette nuit profonde et noire

Savait elle que c'était la dernière fois

Qu'elle nous souriait comme ça?

La dernière fois...

 

Qui se soucie de ce qui se passe au dehors

Une fois les volets bien fermés et que l'on s'endort.

Qui irait s'inquiéter du pourquoi

Devant son corps raide et froid.

 

Aujourd'hui elle n'est pas venue.

Son sourire à jamais disparu,

Causait un émoi inattendu.

Savait elle que tous ses gens

Étaient loin d'être indifférents

Même si certain de leurs comportements

Ne lui aurait certainement pas plu.

Je le sais maintenant

La rumeur s'est répandue.

Personne ne savait

Mais tout le monde en parlait.

J'ai écouté chaque versions

en me posant une seule question.

 

Qui se souciait de ce qui se passait au dehors

Une fois les volets bien fermés et que l'on s'endort.

Qui irait s'inquiéter du pourquoi

Devant son corps raide et froid.

 

Demain elle ne viendra pas

Plus jamais elle ne viendra

Et parce que je la côtoyais chaque jour jusque là

j'ai voulu comprendre pourquoi

Savoir qui elle était

et ce que son sourire cachait

Maintenant je le sais.

 

Et je ne ferme plus mes volets

Pour ne pas avoir encore à me demander pourquoi

Devant un corps raide et froid.

 

 

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J’ai ouvert la fenêtre devant le grand rideau bleu.

Paradis d’Alexandre là haut dans les cieux.

Mon frère endormi.

Saint Pierre gardien des anges.

 

 

Eveillez du bout de vos ailes mon frère assoupi.

J ’ai tant de choses à lui demander.

Je l’entends, il s’étire sur son nuage doré.

Alexandre mon frère adoré.

 

 

Tu me manque entend-tu mes louanges ?

Dis-moi que tu es heureux là haut parmi les anges.

Efface de mon esprit une absence sournoise et cruelle.

Jette sur mes paupières mouillées un jet d’étoiles éternelles.

 

 

Celles qui ornent ton front royal.

Afin qu’elles illuminent à tout jamais mes pensées loyales.

Qui font la ronde sur ton cher et doux visage.

Chaque foie que la mélancolie, viendra me rappeler cet horrible passage.

 

 

En sanglotant sur mon frère admiré.

J’ accrocherai comme un symbole une belle pensée.

Ton étoile viendra scintiller.

Un sourire que tu m’auras envoyé.

 

 

Dors dors mon Alexandre.

Dans nos rêves la nuit nous rassemble.

Le jour où tu nous as tiré ta révérence.

Je suis effondre depuis ton absence.

 

Je t’aime Alexandre.

 

Poème composé pour tes 7 mois d’absences.

 

 

Angélique Perez .

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C'est un jour bien lourd qu'aujourd'hui,

Le silence se fait alors que la terrible nouvelle

Est annoncée. Tous se taisent, le temps bien gris

Reflète la peine qui est tombée comme une grêle.

 

Le jour est à la pluie dans le complexe de bâtiments,

Le sourire d'une amie se fane peu à peu, lentement,

Les larmes brillent, bien qu'elle ne les laissera pas tomber !

Que j'aimerais lui dire : ne t'en fais, je suis là, je te soutiendrais !

 

Sa peine est contagieuse, je n'aime pas la voir ainsi,

Bien que je ressente sa peine, pesante et jamais effacée

Elle lui restera, tel un énorme boulet dans sa vie.

 

Oh amie, une flamme qui t'étais proche s'est éteinte !

Que cela me déchire de te voir si effondrée après

Cette tragédie ! Partage la douleur qui t'as atteinte !

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...