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Partir
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Un matin on s'éveille dans un monde d'habitude
assis là dans un parc depuis des années sur le même banc
alors dans notre tête on rêve à d'autres latidudes
a ces lointains alizées qui traversent l'infini océan
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Cependant, on regarde partir les trains pleins de nostalgie
puis on se retrouve seul sur le quai de la gare confondu
avec ce petit frison d'aventure à deux pas du tragique
l'angoisse au ventre d'avoir risqué ce rêve perdu
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On regarde les avions dans le ciel à travers les nuages
de gros camions multicolores s'éloignent vers les ports
et les cargos à l'horizon resemblent è des mirages
avec le cri d'un goéland dans un soleil couchant rouge et or
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Jour à près jour on construit son rêve de partir
arrive un matin où la valise est faite dans la lumière
des cierges loin des gares comme dernier souvenir
Carte postale: D'un étrange voyage aux portes d'un cimetière!
JJB
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Commentaires
L'habitude rassure! un voyage de vagabond fait peur!
je suis moi même un monde d'habitude.
dans les romans de Gorges Simenon. il dit ques ces personnages sont un monde d'habitude, c'est pour cette raison qu'il reste si prévisible!
La peur de partir n'a rien de mélancolique.
Mon poème dit simplement qu'il nous faut vivre l'aventure d'un voyage extraordinaire loin de notre de notre monde trop quotidien avant de mourir! Oser PARTIR!!!
jean jacques blanc
j'aurais plutôt choisi la catégorie Mélancolie
C'est un beau texte
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