Vraiment pas dans la liste
Avance
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 Avance
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Va au fond de toi-même
Découvre ta source
Celle qui est en toi
Apprend à te reconnaître
Apprend à t’aimer
Apprend dans tes souffrances
L’enseignement da la vie
Avance vers toi-même
Sur ton propre chemin
N’écoute pas les sons extérieurs
Ecoute ton cœur
Recentre-toi vers l’intérieur
La ou est la vérité
Celle pour qui tu es né
Ne regarde pas ton voisin
Il a lui son propre destin
Sans doute un autre chemin
Différent du tien
Regarde son cœur
Et non ses erreurs
Comme toi il ne savait pas
Qui il était ma foi
Cultive tes trésors
Regarde en ton âme
Donne sans rien attendre
Et souris a la vie
Ton cœur seul sait
Ce que tes yeux ne voient pas
N’oublie pas ton passé
C’est lui qui te fera avancer
Vers ta sérénité
Mais n’oublie pas
De prendre soin de toi
Afin de pouvoir partager
Avec ton cœur
Ta beauté bien dissimulée
Humble tu resteras
Mais avance vers toi
Sans masque cette fois
Tu t’es reconnus
Cette fois tu es toi……….
BELLEdeNUITÂ Â
Le galbe de Victoire
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J'avais un galbe à galvauder
les bonnes manières des jeunes passants
sur les boulevards, dans les troquets
je récoltais leurs sifflements
Un soir, pourtant,
j'ai vu brûler la terre
sur l'île de Samothrace
j'ai vu se gorger l'air
de la cendre et du sang
Victoire, enchaînée à la proue,
menait les rescapés
au désir d'amour
J'ai grimpé à la corde
que me tendait un mousse
la robe déchirée dévoilait ma peau rousse
J'ai entendu siffler, et j'en fus humillée
Alors, je me suis adossée à la proue du navire,
un bel hère me dit que mon galbe, ô fortune,
était cent fois semblable à celui de la femme,
contre qui je posais, la déesse d'ivoire,
la figure de proue, Victoire.
J'avais un galbe, je ne l'ai plus, il l'a voilé
mon fier élu, d'un grand drap blanc,
Passez passants.
Et mon drapé claque et s'affole,
dans un grand vent, il s'envole,
ses doux yeux seuls alors découvrent
là sous la toile, mon galbe, nu.
J'ai vu brûler la terre
aux larges de Samothrace
J'ai rencontré en mer,
l'amour, et la grâce.
La marche de chopin
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Aux accords lancinants d’une marche funèbre,
Quand résonnent les cuivres de leurs timbres puissants,
Sur ma plume qui s’agite l’acide alors devient sang.
Eclatant de lumière avant de retourner dans les ténèbres.
Hommage à un mort qui découvre les mystères,
Dans l’air vibrent encore les harmonies pesantes
Des bassons qui dans le froid se lamentent
Pendant qu’on entend racler la lourde pierre.
Sanglots musicaux sortis du piano, du violoncelle,
Larmes musicales qui glissent sur nos âmes
Posant un étouffoir sur notre vivante flamme
Qui vacille, tandis que la tombe se scelle.
Dans mon corps, je sens encore les vibrations
De cette musique majestueuse et éloquente,
Qui vous parle de la mort de façon charmante,
Offrant au défunt une dernière bénédiction.
La mort elle-même, par respect, se recule
Quand s’élèvent dans l’air froid ces notes solennelles.
Elles accompagnent sa victime dans la nuit éternelle
Et soulignent au fond de nous cette peur qu’on dissimule.
Malheureuse qui comme Penelope
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pour conserver sous mes jupons
chaude la flamme de mon mari
pour mon corps en hors-saison.
Il a vogué, Ulysse, de son plein gré
il est parti, il s'est lassé.
Sur d'autres mers, pour une nuit,
il a dressé la voile blanche,
le drap de noce, cramoisi,
qui moisissait dans la commode.
Heureuse l'inconnue,
heureuse en son île d'exil
où mon Ulysse s'est amarré.
Inconnue de la Seine,
chante, siffle Sirène,
il a plongé, nu, dans ton eau
mon faible Ulysse,
Poignard au dos
Visage de plâtre, au petit matin,
Va, cours, vole, entre mes reins,
je suis ouverte à ton pardon
Quoi ? J'ai la passion
non la raison.
Il a vogué Ulysse, de son plein gré,
il est parti, il s'est lassé.
Je n'ai pas la ruse de Pénélope,
mais mon Ulysse, il est bien con,
Il a brisé ses deux menottes
Et il fait nuit sous mes jupons.
ce qu’il reste
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- Écrit par Arnaud-Christian
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CE QU’IL RESTE
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Concubin du temps qui passe
Avec l’époque en contre-jour,
Ma respiration manque d’espace ;
C’est un chemin au souffle court.
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Veuf du temps perdu
Le passé m’a dépassé,
L’enfant est là — tel un épure,
Dressé comme un pieu
Enfoncé dans un mur
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Pur est le geste
Qui nous jette à terre
On meurt et ce qui reste
Ne vaut pas une prière.
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2003 / 2008
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...