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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 2 novembre 2008

Création : 2 novembre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1605

LA PETITE SIRENE

Dans l’accalmie

D’une tempête furieuse

Sous un ciel céruléen

Dans les larmes pures

D’un océan bleu

Je devine la présence

D’une petite sirène

Qui nage

Dans un sourire magique et majestueux

Elle s’appelle Nora

Et elle se décline

Comme un printemps

Fier et innocent

Et elle me montre

Son appétit pour la vie

Me confiant

Aimer être décrite

Dans sa nage vers l’infini

Dans un rendez-vous marquant avec le hasard

Sur une mer palpitante et enivrante

Une petite sirène

Dans l’art de son crawl

Puissant et décidé

Brasse soudain une rencontre

Avec un poète ébahi

Par l’éclat de sa beauté qui dit :

Je suis une extase qui s’épanouit

Et dans la démence de son départ

Elle disparaît dans un rêve évanoui

dimanche 2 novembre 2008

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Écrit par Germainptkr

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 31 octobre 2008

Création : 31 octobre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3012

Un jour, tu partiras

Tu es bien loin de moi ma fille

Je t'ai vu grandir

Dans tes rires, j'y ai trouvé tous mes sourires

Le goût de vivre, celui de ton enfance

Et te voilà partie, loin

Je ne suis plus au petits soins

Pour toi ma fille, pour toi Camille

Il me rappelle ces goûts de sucreries, de vanille et de chocolat

Des jours heureux, des jours chanceux

Où nous partions sur les routes tout deux

Moi le père, toi l'enfant

Rencontrer les bonheurs simples et être là,

Dans la pénombre tranquile d'un soleil haletant

Moi te racontant le vie de mes yeux comprise

Toi écoutant de loin mes rabougries ragoteries

Douze ans à peine et déjà des semaines sans toi

Des jours entiers à vivre seul en automatique

L'impression d'être un vieux, que reste-t'il à faire

Je voudrais être libre mais me voici inquiet

De toi, des jours qu'il nous reste, six ans, c'est court

Aujourd'hui cet avant goût de ce qu'il me restera

Quand, grande et belle tu partiras pour de bon

Loin des tiens, la vie devant, le monde devant tes yeux ouverts

Je m'étais promis qu'un jour, vieux et fatigué

Je finirais ma vie loin de tout

Comme un reclus dans les livres mondes

Dans l'humide climat d'une Irlande du nord

Dans les brouillards épais du Donégal

Dans une maison de pierre, petite et solide

Pour compagne, les bruits de l'océan finissant

Quand du nord il ne reste que l'horizon

Gris et nuageux des extrêmes paysages

Au coin du feu, je serais un vieux sage

Avec des lunettes d'un autre âge,

Pour toi ma fille, je resterais l'éternelle image

De l'amour bienveillant que je te porte à jamais

Jusque dans ma tombe tu seras ma fleur aux couleurs vives

Je serais ton bâton de pèlerin, ton couteau suisse

Ton endroit pour te reposer,

Ton amour inconditionnel, éternel.

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Écrit par andrea

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Publication : 31 octobre 2008

Création : 31 octobre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 28 octobre 2008

Création : 28 octobre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

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ENCHAINEMENT DE CHOSES

Dans mes visions dantesques et enchaînées

Un enfant joue et rit

Dans une mare de sang

Dévorant une galette de boue

Tandis que

Non loin de là

Sa mère montre son cul

Dans un spectacle télévisé

Où elle gagnera une petite notoriété

Echappant ainsi à une mort annoncée

Toujours, dans ces visions dantesques

Qui sont bien vite banalisées

Tout près de là

Dans un hôtel de luxe

Pour vacanciers aisés

Près d’une piscine

Où tout est climatisé

Un touriste affalé dans un transat

Consomme un soleil mortifère et figé

Sous lequel

Se décline son ennui

Monotone et névrosé

Dans cet enchaînement de choses

Un poète se fait bouffer

Dans la star academy

Et moi, j’attends mon tour

Prêt à fuir ou à détruire

Le carnaval cauchemardesque de notre connerie

mardi 28 octobre 2008