Vraiment pas dans la liste
la chatte morte
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LA CHATTE MORTE
  ÂNu dans un cauchemar
ÂSaisi par l’insomnie
D’une nuit trop noire
ÂJe pleure doucement
Comme ligoté
Par un sanglot étranglé
ÂEt une chatte
A la beauté si féline
S’évapore
Dans un néant insipide
Qui avale d’un trait
Les miasmes éteints de sa tragédie
ÂLibre dans une euthanasie
ÂDélivrée d’une souffrance
Où elle agonisait
Dans son corps
Ravagé par la maladie
ÂUne chatte est morte
Dans un jour sans joie
ÂEt m’accompagnant
D’une musique morbide et ténébreuse
ÂJe lègue à son image
Une caresse infinie
Qui disparaîtra
Lorsque disparaîtra
Mon hommage à sa vie
ÂRendu rebelle par les années
ÂDevenu fou à force de poésie
ÂJ’ai fini de la rencontrer,
Celle qui est partie
Trop vite dans son paradis
Calme absolu de l’oubli
ÂEt je l’entends miauler
Cherchant désespérément
Mon aide dans un répit
Prisonnière de son mal si violent
ÂEt dans une fin
Où elle se décompose
ÂJ’y loge
Mes souvenirs et mes regrets
Comme pour rappeler
A sa présence chaude et aimée
ÂQu’elle a été cinq ans durant
L’assistante de ma discrète liberté
Que j’écrivis
Sous le regard protecteur de son animalité
ÂUne chatte est morte
Et moi , je vis
Comme pour mieux la venger
 Âsamedi 20 septembre 2008
ÂDEBUT ET FIN.....
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DEBUTÂ ETÂ FINÂ ...
  Dans le feuillage de cet automne
Désormais je m’abandonne
A la chaleur du feu de bois
Allongée sur un sofa
Mon cœur pour me parler
Une tête bien vidée
Des souffrances du passé
Que j’ai abandonné
Cet hiver sera la fin
D’un trop lourd chemin
Hiberner juste le temps
De recommencer au présent
Elaguer des bois mourants
Et des chardons blessants
Nourrie abondamment
De caresses essentiellement
Que je désire secrètement
Se regarder vraiment
Sourire sereinement
Comme la venue de l’enfant
Qui naitra au printemps
Des projets ébauchés
Je laisserai germer
Sans plan compliquer
Je peaufinerai
Ma vie désormais
Je t’attendrai…
Je te chercherai…
Sans trop me pressé
Lorsque que mon chemin
Rencontrera le tien
Je te donnerai sans rien calculer
Et te demanderai d’être vrai
De m’aimer sans m’étouffer
En liberté de donner
De me tenir la main
Jusqu’au lendemain
Sans fin...
   Marie
19 septembre 2008Â Â Â Â Â Â
le soleil intérieur
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LE SOLEIL INTERIEUR
 ÂComme tout poète
ÂJe suis né
Dans un soleil intérieur
Dans un big bang impétueux
Où j’évolue
Sous une pluie chaude de baisers
ÂEt dans une révolte totale et absolue
ÂGrâce à ce soleil intérieur
Qui éclaire mon vécu
ÂJe libère un sourire
Aussi ample
Qu’un horizon radieux
ÂComme tout poète
ÂJe danse et je vole
Dans un soleil intérieur
ÂEt sa chaleur a tant de vérité
ÂEt sa brillance a tant de beauté
ÂQu’un esclave des temps endoloris
Chauffe son cœur
Protégé par sa luminosité
 Âmercredi 10 septembre 2008
 Âl'homme au cri d'amour
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Dans la torture du présent assassiné
ÂUn homme a lancé un cri d’amour
Si tendre et si désarmant
Dans le charme discret
De son humour léger
ÂQu’un poète parfois mourant
Ressuscita
Et rejoignit son combat émouvant
ÂDans le sang séché d’une morne réalité
ÂJ’ai vu un homme
Vieux comme sa révolte
Jeune comme son rêve
ÂBriser la forteresse des injustices
Dans un cri d’amour
Finalement légué
A tous les amants de la liberté
ÂEt un poète proche et lointain
L’admire dans cette page qui tremble
ÂOù il inscrit
ÂMerci Siné
Merci à toi
Toi, l’homme émancipé
 Âmercredi 10 septembre 2008
Automne
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Au ciel désert, aujourd’hui, l’hirondelle ne vole,
Vaste écran grisâtre que nulle image n’agite.
L’arbre mort tend ses branches en une triste invite
Pour un lent menuet, une funèbre farandole.
Le vieux moulin les pieds dans l’eau grelotte
Dans cette brume humide et fraîche
Qui recouvre de rosée la prêle, la laiche
Et fait chanter doucement les goulottes.
Les feuilles, comme à regret se laissent glisser
Vers ce sol qu’elles ont nargué tout l’été.
Recouvrant de cuivre le chemin asphalté,
Riche manteau que le vent fait bruisser.
Comme un chien joueur, le froid se fait mordant
Et ses doigts glacés caressent mes joues blêmes.
Dans mon cœur endolori traînent des poèmes
Qui, comme les pluies, se font plus abondants.
Parfois, un timide rayon de lumière
Perce la pesante langueur automnale,
Pour une ultime représentation estivale,
Avant que se referme l’impalpable bière.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...