Vraiment pas dans la liste

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Du violon, les cordes
Font vibrer les cœurs
D’une émotion étrange.
Comme un souffle d’ange
Efface les rancoeurs
Par la paix qu’il accorde.

Les notes qui s’élèvent
Emmènent les peines
Vers les cieux noircis.
Nous attendons l’éclaircie
Pour enfin faire reine
L’espérance d’une trêve.

Le doux et lugubre chant
Qui transperce l’espace
Attise les émotions
De ses chaleureuses vibrations.
S’effaceront alors, sans traces,
Les larmes qui vont séchant.

De cette caisse en bois
S’exhalent des sons si purs
Qu’ils pénètrent les âmes,
Comme de fines lames,
Extirpant les sentiments impurs
Des hommes aux abois.

Dans la nuit qui tombe
Résonnent encore les notes
De cet instrument magique
Dont les tristes suppliques
Nous font alors escorte
Vers notre nocturne tombe.

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Dans le chaud rayon du soleil qui la baigne
La belle rose se pare d’une émeraude.
C’est une cétoine dorée en maraude,
Il paraît que ce sont les anges qui les peignent.

Magnifique joyau de métal recouvert
Aux somptueuses réflexions mordorées,
Regardez-là, si divinement décorée
De son élégante armure d’un riche vert.

Comment aurait-on pu imaginer pourtant
Qu’elle n’était guère, dans l’ancienne souche,
Qu’une grosse larve blanche un peu louche.

A ne pas confondre avec le hanneton
L’un aimable visiteur, l’autre infâme glouton
Tout deux dans le terreau passant beaucoup de temps.

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Dans son village règne la misère.
La nourriture se fait rare, la mort rôde,
L'espoir dans les cœurs aigris s'érode.
Le soleil brûlant a desséché la terre.

Lui veut partir pour sauver les familles,
Il veut pouvoir leur envoyer de l'argent
Glané sous d'autres cieux, d'autres gens,
Pour acheter un peu de riz, un peu de mil.

Il fait ainsi la quête dans tout le village,
Chacun pioche dans ses maigres biens
Pour préparer le périple qui sera le sien.
Ils lui font confiance malgré son jeune âge.

Il part à travers l'Afrique avec son pécule,
Cheminant tantôt à pied, tantôt en car rapide
Qui, malgré leur nom, ne sont pas des bolides.
Il change bien souvent de véhicule.

Il arrive enfin aux portes du désert.
Là, son butin déjà écorné se met à fondre.
Les migrants sont des cibles faciles à tondre,
Il est trop tard pour faire machine arrière.

La traversée est horrible, des heures de route,
Sous le soleil cuisant entassés en grappes
Et pour les repas, pas question d'agapes,
Juste de l'eau pour casser la croûte.

Après quelques pannes et beaucoup d'attente,
Il arrive enfin près de cette terre d'asile.
Il sait qu'il lui reste encore à franchir les vigiles,
Le passage, c'est cette nuit qu'il le tente.

Hélas, au cœur de l'obscurité presque totale,
Alors qu'il vient de franchir les barbelés,
Il entend soudain une sirène qui se met à hurler.
Dans la nuit chaude monte la mélodie fatale.

Dans sa geôle barreaudée il ne voit plus le ciel.
Dans ce pays convoité où la vie continue,
Jamais ses souffrances ne seront connues,
Parfois l'existence a un méchant goût de fiel .

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Poussières cendrées des étoiles dans les nues.

Lumière blafarde de la lune en déclin,

A vous regarder mon cœur est enclin,

Quand le fil qui m’attache à la vie se fait ténu.

 

Noir velours de l’espace taché de diamants,

Silence sidéral et glacé où braille mon âme,

Qui souhaite s’unir au néant et qui le clame,

Désireuse de rejoindre ce sombre firmament.

 

Astres et planètes dans leurs courses orbitales

 Sont indifférentes à ce pauvre cœur qui souffre.

Que leur importe que je sois au bord du gouffre.

 

Heureusement, je sens cette langueur qui détale

Devant la flamme de ton amour qui me brûle.

Je retrouve le bon chemin sous ta chaude férule.

 
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Joli petit papillon bleu volette dans le vent.
Plume d’or émerveillée le poursuit en courant.
Mais l’animal un brin rétif, est un vrai vétéran,
Il a l’habitude de semer tous ses poursuivants.

Plume d’Or tout à sa joie s’entête et continue.
Elle traverse le près, la haie, saute la barrière,
Pas question pour elle de revenir en arrière.
Mais, un roncier croche sa robe, la voilà nue !

Plume d’Argent a le cœur gros, il se sent seul.
Il promène dans la verte campagne sa misère.
Il est plus triste, aujourd’hui, qu’il ne l’était hier.
Il traîne sur le chemin, fantôme dans son linceul.

Soudain il avise un petit buisson nimbé d’or.
« Gentil Plume », dit le buisson, Argent se fige
« Pourrais-tu donc me vêtir ? » demande la tige,
Le visage d’Or apparaît, Argent est d’accord.

Il tresse des bleuets, entrelace des tournesols
Et compose une étoffe de fleurs pour la belle.
Or attentive ne le quitte pas des prunelles,
Quand elle passe sa robe, Argent fixe le sol.

Plume d’or est touché par tant de sollicitude,
Cette pudeur la rassure et lui prouve sa valeur.
Elle ose un baiser, il prend soudain des couleurs.
Plume d’Argent est joyeux, adieu la solitude.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...