Vraiment pas dans la liste
La tour,
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La tour se dresse haut dans le soleil couchant.
Sa pierre grise luit de l’humidité qui s’y dépose,
Elle se teinte maintenant de dégradés de rose.
Les grenouilles dans les douves entonnent leurs chants.
Les créneaux se découpent, comme une roue dentée,
Sur l’horizon qui s’assombrit en strates ensanglantées.
L’ombre massive s’étend sur les cœurs désenchantés,
On entend des murmures attristés dans les murs hantés.
La cour résonne de pas. Des âmes y demeurent
Par trop attachées à leur prestige, à ces fastes d’antan,
Elles ont oublié de partir, elles errent depuis si longtemps.
Depuis des siècles ici, il n’y a que le soleil qui meure.
Quand la nuit est bien obscure, la lune étant absente,
On voit parfois des lueurs et des ombres qui dansent.
Les silhouettes éthérées semblent se remplir la panse
Tandis que l’homme terrifié s’enfuit sur la sente.
J’entre par la grande porte où le pont-levis se dressait.
Je gravis dans l’obscurité le colimaçon de l’escalier.
Que de marches ! J’atteins enfin le tout dernier palier,
Il y a des lustres, les fêtards avinés s’y pressaient.
J’entends maintenant une musique douce qui s’élève,
Des halos apparaissent qui se pavanent et se frôlent,
Tandis qu’à leurs pieds le bouffon saute et cabriole.
Soudain s’efface le décor, avec force le vent se lève.
Je redescends lentement, l’esprit rempli de fièvre.
La pierre se met à gémir sous la morsure du froid.
A chaque degré descendu s’atténue mon effroi,
Quand je passe la porte ce n’est déjà plus qu’un rêve…
Avez-vous vu Dieu ?
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Avez-vous vu Dieu ? Je Le cherche depuis longtemps.
Seigneur, j’ai tant de compte à Te faire rendre,
Tant de choses que je voudrais comprendre
Répond à mes questions, c’est important !
Pourquoi avoir crée la terre aussi belle
Modeler autant de beaux paysages
Pour laisser des Hommes si peu sages
La transformer en vulgaire poubelle ?
Pourquoi avoir crée la femme féconde
Pour la laisser avilir par des hommes cupides
Aussi vicieux et mauvais que stupides
Qui prennent leur bêtise pour de la faconde ?
Pourquoi donc avoir crée l’amitié
Pour laisser l’homme massacrer l’homme
Par la machette, le fusil ou l’atome
Dans des combats sanglants, sans pitié ?
Pourquoi avoir crée l’enfant, joyau de sa mère
Pour le laisser s’éteindre bien avant l’heure.
Est-il donc si plaisant notre malheur ?
Quand je pense que certains t’appellent Père…
Le chêne et le lierre
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La forêt bruissait de mille sons familiers,
Chants d’oiseaux, crissement de grillons,
Du vigoureux cours d’eau les bouillons,
Le souffle du vent caressant les châtaigniers.
Dans cette agréable et naturelle symphonie,
On percevait des gémissements de douleurs.
La belle avait une bosse et criait son malheur
Accusant une racine de traîtrise et de félonie.
Sa robe déchirée et tachée, souillon la désignait.
Pourquoi avait-elle contrarié son père le banneret
En partant ainsi seule à travers l’épaisse forêt ?
Elle s’inquiéta du silence soudain qui régnait.
Quelque chose approchait, des branches craquaient.
Quel gros animal pouvait faire autant de raffut ?
Apeurée elle pressa son menu corps contre un fût
Un jeune homme apparu, Ã priori, un solide laquais.
Elle s’avança dans la lumière, sublime apparition.
« Hola ! Manant, me prêteriez-vous votre concours ? »
« Manant ? Que me baille cette punaise de cours ?
Sache mon enfant que je suis chevalier en mission.
Ce déguisement sert en fait à cacher ma fonction
Mais toi, que t’arrive-t-il ? Que justifie ces larmes
Si un t’as fait du mal, je le passe illico par les armes
Ma dague sertie lui donnera l’extrême onction »
« Pourquoi donc ferais-tu cela ? » Demanda la belle
« Tu ne me connais point et pour moi risquerais ta vie ? »
«J’ai lu dans ton âme et je n’y ai vu du péché l’envie
Ton cœur est pur, c’est une bien belle citadelle
Je décèle en toi plus que je n’y vois, princesse »
« Si je te le demandais, beau prince me suivrais-tu ?»
« Je le ferais où que me mènes tes pas, vois-tu ?
Pour toi, j’implorerai de l’amour la déesse.
Je lui demanderais de nous unir pour l’éternité »
« Moi aussi je fais la même prière mon seigneur ».
Aphrodite entend ceci et leur fait un honneur,
Le vent se lève dans les frondaisons agitées.
Les deux, surpris dans leur étreinte familière,
En bois sont transformés dans la clairière.
Depuis ce jour un chêne et une tige de lierre
S’embrassent tendrement sous la lumière.
Hâvre de paix ne dure guerre (orthographe intentionnelle)
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L’herbe ondule sous la légère et chaude brise.
Les mufliers colorés, en rythme, hochent la tête.
Dans le jardin en paix, au soleil c’est la fête.
Deux lézards se battent, une queue se brise.
Â
Les oiseaux, bruyants, dans la mare se baignent.
Les abeilles bourdonnent en visitant les calices,
De l’été on commence à sentir les prémisses.
La mouche maniaque se peigne et se repeigne.
Â
Au loin un léger grondement se fait entendre.
De l’orage ? Quel dommage en cette belle journée.
Le chat quitte ce mur où il aurait bien encore séjourné.
Malgré le ciel bleu on sent l’atmosphère se tendre.
Â
Les oiseaux se taisent soudain, l’abeille s’envole.
La mouche s’enfuit au loin, elle a mieux à faire.
Le bruit se rapproche, rien à voir avec le tonnerre,
Dans ce son, c’est l’horreur et la mort qui convolent.
Â
S’élèvent de grands fracas, les murs s’abattent,
Dans la poussière je vois la maison qu’on éventre.
La pelouse se déchire, de la terre lui sort du ventre,
La bête traverse le jardin, des hommes se battent.
Â
Les cercueils d’aciers sèment la mort derrière,
En écrasant la vie de leurs métalliques chenilles.
De ce petit jardin ne reste qu’un pied de myrtilles
Qui se dresse par miracle au milieu des ornières.
 ÂJe crains que l’herbe maculée jamais de se redresse.
Les mufliers ne sont plus que purée étalée
Dans le jardin dévasté la joie s’en est allée
L’homme a encore prodigué une odieuse caresse.
Les peurs......
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Les  peurs…………. Â
Quand tes peurs tu auras dépassé
Quand tu verras ma fidélité
Mon cœur entier à t’aimer
Mon appui bien présent
A chaqu’uns de ses instants
Quand a tes nuits noires
Tes appels dans le soir
Je réponds en bienveillance
Sans rien demander
Difficile ma foi
D’être juste la
Sans connaître tes soucis
Je suis la pour t’aider
Si tu pouvais faire confiance
Mais de même pour moi
Il suffit d’avoir la foi
Ne crains rien de moi
Je suis avec toi
Le passé restera
Mais présente je resterai
Quand tu auras le temps
Prend quelques instants
Juste pour toi
Sans tergiverser cette fois
Décide-toi, va au fond de toi
Mais si tu as besoin de moi
Appelle et je viendrai
Prend juste le temps
De te réaliser
Et si je peu t’aider
Dans ta quête de vérité
Je serais la fidele auprès de toi
Je voudrais te donner
Ce que j’avais gardé
Pour pouvoir partager
Mon amour délicat
Je ne peu te dire cela
Mon essence est la
Mais trouver les mots
Sans réveiller les souffrances
Juste communiquer
Etre vrais, entiers…
Sans doute c’est beaucoup demandé
BELLEdeNUITÂ
 Marie 03 Aout 2008     .Â
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...