Poussières cendrées des étoiles dans les nues.
Lumière blafarde de la lune en déclin,
A vous regarder mon cœur est enclin,
Quand le fil qui m’attache à la vie se fait ténu.
ÂNoir velours de l’espace taché de diamants,
Silence sidéral et glacé où braille mon âme,
Qui souhaite s’unir au néant et qui le clame,
Désireuse de rejoindre ce sombre firmament.
ÂAstres et planètes dans leurs courses orbitales
 Sont indifférentes à ce pauvre cœur qui souffre.
Que leur importe que je sois au bord du gouffre.
ÂHeureusement, je sens cette langueur qui détale
Devant la flamme de ton amour qui me brûle.
Je retrouve le bon chemin sous ta chaude férule.
Â