Vraiment pas dans la liste
blanc page
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aux premieres lueurs d'une froide realite amnesique
s'endort un rêve chaud extatique
à la sobriete du reveil transcendant
s'éveille l'ivresse du soir immanent
dans cette nuit exuberante, le poète se faufile,
dans cette beance , sa plume argentee se profile
elle egratigne la feuille emportee dans sa reve partie
l'immaculée perd son icone de purete etdevient humanite
balottee par les vagues à l'âme , elle erre dans les espaces imaginaires
les pages comme l'automne s'effeuillent une à une pour former un breviaire
à la merci des courants et des vents , la plume se heurte sur le ecueils
qui laissent apparaitre leurs brisants sur le recueil
hublot balladin en route pour une festive déraison
jusqu'à laube renouvelee d'une funeste oraison
le blanc est toujours là en filigrane
meme au coeur de la nuit diaphane
la blanche mousseline au gre des flots lustraux
comme une robe à traîne joue à travers les vitraux
la mer sur l'autel de sable se repand en libation
les fumerons debarquent , vestiges d'une incineration
un gisant de pages echoué dans sa couverture de bure attend sa délivrance
au point du jour son incidence
balnc page dans toute sa clemence
ressuscite l'écriture virginale
maculee par une débauche nocturne
sans laquelle le poète ne pourrait etre faiseur de vers
mais une page blanche sans rime
LE COEUR MORT
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LE CŒUR MORT
Souvent
J’agonise
En flirtant avec un cœur mort
Lourd comme un poids mort
Souvent
Je revis dans une étincelle
Ephémère comme une joie délétère
Qui s’en va maudite
Au gré des caprices
D’un temps assassin et lucide
Qui m’emmène dans son amnésie
Où j’oublie le geste simple d’aimer
Souvent
Une voix d’outre-tombe
Ose haranguer mon nom
Appelant finalement
Mon numéro de sécu
Comme pour marteler agressive
L’étouffement de ma légitime identité
Souvent
Angoissé comme un malade
Qui pète les plombs
Comme pour fuir l’absurdité
Du monde enclin à la banalité
Je me réfugie
Dans une diaspora poétique
Celle d’un peuple invisible
Enclin à peupler
L’inconscient de notre société
Souvent, comme pour résister
J’écris le présent
Armé d’un baiser fugace
Qui me sauve du néant
Et parfois
A l’aide d’une caresse
Je ressuscite
Comme pour mieux réinventer
Un cœur mort
Qui renaît pour venger
Une terne réalité
Celle d’une muse suppliciée
Qui implore ma créativité
Et dans un don de sa beauté
Le cœur mort que j’étais
Le cœur mort que tu étais
Conquièrent l’espace nu et incompris,
Parachèvent leur mission enfin accomplie
dimanche 26 octobre 2008
MA RAISON
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MA RAISON
Dans la fange du présent
Dans le krach chaotique
Où mon ennui conspué
Avait spéculé
Ma raison est devenue
Ce paradis ressuscité
Minuscule et incompris
Où sous une ombrelle
Dans un été miraculé
J’ai déposé les armes de l’inimitié
Enfouies dans l’idéal de la beauté
Ma raison
Autrefois lieu de perdition
De la démence
Des jours oblitérés
Abrite désormais
Le continent de la gaieté
Où explose
Dans une farce ivre et bucolique
L’ivresse inconnue de ma sobriété
Dans une crise révolutionnaire
Dans laquelle
Le désespoir s’est trop acharné
A vouloir l’éclaircie
Ma raison est étincelante
Comme un soleil de mai
Qui illumine
Comme dans un rêve
Mon destin finalement sauvé
Aux ailes cependant abîmées
Et ma vie devient
Un processus de liberté
Apte à courtiser
Un cœur immense mais aliéné
Et ma raison devient
Cette lueur affolée
Qui séduit pourtant
Une déshéritée
Qui avait osé voyager
Dans l’astronef de ma lucidité
LE JOUR SUBVERSIF
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LE JOUR SUBVERSIF
A la rencontre
Du présent décoloré
Et de l’avenir harmonieux à inventer
Un jour subversif se lève
Sous le ciel gris
D’une matinée désenchantée
Où pleure le sort cassé
De la ville pervertie par sa pauvreté
A la croisée
Des époques humiliées
Et des espérances mouillées
Un jour subversif brille
Comme un soleil d’avril
Heureux de réchauffer
Un cœur affamé et rebelle
Dans un crépuscule
Orange
Comme un fruit mûr qui rassasie
L’extase de mes envies
Un jour subversif tombe
Dans la soirée déshabillée
Par les gestes délicats
D’une femme rassurée
Par une nuit téméraire dans sa sobriété
Et son amour scintille
Tel un astre subversif
Qui annonce la fin
De sa solitude qui s’ennuie
Et un enfant conçu grandit
Dans ses rêves éveillés
Dans la révolution d’un jour qui va arriver
mardi 21 octobre 2008
la rumeur
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Est bien plus forte qu'un mensonge !
D'une réalité que l'on ne peut accepter !
Plus c'est faux, et plus ça parait être vrai !
Chacun y apporte sa vérité.
Rumeur que l'on propage uniquement ?
A ceux dont 'on est en amitié
Cela facilite les faits.
Corroborant les faits.
Ça grossit comme une éponge
Plus c'est gros, plus c'est beau
plus cela plaît !
Même judas.
N'avait pas penser a cela.!
La rumeur court plus vite que jamais
Colportant des mensonges plus vrais que la réalité
En devient même sa propre réalité
Remplaçant même la vérité
De ceux qui l'ont lancée.
En s'appuyant sur la phrase
La plus terrible qui soit et à laquelle
N'ayant plus de temps
A passer pour remplir le cabas.
Fut' il beau ou bio
Nulle personne ne peut
Ou n'y veut répondre.
La rumeur est un arbre sans racines
Qui ne donne que de mauvais fruits
Avec une sève de venin,
Avec des feuilles d'épines.
Désigné par la rumeur
Devenue fureur.
On assassinerait
Aussitôt celui qui a était couvert d'épines
Mais a qui donc profite le crime?
Disait Watson a Sherlock homes.
Sûrement pas a la victime.
Qui s'en fout dans tous les cas.
La rumeur, c'est du mil, du fiel.
Comme du miel
Jamais personne ne saura celui qui la lance ...
Toujours celle qui la reçoit !
Puis un jour la rumeur a disparu tout a coup
Comme son auteur
Dans la rue, dans un blog .dans un endroit
Ou ont ne l'attendait pas
Comme elles étaient apparues
A tous ceux et celles qui l'avaient crue !
Cela n'a aucune importance
Dans cette configuration!
De toute façon
Ne dit on pas ?
Cette belle citation !
Il n'y a pas de fumée sans feu
Leur conscience s'endort
Pour éviter leurs remords
D'avoir sans raisons
Agi et Pensé comme des cons.
Dans chaque femme, dans chaque homme
Et dans chaque enfant
Je crois fermement
Qu'il y a un cœur rempli d'espérance
Où la rumeur n'a point sa place !
Cela dépend aussi des parents et amis.
RDessauvages 10.10.2008
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...