Vraiment pas dans la liste

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Tout deux, dans les cieux, une belle nuit,
Discutaient ferme un nuage et une étoile,
Observant de concert, sur l’océan, une voile
D’un bateau navigant jusque là sans ennui.

« Vois-tu nuageux coton cette embarcation ?
Quand elle court ainsi vers l’horizon,
Ses cales chargées d’une précieuse cargaison,
C’est moi qui lui garanti sa position.

Quand le marin triste pense à sa tendre,
Ses souhaits, c’est à nous qu’il les confie,
Mes chères sœurs filantes à qui il se fie
Pour que sa belle ne se lasse d’attendre. »

« Bien sûr, répond le nuage agacé
Mais quand le soleil est trop fort
Qui lui offre l’ombre jusqu’au port ?
Le jour, tu te contentes de t’effacer.

Et quand l’eau parfois vient à manquer,
Qui perd sa substance pour arroser le pont ?
A leurs prières assoiffées, qui leur répond ?
Sûrement pas une étoile toute efflanquée ! »

La conversation s’envenimant alors,
L’étoile ulcérée s’éteint de colère
Tandis que le nuage rempli l’éther
Et finit par masquer les lumières d’or.

Dans l’obscurité totale on entend crier,
La nef aveugle s’écrase sur les rochers.
Alors que la mort se met à faucher.
Quelques marins continuent de prier.

Syndicats, industriels ou gouvernements,
Aussi cupides que peu avares de notre sang.
On sait que toujours querelles de puissants
Jamais ne profitent aux pauvres manants.

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Avez-vous vu sur les champs de bataille
S’activer la camarde parmi la piétaille ?
Désignant celui-ci qui tombe d’une balle,
Ou celui-là, couché dans la boue, qui râle.

Elle danse de joie, pour elle c’est la fête,
Quand le canon répond à l’obus qui pète.
Madame la mort ne se tient plus de joie
Quand l’homme s’en va au pas de l’oie.

Dans la chaleur du napalm, elle chante.
Les frelons de la mitraille l’enchantent.
Elle visite le poilu dans la tranchée.
Sur le soldat éventré on la trouve penchée.

Pour arriver à ses fins, elle est prête à coucher
Le pauvre gars qui sous le feu va flancher.
Quand une balle fauche une pauvre sentinelle.
Qui l’a distraite en lui tapotant l’épaule ? C’est elle !

Et nous, bonnes âmes, pour assurer son spectacle,
Nous passons de belles victoires en tristes débâcles,
Nous assurant qu’il y ait toujours des combats
Pour que Madame la mort préside les débats.

Je crains qu’à trop lui mâcher le boulot
Notre pauvre monde ne parte à vau l’eau
Et s’il n’en reste plus qu’un, c’est sûr,
Va falloir avec sa tête qu’il défonce les murs.

Si parfois, voire souvent, madame la mort m’invite
C’est avec beaucoup de précautions que je l’évite
Il faut savoir user de mesures dilatoires
Pour lui enlever au moins une victoire.

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La jalousie  

 Etre jaloux est un défaut ?

 Le pensez-vous vraiment ?

Pourquoi dois t on caché

 Cette part de vérité

N’est tel pas le reflet

D’un amour qui nait

Quand en attente de vous

 Pas de nouvelles du tout

Même un simple signe

Juste dire un mot

Je pense à toi… 

Suffirai parfois

A garder une journée

 Ensoleillée et rassurée

Plutôt que de rien dire

Certains jours en souffrir

Nous ne sommes pas  prophètes 

Et pourtant…

Lisez donc Gibran

Et nos oreilles aiment bien

Recevoir de-temps-à-autre

 Certains mots délicats

Si on se comprenait...

 Que la jalousie parfois

Est juste cela 

En respect de soi…

Rassurées et aimées

Nous  pourrions nous aussi

 Sourire à la vie

Cette petite attention que nous demandons

Fierté est un mot….

 Alors que vos émotions…

Essayez de nous  dévoiler 

Votre part de féminité

Et le soir venant… 

Surtout loin de vos bras

Un mot gentil sincèrement dit

A-t-il un prix ?

Sachez que vous y gagneriez

 En sourires aimants

Et non en ressentiments….

De votre délaissement...

 Marie

                      29Juillet 2008                      

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Blessure d’Ame ....

Quand je vois vos souffrances et les miennes

Qui ne sont que la réverbération

D’avoir vénéré abondamment

Sans ressentiments

D’accepter au nom de l’amour

D’être affaibli pour eux-mêmes respirez

 

De ses créatures blasées et acrobates

Qui bien trop anxieux d’être seuls.....

Nous laissent soupçonner en l’espoir

Que demain ils perpétreront encore

Ce chemin avec nous-mêmes

Alors que déjà leurs cœurs a disparus

 

Au nom de quel Créateur

Peuvent- ils a ce point

Nous rapetisser comme- cela

Harponnez... a leurs attitudes insensibles

Auraient-ils cette crainte.....

De nous considérez vraiment

Et d’apercevoir dans notre regard

Leurs condamnations dictées

Par leurs puissances égoïstes

D’exiger nous conservez……

Et ne point nous respectez......

Le reflet en mon cœur

Continue de briller

Non de leurs regards

Mais du mien bien ancrer

J’ai déposé les armes

Mes valises et mon âme

Je vous dis avec foi

Que je reste cette fois

Bien réelle et bien moi et que votre puissance

Gardez la pour d’autres combats

Ou sur cette terre de l’espace il y en a

Je trouverai demain un espace serein

Afin d’y cultiver en amour ma clarté

Afin de distribuer

Ma chaleur et mon amitié

Si un jour vous passez

Vous vous arrêterez

Nous pourrons déguster

Un café bien serré ou un jus pressé

Et je vous illuminerez de ma joie

De vous voir partager avec moi

Ce moment privilégié en toute liberté

Avec amour et chaleur partagé

 

BELLEdeNuit

AOUT 2008

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Il remonte à ma mémoire des souvenirs anciens.
Quand mon corps encore bien jeune guidait mes pas
Laissant à la raison le soin d’expliquer les faux pas,
Avocat commis d’office, à la fois juge et gardien.

Je parcourais la montagne d’un pas plutôt alerte,
Dévalant les sentes pierreuses jonchées de bois morts.
Je me croyais explorateur, je me sentais fort,
Croquant fraises des bois et mûres encore vertes.

Que j’aimais ces paysages sévères, ces robines,
Que je descendais en glissant, minuscules avalanches
De calcaire sombre, de pyrites et de poussière blanche,
Sur les noires pentes qui s’entrecroisent en ravines.

Parfois, caprice de la nature s’offrait une cascade.
Tombait du haut des cieux une trop froide douche
Aux eaux claires qui déchaussait les souches,
Moment de détente au milieu de la ballade.

Je me rappelle ces tritons affolés fuyant la main
Qui les déloge de leur caverneuse cache.
Les gélatineuses guirlandes qui se détachent
Des narcisses et qui seront crapauds demain.

Au comble du bonheur j’ai eu un jour la chance
De voir un couple d’aigles qui se faisaient la cour.
En vol rivalisant d’audace et chantant leur amour,
Rois de l’espace indifférents à ma présence.

J’ai entendu une fois ce bruit d’abeilles affolées,
Ce bourdonnement annonciateur de la foudre,
Juste avant de voir dans le ciel se dissoudre
L’écorce d’un pauvre chêne soudain pelé.

Je me souviens du panorama merveilleux
Qui s’offrait à ma vue, du haut du Cousson,
Quand s’exposait au temps des moissons
Un Digne lascif à l’orgueil chatouilleux.

Mais ces temps ne sont plus et c’est sans tristesse
Que je les passe en revue dans mon cinéma intérieur.
Dans cette région où le ciel cache ses pleurs,
J’ai vécu nombre de moments d’allégresse.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...