Vraiment pas dans la liste

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Elle danse

Elle danse.
Sur des braises ardentes,
Elle danse.
Devant les bourreaux de son village,
Elle danse.

Au dehors le froid mordant de l'hiver,
Glace les corps de ses frères.
Les barbares à la table des chefs s'enivrent
Et se remplissent la panse.

Elle, elle danse.
Sur un lit de charbon rouge,
Elle danse.

Tout les regards sont sur elle
C'est elle que le conseil des femmes a choisit,
Car elle est la plus jolie.
Sa maison, sa famille son amant, elle a tout perdu
Quand du pays voisin ces hommes sont venu.

Elle danse.
Comme en transe,
Les pieds nus, elle danse

Les femmes ont leurs armes et leurs secrets,
Qu'aucun homme n'imaginerait!
Ils sont tous là à la regarder
Sans se douter que leur mort est depuis longtemps décidé.
Ce banquet étant sa seule chance,
Elle danse pour se faire vengeance!
Et quand de douleur empoisonnée,
Ils iront  tous, sous la table rouler,
Ses soeurs auront préparé
Le feu pour les achever.

Sur des braises ardentes,
Elle danse.
Comme en transe,
Pour mettre fin à sa souffrance
Elle danse.

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Réalise-toi   

Émigrer de nouveau

Le voyage a débuté

Il te faut dérailler

Une enjambée dans le vide

La corde est bien mince

Tu pourrais t’écraser

Le nez fracassé

La tète en morceaux

Le corps en lambeau

Tu connais les intimidations

De cette société

Vas-tu te réaliser ?

Ou Gober, hacher, croquer ?

Tes jambes qui tremblotent

Tes genoux s’entrechoquent

Sois robuste, sois vigoureuse

Et inlassablement ses termes

Qui résonnent……….

Qui sonnent………..

Il te faut transpercer

Ta Gange de sécurité

Tu l’as déjà accompli

Tu peu reproduire

Tu es plus fortifiée

Contre le danger

Délestée du fardeau

La vie en cadeau

Va te réaliser

Et aime qui tu es

Belle fleur qui renait

Je t’aime comme tu es  

BELLEdeNUIT

13 Novembre 2008

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Mon ombre en moi provient de ton soleil

La fille de la lumière s'envole au son d'un bourdon d'abeilles

A bord du vaisseau de tes veines jusqu'à la grande artère

Derrière le choeur, je me rends au parterre

Dans le promenoir du cosmos

L'inspiration poétique invoque Dionysos

L'étoile filante vient de lancer son serpentin

Les dieux observent derrière un miroir sans tain

Au cri aphrodisiaque de l'obscurité au clair de lune

La louve déchiffre les runes

Pour une langue bilingue, j'ai enté des mots étrangers

Pour offrir un havre à nos pensées réfugiées

Toi et moi pantomimes dans le théâtre d'ombres des cieux

Mon regard surfe sur le bleu nuit de tes yeux

Le ciel est un danseur étoile

Les nuages des danseuses en voiles

Le soleil et la lune sont des calligraphes

Nous , leurs fans , demandons un autographe

L'un avec ses jaunes crayons

Honore ton bijou de zircon

L'autre avec ses blanches craies

Filtre par l'interstice de ta porte les rais

Jamais n'a jamais été aussi arc en ciel ta couleur

Toi le silence d'or du beau parleur

Les mots sont un pont de passage

Tu en allumes de couleur chaude les images

Ta douceur angélique caressée par un vent trouvère

Sur la belle de nuit campe un coléoptère

Au vent coulis,tes sourcils retroussis

face au vent des émotions , un revers de sourcils

La terre prend à témoin tes yeux marron

La blonde cataracte ent'ouve tes cheveux d'entracte Avalon

De jour pénitent sexuel

désir causal sous la lune sensuelle

Noir de deuil la journée

Blanc de renaissance la soirée

Sur le coussin de tes rêves, une légende

Fort avant la nuit , ma rêverie solitaire une offrande.

 

 

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C'est une acrostiche en ballade

Elle porte son blason d bouts-rimés

Elle églogue, Élégie

Avec ses épigrammes

 

Et pis, Thalame écrit ses épîtres

Il conte son épopée.

C'est son hymne à son idylle

A l'impromptu ? Chapeau pointu

 

Madrigal va d'ode en odelette

Comme des gouttelettes de Pantoum

Il balbutie son petit rondeau

Et dansent les sonnets à coup de triolets

 

Ça   virevolte, ça virelai

D'un fabliau en révolte

La chanson fait sa tragédie

La comédie, trop de monde en rit

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De par cette croix que le chrétien brandit

Ce livre de la loi que l’hébraïque lit 

Ou bien ce minaret où prie le musulman

Il ne faut oublier quel  est le sacrement

 

Son message est amour pourquoi le rejeter

Ignorer son discours n’est-ce pas blasphémer ?

 

L’évangile est crié comme bonne nouvelle

Le coran sacrifié en bien triste querelle

Et la Thora pleurée de ce sort si cruel

En leur nom dévoyé que devient l’infidèle ?

 

Son message est amour pourquoi le rejeter

Ignorer son discours n’est-ce pas blasphémer ?

 

Horreur quotidienne d’un foulard maculé

Pourquoi tant de haine sans but vraiment fixé

Le sang d’un crucifié pour quelques versets

Peut-il l’amour draper pour mieux se justifier

 

Son message est amour pourquoi le rejeter

Ignorer son discours n’est-ce pas blasphémer ?

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...