vers libre

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L'amitié c'est un peu comme la musique,
Elle n'a besoin ni de couleurs, ni de frontières
Pour franchir les barrières de nos coeurs.
C'est un air entrainant, riche de sentiments qui perdurent dans le temps
Tel un diamant inestimable qui nous rend resplendissant.

Elle naît en nous comme une berceuse aux refrains de jeux de marmots.
Elle grandit sur des notes de New Age ou de Techno
Nous poussant à l'audace des jeunes idiots.

Elle explose aux rythmes des batteries à l'heure des défis,
Des discussions jusqu'au bout de la nuit où rien n'est impossible.
Et parfois, sur un slow langoureux,
Elle se transforme en désirs amoureux.

Puis, avec le temps,
Elle s'adoucit et se bonifie, sur des airs de Reggae, à l'heure des responsabilités.
Sur des notes de R'N'B, elle nous soutient et nous réconforte dans les combats de la vie.
Elle devient une douce mélodie à l'âge des cheveux gris,
Agrémentant nos soirées d'agréables souvenirs.

Et pour finir, sur une mélopée de Blues,
Au crépuscule de notre parcours,
Elle nous tient la main et veille sur nous,
Fidèle alliée de toujours.
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Dans l’usine abandonnée
Les fantômes-ouvriers
Travaillent
Leur esclavage
...

7 septembre 2008

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Qu’il fait bon circuler sur la route sinueuse en direction de la provence !

Dapercevoir les champs de lavandes.

Aux couleurs chatoyantes.

Aux senteurs embaumant.

Cette noble plante autrefois médicinale.

Se transforme dans des jarres ancestrales.

Pour devenir essence de parfum.

Gardé jalousement à l’abri des regards opportuns.

Elle devient friandise.

Par d’habiles confiseurs.

Les ruches installées aux pieds des collines à l’abri de la bise.

Logent des fières butineuses qui ne ménagent pas leur labeur.

Les ouvriers agricoles l’échine courbée qui sarcle et pioche.

A l’ombre d’un poirier ils se reposent et dégustent une brioche.

Les sillons rectilignes qui s’étendent au pied de l’horizon.

De temps à autre des oliviers en ligne comme des points de suspension.

Qui cassent cette étendue bleue !

Les petits passereaux gazouillent et chantent heureux.

Du haut d’un peuplier un épervier surveille et épie le moindre geste.

Des ces drôles de zoziaux qui sur son territoire se manifestent.

Comme le ferait un contremaître au regard espiègle !

Du haut de son promontoire il veille cherche la moindre erreur.

Il est là tapis prêt à fondre sur sa proie comme le ferait un aigle.

Mais les fiers ouvriers assument leur besogne, le laissent sans frayeur.

En fin d’été les lavandins sont récoltés.

Etendus au soleil pour être séchés.

Conditionnés dans de petites bourses elles parfumeront nos armoires.

Sous les pliures de nos draps seront conservées comme de vieux grimoires.

Bernard Perez.

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Aujourd’hui homme du monde.

Demain destitué rejeté à la rue.

De sa nouvelle position il en a honte.

Il se renferme et se met hors de vue.

Arpentant du matin au soir les avenues.

Il déambule le regard vide et sans but.

Le regard des gens le dévisage.

Ils sont mêmes indifférents sur son passage.

Le destin sur son calvaire est resté sourd.

Au détour d’un carrefour.

Plein d’humilité il tend la main.

En quête de quelques piécettes ou un bout de pain.

L’hiver transi de froid.

Tu dors dans une station de métro.

De ta solitude tu en es la proie.

Tu attires la curiosité des badauds.

Les associations prennent conscience de ta détresse.

Dégoûté, tu sombres dans l’ivresse.

Cœur brisé en mal d’amour.

Tu ne demandes qu’un peu de compassion et un bonjour.

Pourtant il faudrait peu pour te réinsérer.

Un travail qui redonne la dignité.

Mais souvent rongé par un marasme de  misère.

Dans les méandres de la pauvreté tu t’y perds.

La moralité de tout cela.

Homme de quels milieux que tu sois.

Le jour où tu es sur le trottoir plus personne ne te voie.

Alors tu péris seul de faim et de froid.

Soyons humain.

Chassons la misère d’un revers de main.

Prenons conscience que sur terre.

Nous ne faisons qu’une escale entre deux univers.

Bernard Perez.

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Que le ciel est si bleu ce matin
Comme rosée, s évapore chagrin
Pas a pas ,doucement, chemine
Sur le chemin qui gravit la colline

Lève les mains ,plonger dans l azure
Qui sans attendre,sombre dans le gris
et Je regarde ces taches y prendre vie
Les monstres conté dans les masures

Se regroupent et se séparent ici et la
Étrange vision ,quand le vent souffla
Secouant les feuilles, colorant le ciel;
la couleur heureuse d une vie de miel

J irai rejoindre mon frère dans l éther
En laissant voler la radio pulmonaire
Cinq,Quatre ,un, le compte a rebours
Comme tout a chacun voici mon tour

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...