vers libre

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L'ironie est bien cruelle quand on y pense :

Je vous connais depuis ma propre naissance,

J'ai vécu avec vous joies, douleurs, bonheur

Et peines, et je n'ai pas vu venir le malheur.

 

Toute notre enfance durant, l'Age d'or,

Toute notre adolescence, l'Age d'argent,

Gamins égoistes et naifs, ados insouciants,

Ce n'est que trop tard que l'on en sort...

 

Et ajourd'hui ma plume tremble sur cette feuille

Blanche, pure, que je torture de mon encre bleutée,

Pour y déverser ce malheur, alors que je fais le deuil

De mon innocence, et rentre dans le monde révélé.

 

Je n'ai plus le prisme de mon ignorance pour me protéger.

Je découvre vos vrais visages, toutes ces peines refoulées,

Pour nous toutes ces tensions de force enterrées...

Je pleure maintenant, mais je n'ai de cesse de vous aimer.

 

Je n'ai plus de bouclier pour parer cette noirceur

Qui nous ronge et nous détruit d'une lente douleur

Persistante... et je n'ai que ces mots pour résumer :

Bienvenue dans le monde cruel de la Réalité.

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Ce soir, le ciel est lourd et tendu, couvert,

Par de bien sombres et grondants nuages

Noirs de colère et de peine, comme en Hiver,

Mon été s'est achevé, pareil à un mirage...

 

En bas, Zeus et Héra se disputent, violamment,

Le ciel semble zebré par les vifs et éclatants éclairs,

Tandis que la terre se fragilise, se brise lentement,

Oh vous que je respecte tant... entendez ma prière !

 

Que cesse cette divine colère qui nous divise !

Ne voyez vous pas ces larmes emportées par la brise ?

N'entendez vous pas ces cris étouffés par la mer houleuse,

Qui est née de vos tensions contenues et malheureuses ?

 

Cette rage, cette douleur, cette peine... qu'elles cessent !

Vos cris sont plus terribles que le grondement du tonerre,

Vous vous déchirez à quelques mètres plus bas de ma pièce,

De loin vous vous brisez... et se meurt une harmonie si claire.

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Berceau de mon ascendance.

Qui dût immigrer par espérance !

Tu fus envahie par les Maures.

Asservit traitée comme des esclaves par ces butors.

Chassé par un preux chevalier.

A qui tu dois ton salut et ton identité !

Tu deviens une province de la couronne d’Espagne.

Tu t’étends dans le sud du pays dans le soleil tu baignes.

De tes ports partent de grands navigateurs, à la conquête du monde.

Dans de nouveaux continents ils inculquent le christianisme, les conquistadores.

Ils ramènent pierres précieuses et or dans les cales de tes galions.

Ils instaurent peurs et craintes contre toutes rebellions.

Ton sport national et la, tauromachie.

Ton plat traditionnel la Paella à base de riz.

Tes chanteurs et danseurs de flamenco.

Leurs chants racontent la misère dans les tripots.

Arrive la guerre civile et fracticide

Tout n’est que mort et homicide.

Pendant de longues années tu es régnée par un dictateur.

Le pays se referme sur lui-même sous le joug de cet empereur.

Par le décès du Caodio, tu brise tes chaînes.

Tu t’ouvres au monde extérieur et oublie ta peine.

Une royauté de nouveau s’installe au pouvoir limité.

Tu te reconstruis la liberté retrouvée.

Les chefs d’états et souverains t’adoptent

Aujourd'hui tu fais partie de l’europe.

Des flots de visiteurs t’envahissent mais pour la beauté de ton architecture.

Ton tourisme et ta tradition t’ouvrent les portes vers le futur.

Bernard Perez.

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Privas préfecture du département.

Ton camping traversé par L’ouvèze tantôt torrent.

Perché au sommet d’une colline.

La vallée tu domines.

Capitale du marron.

Producteur de fromage de chèvre le Picodon.

Nous nous délectons de ce met comme des ogres.

Ton parc animalier de Paugres.

Tes gorges profondes et sinueuses.

En kayak nous les descendons entre les falaises majestueuses.

Les rapides et la végétation andéliques.

Les plages et baigneurs dans une eau limpide.

Le Mont Gerbier de Jons source de la loire.

De son sommet les véhicules et visiteurs ne sont pas plus gros qu’une poire.

Son sommet culmine à 1551 mètres.

Dans tes montagnes les bovins libres vont paitres.

Tes grottes préhistoriques.

Ces peintures rupestres et antiques.

Les cavernes parfois profondes et vertigineuses.

Patrimoine venu des temps anciens ou moyenâgeux.

Vallon Pont d’Arc creusé dans la roche.

Par une rivière enragée besogne comme une pioche.

En période hivernale ce cour d’eau nommée Ardèche.

Tumultueux, personne ne s’approche ni pêche.

La beauté de ce lieu s’affiche par sa faune et flore sauvage.

Où l’industrie galopante n’a pas encore fait de carnage !

Il est agréable de se promener sur le col de l’escrinet.

Splendide l’hiver parce que très enneigé.

Bernard Perez.

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Descendants des dinosaures.

Certain d’entre eux sont carnivores.

Qui aurait pu croire que la petite mésange bleue !

Avait des ancêtres au tempérament de feu.

Le merle siffleur.

Attire ses proies en chantant avec ardeur.

La pie voleuse.

Pour dérober un œuf dérangeait les mères couveuses.

L’aigle avec son regard perçant.

Scrute du haut de son perchoir l’horizon.

Le coucou fainéant et peureux.

Vide les nids au profit de ses Å“ufs.

Le moineau qui couve sous nos toitures.

Par de multiples rotations pour ses petits va chercher de la nourriture.

L’hirondelle venue des pays chauds.

A élu domicile dans nos granges qui lu sert e manteau.

Au moment du sevrage

Amènent à ses oisillons vers et sectes

Attisent la curiosité des vaches par leurs passages.

Le beau serin gracieux nous émerveille.

Par son chant mélodieux sans pareil..

Le martin pécheur à l’affût au bord des ruisseaux.

Digne d’un plongeur attrape les poissons qui frétillent au fond de l’eau.

La perdrix grise les champs se tapit.

Ainsi évite le renard d’un œil averti.

L'hiboux, du haut de sa branche le soir hulule.

Guette les petits rongeurs dans le sous bois pullulent.

Le coq du haut de la meule de foin s’étire d’un chant orgueilleux.

La multitude de tous ces roucoulements et sifflements mélodieux.

Egaient et réveille la campagne dans la joie et l ‘insouciance.

Au loin passent des chevreuils gracieux.

A toute cette beauté le poète en est conscient.

Bernard Perez.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...