vers libre

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D’une rivière à un pont

Je veux fermer la porte
Aux douleurs du passé,
Celles qui sont ternes et sans couleur,
Celles des drames et des rancoeurs,
Celles qui nous insupportent
Et qui viennent nous hanter.
Ces mauvaises relations qui apportent
Des larmes, joues mouillées et coeur blessé
Où la confiance en soi et la joie de vivre s’évaporent,
Où le doute, la colère s’installent et nous dévorent…

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Vous ne pouvez pas comprendre,

Et je ferais tout pour que cela reste ainsi !

Cette secrète douleur est mienne, je refuse de l'étendre !

J'endure avec colère vos calmonies et je subis...

 

Je fais des choses dont je ne suis pas fière,

Sans réfléchir, ma tête ailleurs, bien loin d'ici...

Je veux être seule, pour dépasser ma misère !

Qu'importe ce qu'Il dit, les paroles sont éphémères...

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Tu as oublié les plaines fertiles,

Les champs d'oliviers, les plantations d'orangers et les odeurs d'épices.

Tu as délaissé les gazelles à la peau brune et aux regard ardents,

Les étals multicolores, la sérénade des marchands, le soleil éclatant,

L'authenticité et la chaleur de l'hospitalité.

 

Sans un regard en arrière,

Candide et confiant,

Tu as traversé la mer,

Bravé les frontières,

A la recherche d'une vie meilleure.

Pour un bout de papier validant ton identité,

Tu as découvert les ruelles sombres et humides,

La vie grise et monotone,

L'indifférence de ta condition,

La misère et la peur,

Qui comblent les dédales de la clandestinité.

 

Le droit d'exister ne te seras jamais accordé dans cet hexagone,

Aux yeux des autochtones

Tu seras toujours l'Autre, l'Indésirable, l'Inférieur à la peau basanée,

Manipulé et exploité.

Condamné à la vie des ombres,

Tu t'épuises à survivre,

Ton sourire diminue,

Ton regard se voile,

Tes rêves s'écroulent,

Le doute et le désespoirs s'insinuent en toi,

C'est cher payé pour un papier !

Quand Liberté rime avec Clandestinité,

Quand Egalité rime avec Infériorité,

Quand Fraternité rime avec Etranger

L'humanité se trouve, alors,

Bafouée, violée, transformée

En un monstre avide d'individualisme et d'égoïsme

Prônant le capitalisme et l'ethnocentrisme.

A toi, mon ami,

Qui m'a touchée par ton incroyable croyance en la nature humaine,

Ton optimisme et ta simplicité.

Qui m'a ouvert les yeux sur un monde injuste et silencieux,

Sache que ma maison sera toujours un havre de paix

Où tu pourras t'apaiser et te ressourcer;

Et que mon amitié et mes valeurs seront à jamais

Un territoire inviolable par la haine, le racisme et la délation.

 

Mira

 

 

A Web

 

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Ca y est, la tempête est enfin passée...

Cela faisait longtemps que l'orage grondait !

C'est le Chaos dans l'Ollympe sacrée,

Car Zeus et Héra de se disputer ne cessaient...

 

Du sanctuaire vénéré ne restent que les débris

D'heureux souvenirs, errantes et mordibes ombres,

Les ruines d'un ordre uni jonchent le palais détruit,

Est venu le temps de l'equinoxe... et de la pénombre !

 

Telle une âme vagadbonde j'erre parmis les ruines,

Mon coeur se serre à la vue d'une telle implosion,

Aussi soudaine que violente ! Qui mes rêves assassine !

 

Les pierres semblent encore porter les cris de la maison,

Qui hantent mon esprit blessé et mon moral laminent...

Je me recroqueville et j'imagine... peut être à déraison.

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On a grandi cote a cote,passé de longue soirée

Toi, aussi masculin que moi, sur toi j ais pleuré

J ais ris aussi ,avec toi j ais rêvé , eu peur aussi

Et tête a tête , se rassurer ,a personne ne l ais dis

 

Ce soir ,je n étoufferai pas mes cris:je t’aime

Ta chaleur ton odeur,ta douceur de plume

je te rejoint le soir, lourd comme une enclume

Et déteste quant au matin, je te quitte ,blême

 

Ce soir je me moque des langues de vipères

Et toujours j enfouirai mon visage en ton sein

invoque les dieux pour qu’a jamais tu sois mien

Ha mon oreiller vieux et déplumé par la misère

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...