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Écrit par Bapam

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 14 octobre 2010

Création : 15 octobre 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2857

L’aube de ma vie a commencé dans une colonie française.

Issu d ‘une, famille, d’immigrés espagnols en quête de plus d’aise.

Je grandis au milieu de parents aux amours tumultueux

Mon père était sévère et hargneux.

Je devins intrépide et cascadeur.

Je dénichais les pigeons à six mètres de hauteur.

Dans mes actes j’étais inventif.

A ma sœur je lui ai coupé les tifs.

A sept ans je partais en promenade dans les prairies.

Avec les petits Musulmans j’étais en bonne compagnie.

J’entrais dans les enclos, chevaucher les bourricots.

Je partais avec à travers les collines comme un pistoléro.

En 1962 il y eu l’indépendance.

Dans la précipitation nous dûmes entrer en France.

Un long périple nous déposa en moult centres d’accueils.

Logés à Génissiat le propriétaire nous attendait sur le seuil.

Après que mon père nous a rejoint.

A Bellegarde il a trouvé un emploi de maçon.

Ma mère venait de mettre au monde un petit garçon.

A Decines il entre dans l’administration.

Pour un nouveau logement nous déménageons avec une poussette.

Dans la rue ce convoi insolite zigzague et court à sa perte.

Comme des charpentiers avec des copains nous restaurons une barque !

Comme des grands navigateurs nous voguons sur le lac !

Je me rends à des manifestations de motos.

Avec des amis nous partons le matin très tôt.

A 20 ans avec ma 203 je pars en périple.

En Espagne sur la route aux pannes multiples.

Bernard Perez.

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Écrit par Tnowa

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 11 octobre 2010

Création : 12 octobre 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3349

Je croyais vivre dans un monde de paix

Rempli de joie, d’amour et de sagesse

Fait de couleur, de beauté et de richesse

Mais je vis dans mon monde de rêve.

Je pensais que le monde était bon

Qu’il était gentil, agréable et souriant

Mais je me rends bien compte

Que le monde est bête et méchant

Je doute de l’avenir

Je doute du présent

Pourquoi vouloir tant écrire

Lorsque rien n’est dit dedans ?

Le monde est rempli d’incultes

Mais je ne suis que mes insultes

Je me demande encore pourquoi ?

Pourquoi je suis né ici-bas ?

Ces politiciens qui gèrent nos lois

Sans regarder le peuple en bas

Les impôts qui augmentent chaque fois

Et nos artistes qui se fondent dans la masse

Je croyais vivre dans un monde de paix

Un monde fait de beauté et de richesse

Où les hommes feraient la différence

Entre le partage et la concurrence

Je pensais que le monde était bon

Qu’il offrait les valeurs artisanales

Mais ce monde de mondialisation

Est un commerce de bouclier fiscal

Je doute de l’avenir

Je doute du présent

Qu’allons nous devenir

Au fil du temps ?

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Écrit par Bapam

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 14 octobre 2010

Création : 15 octobre 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2705

 

Petite boule de poil noir.

Offerte par ex- petite copine.

Attendri par son gracieux minois.

Un gentil petit chiot je l’ai présenté à ma famille.

Prétextant qu’il resterait nain.

Tous tombent sous le charme.

Jamais tenu en laisse tu te tenais bien.

Tu n’as pas mordu ni fait couler de larmes.

Une année je t’ai emmené en vacance à la mer.

gt;Lors d’une promenade à la montagne.

Tu es blesse à une patte un coussinet ouvert.

Je te soigne paisible tu te laisses faire sans hargne.

A la mer tu te baignes.

De ta patte endolorie tu saignes.

Pris de compassion.

Je refais ton pansement.

Mais dans ma hâte.

Je me trompe de patte.

Sous les yeux amusés.

De l’assistance je suis charrié.

Confus de ma méprise.

Je réitère en assurant de mon emprise.

Satisfait de mon intervention.

Mon chien bouge la queue et aboie d’émotion.

Dans mon rôle d’infirmier.

J’assurais et mon ami guérissait.

Ce fût de belles vacances passées sur la cote d’azur.

Elles ont bien fini sans autres blessures.

Bernard Perez.

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Écrit par haut le coeur

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 9 octobre 2010

Création : 10 octobre 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3546

Au loin,on entend les rires de ceux qui font la fête

Il ne se joindra pas a eux ,on lui a déjà faite

Pendu au bout de sa corde il sèche depuis peut

Le sel a cuit ses chaires ,au plus profond,il pleut

Sur la ville ,les pas se pressent ,la ou il dors

A son pied, ne poussera pas de mandragores

 

Sans respect, on le décroche de sa poutre

Et Sans pudeur on rit ,on passe outre

L heure est au partage,de ce qu il laisse

Certains en bavent , le cœur en liesse

 

Le moment ,pour lui était venu

Le moment ,pour lui d ouvrir le menu

Il était du pays,celui de Bayonne

Brave jambon dons la chaire et bonne