vers libre

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Profitant  de  votre  sommeil  , épanchée  sur  ma  feuille ,

Me  triturant  les  méninges ,  mon  âme  vous  accueille .

Afin  que  mes  écrits  s’égaient  de  vos  richesses ,

Ma  plume  se  délie  en  joie  enchanteresse.

 

 

 

La  lune  silencieuse  étend  ses  fines  lueurs ,

Zélée  à  taquiner  le  soleil  qui  paresse ,

En  rêves  parfumés,  en  radieuses  promesses,

Je  me  laisse  envahir  par  sa  douce  tièdeur .

 

 

 

Je  cueille  des  bouquets  de  phrases  que  je  lance ,

Dans  mon  jardin  de  vers  où  fleuris  le  silence ,

Et  piétine  en  solo  ,  la  fleur  de  ma  souffrance ,

Qui  s’agite  éffrontée  dépourvue  de  fragrances .

 

 

 

J’invente  sans  répit  des  mots  doux  nougatines ,

Sous  la  lune  préssée  que  la  nuit  se  termine  .

J’insuffle  ma  tendresse ,  au  fond  de  vos  mémoires ,

Pour  chasser  vos  chagrins  qui  s’acharnent  à  pleuvoir.

 

 

 

Les  mots  s’emboitent  au  hasard ,  en  étrange  farandole,

Où  exaltent  des  torrents  d’enivrantes  senteurs ,

Enfiévrées ,  emportées ,  les  consonnes  en  sont  folles ,

Entraînant  les  voyelles à  valser  leurs   couleurs .

 

 

 

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Immense étendue bleue.

Ton horizon se confond avec le ciel nuageux.

Tu as toujours fasciné les hommes

Mais la peur les tenaille par des monstres tapis dans l’ombre.

D’abord sur des frêles embarcations puis sur des paquebots.

Avec leurs machines de bois et de fer se promène sur ton dos.

Les dauphins accompagnent les navigateurs.

Les fonds marins émerveillent les plongeurs.

Parfois harassés par la tourmente.

Les éléments se déchaînent et ta colère augmente.

Les marins dans leur coquille de noix, sur ton dos sont ballottés.

Alors sans défense et apeurés de vagues en vagues sont balancés.

Tes plages au sable blond, chaud et fin.

Les estivants viennent te voir et font barboter leurs bambins.

Toi tu restes stoïque et sereine.

A toute cette invasion humaine.

Les hommes dans leur naïveté.

Souillent et te polluent sans aucun respect.

Pour se nourrir ils tirent le fruit de tes entrailles.

Ils raclent et traquent le fond pour de nouvelles trouvailles.

Toi, qui à la nuit des temps.

A signé un pacte avec les continents.

Pour le partage de l’espace.

L’intervention néfaste de l’homme a provoqué la fonte des glaces.

Tu es déçue par le comportement de certains fortunés.

Petit à petit tu grignotes le berceau de l’humanité.

Sur cette planète au milieu de l’espace.

L’homme abuse de sa notoriété, oublie sa place.

Bernard Perez.


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Elu par Dieu poumon de la terre.

Tu recharges en oxygène l’air.

Ta faune et ta flore sont riches et somptueuses.

Tes grands arbres à la cime majestueuse.

Tu abrite des petits hommes qui se nourrissent de tes fruits.

Tu renferme en ton sein des secrets et cités englouties.

Des bûcherons à coup de tronçonneuse te mutilent.

Ils coupent des essences rares qui partent en exil.

Ils creusent des puits en ton sol.

Te pénètrent profondément à la recherche du pétrole.

Creusent ton ventre pour des pierres précieuses.

Pour leur goût du trophée ils tuent par bêtise envieuse.

Pauvre de toi l’homme te gangrène.

Toi sans cesse aux quatre vents tu jette tes graines.

Au hasard des courants d’ait, elles se sèment.

Elles reconquissent du terrain et elles germent

Ta surface rétrécie comme peau de chagrin.

Ta mutilation augmente de matin en matin.

Par des pluies torrentielles ton sol est lavé.

La pollution de pétrole souillé terre et marais.

Forêt qui jadis était vierge.

Aujourd'hui rongé, tu tombes dans un piège.

Ton inexorable recul favorise la fonte des glaciers.

Le réchauffement, la couche d’ozone attaquée.

Enfin les états prennent consciences.

Pour que la tendance s’inverse, il faudra de la patience.

Hommes du monde avec la planète redevenons amis.

Ou celle-ci nous détruira sans remord ni souci.

Bernard Perez.

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Tu fus édifié par les romains.

Dans ton enceinte il y eu tortures et sacrifices humains.

Les notables organisaient de grandes fêtes. .

Sur la piste combattaient hommes et bêtes.

Des combats sanglants entres gladiateurs.

Les hommes s’affrontaient tenaillés par la peur.

Il y eu aussi le sacrifice des chrétiens.

Dévorés par les fauves et sauriens.

Aujourd’hui nous ne sacrifions plus nos congénères.

Mais le lieu des fortunes il génère.

Des comédiens font leur spectacle.

Devant un public fasciné par l’oracle.

Les taureaux sont menés sur la piste.

Les spectateurs acclament l’artiste.

Le picador à son tour entre en scène.

Tel un rituel sur ce lieu où la mort règne.

Lui et sa monture se met face à l’animal.

Il l’appelle le provoque avec son cheval.

Le taureau énervé par ce pantin qui s’agite.

Le charge, le cavalier de sa lance le pique.

Entre ses épaules ce pieu acéré se fige profondément.

Malgré la douleur il le repousse énergiquement.

C’est là qu’apparaît le toréador les banderilles en mains.

Sur le dos lui accroche, l’animal gêné se secoue en vain.

Il cache son épée sous sa cape et entame une danse qui mène à la mort.

Le quadrupède enragé et meurtri par la douleur baisse la tête et court vers son sort.

Après plusieurs charges, la mort réclamée par la foule.

D’un coup fatal aiguillonné au cœur, l’animal s’écroule.

Fier de son exploit le toréador lui coupe une oreille.

Dans un incommensurable repos le taureau sommeille.

Mais la lutte ne fût pas loyale et égale.

L’animal piqué à mort par le cavalier, était déjà dans le râle.

Benard Perez

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Assis dans le noir, sur le sol,

Sale , de sa modeste baraque:

Adossé a son mur, il craque .

Une allumette s embrase,auréole,

Ses yeux qui s enflamment ,

Quand son âme se damne

Et l’obscurité, soudain s évanoui ,

Devant cette odeur acre d enfer.

Il n a pas gémis, brûle ses chaires;

Regard vague, vague a l âme, il ouie,

La complainte de sa peau ,le soulage.

Une dizaines déjà , jonchent le carrelage,

Et plusieurs constellations ,

Sur son bras on pris position

il maîtrise,parfaitement cette douleur.

La vrais ,est c elle qui vient de l intérieur

Il ne la voit pas ,mais il en sent les cicatrices ,

Profondes qui l immisce dans cet abysse.

Une étincelle jaillit , humeur de souffre;

Plus qu une tête rouge, il souffre

Il prend une profonde respiration

Suffoque; dernière illumination

Cette fois la lueur est plus forte

La flammèche grandi et escorte,

la nuit , que les pompiers ont mit;

Pour en éteindre l incendie

Une , n a pas survécu sans flamme

L autre , a périt dans les flammes

Mordue par le froid de l hiver

Dévoré ,par le feu de l enfer

Ainsi s achève ce jeu d allumettes russes

 

 

 

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...