vers libre
Juste
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- Écrit par Sophie, la Vie.
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Tant de choses à dire
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- Écrit par clodes
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C'est pas parce que le soleil est haut
Que ça rend toujours les gens heureux.
Quand la liberté courbe le dos,
Ca les empêche de devenir vieux.
Il y a tant de choses à dire,
Il y a tant de choses à faire,
Avant que de mourir,
Avant... de se taire
Il y a tant de choses à dire,
Il y a tant de choses à faire,
Avant... de partir
Et de quitter cette terre.
Moi, je croyais que les bateaux,
C'était fait pour prendre la mer.
Eux sont montés sur vos rafiots,
Mais c'était pour fuir leur terre.
Vous les avez poussé, au fil de l'eau,
La mer a chaloupé leurs desseins.
Vous vous êtes passé leurs maux,
Bateliers d'un clan, sans destin.
Un jour viendra où l'Amour tuera la haine,
Quand la paix étouffera la guerre,
Alors ils courront, à perdre haleine,
Comme des enfants vers leurs mères.
Le temps des feuilles mortes.
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- Écrit par Bapam
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Jour religieux de Toussaint.
Associé à tort à nos défunts.
Ce jour est dédié aux apôtres et tous les Saints.
Ce jour de recueillement le temps est opportun.
Sous une pluie incessante.
Commence le balai des chrysanthèmes.
La mine, défaite les pèlerins s’agenouillant.
Devant l’ultime demeure de l’être aimé.
Ce jour là même le temps se prête aux circonstances.
C’est alors que sur ce lieu de repos.
Apparaît la palette du peintre dans Sa magnificence.
Ils sont courbés par le poids du chagrin porté sur leur dos.
Malheureusement certaines sépultures.
Abandonnées sans amour persistent dans le temps qui dur.
D’autre le temps d’une journée.
Apaise et rassurent les cœurs endeuillés.
Pauvre de moi frappé par le destin.
Touché au plus profond de mes entrailles.
Je compatis et près à tendre la main.
A consoLer une jeune fille que la douleur tenaille.
Dans ce bas monde c’est dans la mort que nous sommes tout égaux.
Nous reposons serins dans nos oripeau.
La preuve en est qu’aucun d’entre eux n’est revenu.
Notre vie misérable est baignée par la pluie de leurs larmes tombées des nues.
Cimetières du monde entier.
Par ce jour de souvenir sursaute dans ses allées piétinées.
Après ce bouillonnement de visites retrouve sa quiétude .
Il s’endormira en silence dans sa solitude.
Bernard Perez.
Coeur brisé
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- Écrit par jean jacques blanc
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À un cœur brisé
Le vent glacé décent de la montagne
Un grand rideau de neige tombe du ciel
Il n'y a plus de blé d'or dans les vastes campagnes
Les rivières immobiles qui traversent les bois sont gelées
Ton cœur. Belle amie. ressemble à cette nature morte
Qui glace le sang de ton âme défunte
Et ton langage ne voyage plus au pays de l'amour
La lumière du soleil ne brille plus dans tes yeux qui sommeillent
Et le doux chant des oiseaux ne résonne plus à tes oreilles
Une heure, un jour, une année, une éternité
Belle amie. dans ce beau mausolée de marbre
Le visage du bien aimé repose dans une coupole d'or
Il a gravé dans ton cœur des mots d'un amour fou
Et tu restes l'esclave des chaînes de ta mémoire
Où se balance l’encens de ce bel encensoir
La belle époque.
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- Écrit par Bapam
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Où les femmes fumaient, s’habillaient à la garçon
Sortaient du carcan de l’esclavage
Dans un élan de liberté et de sevrage
C’était le balbutiement de l’air industrialisé
Le début de la voiture motorisée
La joie de vivre et les fêtes dans les guinguettes
Sur le bord de Marnes les retrouvailles à la buvette
Les somptueux bals musettes
L’entraînante java, l’enivrant tango
Les amoureux s’éclipsaient dans une silhouette fluette
Les promenades nonchalantes en Torpédo
La mode évoluait dans la légèreté
Les dames bravaient les tabous
Elles tenaient tête et s’émancipaient
Sur les champs élysées se pavanaient avec leur toutou
C’était le temps des chapeaux de paille
La môme Piaf chantait padam bpadam
La jeunesse chahutant les cheveux en bataille
Les mentalités changeaient et prenaient du charme
Pour veiller à la sécurité de cette masse bouillonnante
La légendaire brigade du tigre
Préservait les égarés dans la tourmente
Commissaire Valentin sermonnait les pitres
La bande à Bonnot habile cambrioleur
Détroussait les bourgeois aboyeurs
Le fidèle et courageux cheval détrôné
Par une impétueuse voiture aux allures erronées
Puis arrive la première guerre mondiale
Avec ses tranchées comme des cicatrices souillées
Où règne la souffrance sous la mitraille !
L’emblème de ces soldats était le bleuet
Bernard Perez.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...