vers libre

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Juste

Sage et large univers
Ramenant à nous le JUSTE qui ère
Parfois un petit temps
...Un délicat tourment.

Petit goût de liberté
Que cette nouvelle de justice
Transition de renouveau
Que ce doux prémisse.

 

SC

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C'est pas parce que le soleil est haut
Que ça rend toujours les gens heureux.
Quand la liberté courbe le dos,
Ca les empêche de devenir vieux.

Il y a tant de choses à dire,
Il y a tant de choses à faire,
Avant que de mourir,
Avant... de se taire

Il y a tant de choses à dire,
Il y a tant de choses à faire,
Avant... de partir
Et de quitter cette terre.

Moi, je croyais que les bateaux,
C'était fait pour prendre la mer.
Eux sont montés sur vos rafiots,
Mais c'était pour fuir leur terre.

Vous les avez poussé, au fil de l'eau,
La mer a chaloupé leurs desseins.
Vous vous êtes passé leurs maux,
Bateliers d'un clan, sans destin.

Un jour viendra où l'Amour tuera la haine,
Quand la paix étouffera la guerre,
Alors ils courront, à perdre haleine,
Comme des enfants vers leurs mères.

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Jour religieux de Toussaint.

Associé à tort à nos défunts.

Ce jour est dédié aux apôtres et tous les Saints.

Ce jour de recueillement le temps est opportun.

Sous une pluie incessante.

Commence le balai des chrysanthèmes.

La mine, défaite les pèlerins s’agenouillant.

Devant l’ultime demeure de l’être aimé.

Ce jour là même le temps se prête aux circonstances.

C’est alors que sur ce lieu de repos.

Apparaît la palette du peintre dans Sa magnificence.

Ils sont courbés par le poids du chagrin porté sur leur dos.

Malheureusement certaines sépultures.

Abandonnées sans amour persistent dans le temps qui dur.

D’autre le temps d’une journée.

Apaise et rassurent les cœurs endeuillés.

Pauvre de moi frappé par le destin.

Touché au plus profond de mes entrailles.

Je compatis et près à tendre la main.

A consoLer une jeune fille que la douleur tenaille.

Dans ce bas monde c’est dans la mort que nous sommes tout égaux.

Nous reposons serins dans nos oripeau.

La preuve en est qu’aucun d’entre eux n’est revenu.

Notre vie misérable est baignée par la pluie de leurs larmes tombées des nues.

Cimetières du monde entier.

Par ce jour de souvenir sursaute dans ses allées piétinées.

Après ce bouillonnement de visites retrouve sa quiétude .

Il s’endormira en silence dans sa solitude.

Bernard Perez.

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À un cœur brisé

Le vent glacé décent de la montagne

Un grand rideau de neige tombe du ciel

Il n'y a plus de blé d'or dans les vastes campagnes

Les rivières immobiles qui traversent les bois sont gelées

Ton cœur. Belle amie. ressemble à cette nature morte

Qui glace le sang de ton âme défunte

Et ton langage ne voyage plus au pays de l'amour

La lumière du soleil ne brille plus dans tes yeux qui sommeillent

Et le doux chant des oiseaux ne résonne plus à tes oreilles

Une heure, un jour, une année, une éternité

Belle amie. dans ce beau mausolée de marbre

Le visage du bien aimé repose dans une coupole d'or

Il a gravé dans ton cœur des mots d'un amour fou

Et tu restes l'esclave des chaînes de ta mémoire

Où se balance l’encens de ce bel encensoir

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C’étaient les années 1900

Où les femmes fumaient, s’habillaient à la garçon

Sortaient du carcan de l’esclavage

Dans un élan de liberté et de sevrage

C’était le balbutiement de l’air industrialisé

Le début de la voiture motorisée

La joie de vivre et les fêtes dans les guinguettes

Sur le bord de Marnes les retrouvailles à la buvette

Les somptueux bals musettes

L’entraînante java, l’enivrant tango

Les amoureux s’éclipsaient dans une silhouette fluette

Les promenades nonchalantes en Torpédo

La mode évoluait dans la légèreté

Les dames bravaient les tabous

Elles tenaient tête et s’émancipaient

Sur les champs élysées se pavanaient avec leur toutou

C’était le temps des chapeaux de paille

La môme Piaf chantait padam bpadam

La jeunesse chahutant les cheveux en bataille

Les mentalités changeaient et prenaient du charme

Pour veiller à la sécurité de cette masse bouillonnante

La légendaire brigade du tigre

Préservait les égarés dans la tourmente

Commissaire Valentin sermonnait les pitres

La bande à Bonnot habile cambrioleur

Détroussait les bourgeois aboyeurs

Le fidèle et courageux cheval détrôné

Par une impétueuse voiture aux allures erronées

Puis arrive la première guerre mondiale

Avec ses tranchées comme des cicatrices souillées

Où règne la souffrance sous la mitraille !

L’emblème de ces soldats était le bleuet

Bernard Perez.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...