Vraiment pas dans la liste

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

 

 

 

Le vent mordait à pleines dents;

le grand chêne était capitaine,

les nuages soldats prussiens.

Face à eux, sur tes deux mille ans,

et empereur; et fantassin,

je n'avais peur d'aucun prussien.

 

Mon empire était un rocher

sur un océan de violettes

d'où à mains nues j'allais braver

les plus féroces des tempêtes.

 

Les vents se firent alors plus calmes,

les nuages moins menaçants,

le chêne était en quarantaine.

Sous la torpeur brise et cigales

chantaient des mots plus rassurants

que ceux de l'odieux capitaine.

 

Mon empire était un regard,

l'océan le pourtour de lèvres

qui éveillaient en moi l'espoir

d'apprivoiser un coeur en fièvre.

 

Le vent refit marche en avant,

sur le grand chêne souverain

défilaient des prussiens géants.

Face à eux, sur tes deux mille ans,

j'étais fantassin peu enclin

à livrer un combat dément.

 

Tu te fis alors île D'Elbe

sur un océan en tempête;

tu te fis alors île D'Elbe

sur un océan de défaites.

 

Le vent me mrod à pleines dents,

le grand chêne ignore mes peines,

les nuages s'en moquent bien.

Face à eux, sur tes deux mille ans,

je vogue coeur et âme en berne

sur des courants bien incertains.

 

Mon île D'Elbe, mon rocher,

sur cet océan en tempête,

mon île D'Elbe, mon rocher,

quand reverra-t-on des violettes?...

 

Lalain

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

 

Au nom de la liberté

De toutes les libertés

 

Cherche poétesse

Nom de code, Clara Zetkin

 

Ordre de mission

 

Celle d’être apte et prête

A tout moment

A dévorer par les mots

En extraterrestre , envahisseuse avertie

 

La connerie

Toutes les conneries infâmes

Qui infestent notre planète

Si bleue dans ses envies

 

Mardi 12 janvier 10

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

 

Ma vie dense de délires

A peut- être été une mission inimaginable

 

Celle d’agent de liaison

Entre l’ancien et le nouvel espace-temps

Ayant finalement anéanti un ennemi de très haut

Avec une pléthore d’artistes sidéraux

 

En bas, j’avance en saurien inassouvi

En albatros prêt à repartir

Dans les éthers de la délivrance

 

Sachant me tapir en révolutionnaire accompli

Qui établit son PC

Dans un endroit juste et secret

 

Et en poète qu’il s’agit absolument d’identifier

 

Mon existence de fou et de rebelle

S’achève et continue

Quand en agent de liaison

 

J’assumerais entre autres

La fonction d’interprète

D’un monde mythique et inconnu

 

 

 

 

 

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

 

Etant prêts à intervenir

A tout moment

 

Nous artistes américains

Avons pour but

D’infiltrer amoureusement Roubaix

Ville périlleuse et repérée

A cause de ses démons concrets

Et de son étrange authenticité

 

Située dans le Nord de la France

Avec ses cent mille habitants

Qui aiment aborder

Depuis la plaine des Flandres

Faussement amoindrie

La joie cocasse et savoureuse des bières belges

Dans des virées sauvages

Où on oublie la misère

 

Quant à moi

Poète du centre ville

Où mon amour s’est barricadé

J’attends leur visite géante

Humble et impressionné

Quand ils désirent impressionnants

Un cœur intégral qui palpite désormais

Aux accords intensifs de leurs passions

Dans un réel rêveur qui s’avance

Plus fort pour une fois

Que les bonds intrépides

De l’imaginaire le plus puissant

 

Et c’est pourquoi

En réfractaire souvent solitaire

Avec une arme exquise

Qui personnalise ma liberté

J’anticipe impatient et bousculé

Un débarquement prochain

Qui sera noble et digne

Chargé de relever un enfer fardé

Où croupit comme dans une larme stagnante

Une réalité brute et éplorée

 

Et c’est alors que dans l’énergie d’un humour guerrier

 

Je lance à travers ma cité

Non à l’impérialisme américain

Même quand il tend la main

 

Car j’ai cette certitude comme peut-être

D’autres roubaisiens

Initiés par de trop sombres habitudes

 

Qu’ils seront là pour nous sidérer

Nous faisant crouler

Sous une avalanche dangereuse de baisers

Dans un bonheur total

Enfanté par le jamais vu

D’un poème en tous poings absolu

une Amérique parée

Du souvenir d’une certaine Marylin déclamera

Bouffée par l’émotion

 

Nous artistes américains

Sommes venus à Roubaix

Pour identifier le corps d’esprits inquiétants

Mais si salutaires

Qui s’alimenteraient d’une potion magique

Pour résister à un ordre délétère

Cet ordre brisé par tant de bonnes manières

Et par la force surhumaine d’une ville autrefois ouvrière

 

Et autour de moi

Un aigle tournoie

Envoyé par un peuple allumé

Par la volonté d’une victoire

Et pourquoi pas par un de leurs rocks frais et rédempteur

 

Mardi 12 janvier 2010

 

 

Et au loin dans un rêve encore lointain

Dans une idylle à l’américaine

 

Une foule d’artistes trop émotionnés

Confesse dans un espoir convulsionné

 

Nous poètes des United States

Devons impérativement

Atteindre Roubaix

Cité aux trop grands mystères

Dans lesquels des initiés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 


 

L’univers poétique

Dans son mouvement ample et idéal

M’a aussi donné cette mission :

 

Réprimer en douceur les fachos

De tous poils et de tous bords

Qui veulent encore et toujours infester

Toutes nos mers de la tranquillité

 

J’aurais alors comme idée

De les endormir

Avec l’alchimie parfois vicieuse de la vie

Et de les mener

Devenus sages et infantilisés

Souvent à leur insu

Vers le terme inespéré de leur instinct haineux

Dans une sorte de Jurassik Park

Où transformés en volumineux brontosaures

Ils pourront à leur aise brouter

Une herbe haute et grasse

Dans une prairie verte et paisible

Vaquant dans un repos inoffensif

 

 

 

La tâche s’annonce difficile

Mais ce n’est pas impossible

Car il y a un point commun

Quand on y réfléchit bien

Entre les brontosaures et les fachos

La si petite taille de leurs cerveaux

 

Mais croisons les doigts

Car certains trop épris

Du carnage de leurs idées mortifères

Muteront en tyrannosaures sanguinaires

Qu’il faudra mettre à l’écart bien loin

Dans l’enclos fermé de leur brutalité

Pour sécuriser l’ère nouvelle de nos libertés

 

Et un univers fluide et décontracté

Dans son tact et sa légèreté

Protège toujours mes pas

Quand

Cette mission délicate achevée

 

Il me sera enfin possible de t’aimer

 

Lundi 11 janvier 2010

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...