Vraiment pas dans la liste

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Christ solaire

Christ solaire Yeux violets cramoisis Beauté qui me transit

Epiphanie de l’Esprit à mon regard qui se soucie

A mon cœur de corolle mauve que ta Parole sauve

A mon calice d’Or enveloppé de pétales roses !

Ô toi qui bois le calice dans ta gangue de silice

Tes stigmates noirâtres au cœur pourpre m’irritent

Je déchiffre ta lumière aux orbites avec délice

Et je lis les caractères de ton Âme telle une visite !

Amandier en pluie Quel Or est ta Nuit ?

Lune que je chéris comme un éclat qui luit Séléné !

Je t’aime comme une Vierge de miséricorde

Ton chant doux et plaintif pleure à mon cœur tel une corde !

Et toi Christ au cœur de diamant, de rubis et de saphir

Tu te taris, te nécroses sous l’empire

De la détresse et de la tristesse du Pire

Dans ton écrin de nacre qui soupire !

Tes mains d’émeraude sont entourées d’un gaz

Qui flétrit ceux qui le respirent

Et ton élévation est une Anabase

Toi le Fils qui es sur la cime de l’Ouïr !

Zeus ! A l’éclair et la foudre comme une topaze

Diaprée comme des lettres de feu

Au centre de l’Univers et des Cieux

Tu te penses en la Femme et la Femme s’évase !

Dieu, tu réfléchis sa lumière blanche telle la neige

Tes gemmes recomposent la lumière du prisme

Satan, c’est lui le grand Schisme

Mais au-delà des monts règne le Sage d’Ephèse !

La Terre est ronde comme une toupie qui s’égare

Redonnez-lui sa couronne de joyaux rares

Tout tourne rond pourvu que l’on lève les yeux

Vers les sommets où la sphère étoilée se meut !

Claire d'Orée

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C’était une journée comme on en voit peu

Pas un nuage ne se profilait à l’horizon

Juste la mer, les mouettes et le ciel bleu

Pourtant ce n’était pas la belle saison

 

Au bout de la jetée dominait un phare

Comme surgissant des hautes vagues

Majestueux, tout blanc rayé de noir

Je le regarde et mon esprit divague

 

Aujourd’hui je le vois différemment

Je ne saurais vraiment dire pourquoi

Mais il est si haut dans le firmament

Qu’il arrive à me faire peur parfois

 

Dans le silence malgré les remous

Un grondement se laisse entendre

Ce n’est qu’un simple petit coucou

En un éclair je viens de comprendre

 

Il approche la queue en l’air, le nez en bas

Prenant pour cible le grand phare

Il semble mener un véritable combat

Dans le ciel devenu soudain blafard

 

Dans un dernier effort, une pirouette

Le fait d’un coup reprendre les airs

Je suis clouée au sol, stupéfaite

Quand dans un sursaut, il accélère

 

Le voilà qui s’éloigne à présent

Je le regarde tout abasourdie

Je le voyais déjà s’écrasant

Sur le pauvre phare et j’applaudis

 

Quand je reviendrai sur la jetée

Je ne pourrai m’empêcher de revoir

Ce petit coucou et son agilité

À épargner par bonheur le grand phare

 

 

 

Phare Oleron Po2me phare

Phare de Chassiron. Ile d'Oleron

Merci à Tom pour son aide

 

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Que fais-tu là mon fils,

Assis par terre parmi tes édifices,

Tes autos et ton garage,

Racontant tes bavardages.

Pourquoi ne parles-tu pas,

Pourquoi tous ces mots parlés si bas,

Seul dans ton petit coin,

Pourquoi serres-tu tes petits poings.

J'ignorais alors que, dans ta dysphasie,

Le temps n'existait pas dans ta vie,

Pour comprendre les choses,

Tu devais apprendre à petites doses.

Tu voulais tout savoir, tout explorer,

Tu devais toucher et essayer,

Tout défaire pour reconstruire,

Afin de comprendre pour mieux rebâtir.

Enfant curieux, enfant furieux,

Oui, j'ai le coeur gros, car j'ai fait de mon mieux,

Pour t'apprendre les couleurs de l'arc-en-ciel,

Que tu oubliais en quittant le ciel.

Mais, mon fils, tu as un cadeau unique,

Une touche magique, née de ta grande logique,

La magie de tout réparer,

De tout remonter, de tout faire marcher.

Alors, je te dirai quand ce sera Noël et ta fête,

Et tu répareras tous mes casse-têtes,

Je te rappellerai l'heure,

Pendant que tu programmes mon ordinateur.

Je t'expliquerai tous tes travaux,

Pendant que tu répareras mon auto,

Je respecterai tes limites uniques,

Car elles ont fait de toi une personne magnifique.

Ce poème est dédié à mes deux enfants, maintenant adultes, qui on passé à travers le calvaire et l'enfer des écoles du Québec malgré leur dysphasie; je les admire beaucoup !

Bionique

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Sous un ciel menaçant en forme de sein bâtard
Que le petit vin mesquin des amphores évite
Naquirent deux êtres dans le plus grand secret
Sous le regard fragile de la lupa protectrice

Les êtres tètent et n'aspirent qu'à la mamelle sage
De leur louve et à la liqueur du jeune âge

Et c'est à l'ombre fraiche des vignes sauvages
Que les bouches de carpe, en "O" indécents
Rêvent aux excès de tous les Bacchus en âge
D'imiter les désirs gourmands des plus grands

Les êtres se déchirent , ou se libèrent , et pensent alors
Au Bacchanales des coeurs , comme un trésor

Viennent alors les cornes , d'abondance honteuse,
Qui s'accompagnent du rire hilare des satyres
Ceux qui chavirent devant les formes houleuses
Et qui vous entraînent dans leurs navires

Les êtres séduits par l'érotisme amer des hypocras
Ont oublié que la picrate de guerre laisse des traces

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Douce immuabilité

Aucun bruit n’est perceptible

Si ce n’est qu’une fine brise dans ce houx majestueux.

Le lointain se fait chaleureux

D’un ton crème doré

Contrastant la noirceur des arbres régnant sur le domaine.

Les cheminées en forme de maisonnettes

Ne sont pas allumées, la douceur de ce premier jour de l’an s’en passe.

Une pause dans le temps…

En cet instant.

Un silence, une beauté…

Un bien-être se ressent.

Un frisson de bonnes résolutions

De tous les êtres résonne en chacune de mes cellules.

Une harmonie complète de la faune et de la flore.

Les nuages même se font paisibles, peu nombreux et lointains.

Les cieux laissent passer une lueur blanchâtre ravivant le moral des uns et les projets des autres.

Ces autres qui nous sont amis ou non forment qu’un avec nous-même.

Une paix sans pareil se dévoile.

Les mots se font rares…

Mais la sensation de bien vivre cette pause de douceur accordée par l’univers est bien là.

Mon souhait unique en ce jour qui peut être considéré comme sacré est :

Que ce sentiment interne et externe à la fois se propage en chacun.

Que madame Sérénité et Monsieur Bonheur

Vous inondent peu à peu vous et vos proches

Assurant une santé certaine,

Des rires aux éclats,

De la motivation, des passions chaque jour qui passe

Et tout ce qu’on peut souhaiter de meilleur pour chacun d’entre vous.

SC 1er janvier 2010

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...