Détails

Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 16 février 2010

Création : 17 février 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2216

 

 

Je suis poète

Donc libre et illimité

 

Et je peux ainsi aller vers mon espace

Qui ne sera plus cette amante suppliciée

 

Je suis un homme

Donc comme tous les hommes

Je connais mes limites

 

Mais comme j’ai détruit les barreaux

De tant de prisons

Qu’elles soient immenses ou minuscules

Qu’elles soient la raison d’état ou celle d’un dieu

 

En poète invaincu

Je vole pour toujours illimité

Vers un univers de beauté

Que j’ouvre et que vous ouvrez

 

Car vous aussi

N’oubliez pas

Vous devez être libres et illimités

 

mercredi 17 février 2010

 

 

 

 

 

 

Détails

Écrit par Gilbert

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 15 février 2010

Création : 16 février 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3755

Une place vide

Sur l'épaule d'un homme

Une place vide

C'est presque un peu comme

Une petite mort

Plus aucune ride

Au visage des femmes

Larmes insipides

Aux plaies fermées des âmes

Plus personne n'a tort

Plus aucune raison

Juste une place vide

Dans la grande maison

Juste une place vide

Signe de mauvais sort

Une place vide

Les larmes s'évaporent

Une place vide

La tête qu'on adore

Ne s'y peut plus poser

 

Les gens n'apprécient pas

Les places laissées vides

Puis le temps pas à pas

Va vers un futur aride

Avenir apaisé

Brûlé presque trop vite

Laissant des places vides

Sur une épaule étique

Les hommes sont stupides

Seule la mort a… osé

 

Poème tiré du recueil L'homme dispersé

Gilbert MARQUÈS

Détails

Écrit par Viquier

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 16 février 2010

Création : 17 février 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2809

Disait une voix grave " Tous les chemins mènent à Rome"
Certes , la cité au loin offre ses cuisses tièdes 
Comme mille cieux aux Atlas épuisés , mais un cœur d'homme
Règne en cette ville , que des bras blanc et tendres d'italiennes 

S'affairent à porter, comme la chatte porte le fragile chaton
Ces chemins rejoignent un peuple passionné , un vent d'une allégresse
De printemps , pareil à un Colisée en flamme , qui emporte avec déraison 
Des hommes et des femmes , des morts et des plaintes , des cabots et des Déesses

Tous n'ont de corps que l'enfant de Rodin , robuste perfection , 
silencieuse pierre. Et ces chemins sont pareils à la main de l'artiste 
Qui dans sa bonté caresse le néant et fait naître l'adoration 
D'un millier de bras et de têtes nues , qui aiment en égoïstes 

Dans un mouvement délirant , semblable à celui des coqs sans têtes
Ces passions s'avancent en grondant , vers le cœur en sang de Rome
Comme l'enfant vers le sein de sa mère , qui n'a connut aucuns pères 

Rome est leur père et détient le Graal qui fait délirer les hommes

Détails

Écrit par Nelly

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 14 février 2010

Création : 15 février 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2670

Lorsque j'étais encore une petite fille

Avec mes frères et soeurs nous allions bien souvent

Nous tenant par la main dans les champs de myrtilles

Nos pieds nus sur la mousse et nos cheveux au vent.

Ah! comme ils étaient beaux les fruits de mon enfance

Doux fruits bleus et sucrés et brillants au soleil!

Nous allions repérer nos talles à l'avance

Et nous glanions ensemble en des gestes pareils.

Les bleuets tombaient drus au fond de nos chaudières

Nous remplissions nos sauts, comme il faut, jusqu'au bord.

Je m'en souviens encore comme si c'était hier!

Devant nous s'étalait un merveilleux décor.

Le soleil tapait dur au temps de la moisson

Et pour nous rafraîchir, étendus sur la mousse,

Nous regardions le ciel, moins bleu que les buissons

Et nous dormions, chacun, un coup, notre secousse.

Enfin quand nous avions terminé la ceuillette

Nos videux et nos sauts remplis de gros bleuets

Nous retournions chez nous dans la maison douillette

Où maman préparait la pâte des beignets.

Ah! je voudrais revivre ce temps de nos vacances

Etre encore une fois cette petite fille

Qui couraint les pieds nus au temps de son enfance

Avec ses frères et soeurs dans les champs de myrtilles.