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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 20 janvier 2010

Création : 20 janvier 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1475

 

 

 

Lors de mon odyssée

 

Dans ce qui fut un conflit invisible et spatial

Qui me marque encore aujourd’hui

 

Un soir

 

Tard

 

Dans un cosmos incohérent et désorganisé

Dans la chute d’un ordre qui se pressentait

Dans lequel de fait

Croulaient toutes formes

De barrières et d’interdits

 

Des êtres mystérieux, vengeurs et résolus

Débarquèrent dans mon environnement

Issus de leurs rêves vainqueurs

 

Enfin calme et sobre

Dans mon périple absolu

 

Suffisamment souriant et détendu

Je me résolus à leur énoncer ceci :

 

Bonsoir espace futur de la délivrance

 

Notre univers est cancéreux

 

Des métastases prolifèrent

A cause d’empires indélicats

Qui prônent par un despotisme sournois et scélérat

La foi dans le seul ego et la soif du profit

En voulant s’étendre vers l’infini

Dans une véritable cacophonie

 

Pour les éradiquer d’un coup

A chaque planète sa complète autonomie

Dans le respect mutuel

La liberté et l’égalité intégrales

 

Non à l’expansionnisme

Avec son racisme et son sexisme

 

Halte à l’argent roi

 

Plus de pouvoir immortel ou éternel

Aux technologies exceptionnelles

Menant à l’ennui qui aliène

 

Oui à l’amour

Car l’amour donne la vie

 

Des baisers fusèrent autour de moi

 

Une poétesse de sa fantastique différence

Que je sentis

Lorsqu’elle d’approcha de moi

 

M’offrit son vertige amoureux

Dans des mots inconnus

Qui me parurent fabuleux

 

Je l’étreignis mentalement

Avant qu’elle ne s’évanouît

 

Et chacun repartit

Dans sa mission

Prêt au combat pour aimer

Mieux et davantage

 

C’était un soir

Il y a longtemps

Dans un délire cosmique

 

Que jamais je n’oublierai

 

En tant qu’artiste qui a certes vieilli

Mais qui résiste encore

Grâce aussi à ce moment intense de féerie

Dans ce qui fut ma vénérable folie

 

 

 

jeudi 31 décembre 2009

 

 

 

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Écrit par lonesomemao

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Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 20 janvier 2010

Création : 20 janvier 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Mon esprit

A été un vaste champ de bataille

Trop souvent incompris

Où enfin

La vie et ses désirs triomphants

Ont planté

Le drapeau gai et flamboyant

D’une quiétude géante retrouvée

 

Doivent rester

Des snipers éventuels

Que des neurones dans un équilibre parfait

Vont s’évertuer

A finalement abattre ou déloger

 

Et mon esprit réhabilité

Pourra bourgeonner

Dans un printemps prémédité

 

Sachant ensuite refleurir passionnément

 

Quand je deviendrai l’homme de mai

Miraculeusement réalisé

Par l’apogée splendide de tes baisers

 

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Écrit par lonesomemao

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Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 20 janvier 2010

Création : 20 janvier 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Hé mec !

Si par hasard

 

Tu te projettes dans le futur

Ou dans un rêve de poète

 

Si tu vas dans les étoiles

 

N’oublie pas

 

Il y en a une

Qui brille plus que les autres

 

Hé mec !

 

Si tu la vois

Approche la et désire la

 

Elle ne demande que ça

 

Pour te désirer à son tour

 

Qui est-elle ?

Peut-être une extraterrestre

Ou une star de ciné

Hé mec !

Où t’es ?

 

Ah t’es là !

Dépêche- toi ! Rentre chez toi !

 

J’ai appris pas mal de choses

 

Elle a été prévenue par des amies

Que tu ne connais pas

 

Et elle t’attend chez toi

Cette étoile qui scintille si fort

 

Hé mec !

C’est ta femme ou ta petite amie

 

Elle doit te dire impérativement

Tout en te taquinant amoureusement

 

Qu’elle sait faire autre chose

Que les petits plats

 

Et qu’une tâche délicate et passionnante l’attend

 

En effet, elle tient à tout prix

A te réinventer

Hé mec , du calme !

 

Ne deviens pas fou tout de suite

 

Laisse lui le temps de se préparer

 

Laisse lui le temps simplement de t’aimer

 

 

Lundi 4 janvier 10

 

 

 

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Écrit par lonesomemao

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Publication : 20 janvier 2010

Création : 20 janvier 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Monsieur Jacques Dutronc

J’applaudis à votre retour

Savamment calculé

 

Quand aujourd’hui

Après tant d’années

Où vous vous êtes protégé

Dans un silence patient et réservé

Avançant sciemment sans faire de bruit

 

Vous faites à votre mode

Votre route 66 des concerts

De concert avec vos 66 ans

Aimant toujours autant parasiter

En anar décontracté

L’univers de la connerie

Dans un cynisme éblouissant

Qui cache mal selon moi

Votre fine émotivité

 

C’est ce qui fait votre classe

Ne l’oublions pas

 

Surtout quand apparemment à l’écart

Semblant ronronner comme vos chats

 

Vous vous autorisez à penser

Et à résister avec le bon vice charmant

De votre personnalité

 

Mais moi en tant que poète

Donc proche et lointain

J’admire quand je peux la deviner votre vie

Même quand elle se corse

Et même quand je suis dans l’obligation

Atteint par un esprit toujours aussi taquin

De vous dire solennel

Détaché et serein

 

Monsieur Jacques Dutronc

 

Vous le provocateur

Vous le blasphémateur

 

Ayant été trop subjugué

Dans mon insouciante jeunesse

Par l’humour léger

Du film de Jean-Pierre Mocky

Un drôle de paroissien

 

Monsieur Jacques Dutronc

J’ai le regret de vous informer

Que si par hasard , je vous vois dans une église

Ou à Notre Dame de Paris

 

Je serai dans l’obligation

En vrai roubaisien pauvre que je suis

De vous fouiller dans un coin

Et de rafler tout votre pognon

 

Mais avec le recul

Je sais que vous n’êtes pas un con

Et que vous savez vous venger

 

Mais sachez que moi aussi

Je ne suis pas un con

Et que je sais mettre des gants

Me souvenant de certains cactus

Que vous aviez interprétés

D’une si brillante façon

Dans un humour piquant

 

Monsieur Jacques Dutronc

 

Et si je vous proposais de régler nos comptes

Car vous porterez plainte à votre manière

Et sans nul doute dans une chanson tenue secrète

Avec votre art corrompu par un malicieux vécu

En réunissant nos rêveries loufoques

Au bout d’un comptoir

Dans la fumée hors-la-loi de votre cigare

Pourquoi pas au café de la gare

Près de l’avenue Jean Jaurès

De cette ville à la discrétion sublime

 

Vendredi 8 janvier 10