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Pour avancer
Dans un très large débat
Qu’il faudra relever
Notamment par la transparence
Et le jaillissement de toutes les démocraties
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Deux choses me viennent
Spontanément à l’esprit
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La vérité et c’est encore plus vrai aujourd’hui
Est une abondance plurielle
Me rappelant qu’il ne faut pas répéter
Le sort tragique qui était le sien
Quand elle était ce verre brisé
Après avoir trinqué à la cosaque
A la mort de l’ennemi
En étant méprisée comme un débris
Et oubliée par l’arbitraire de nos esprits
Que notre manque d’humanité refusa à reconstituer
Préférant se laisser aller à la facilité d’une pensée unique
Mensonge qui falsifie
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Et comme je n’aime pas tuer
Même l’ennemi le plus nazi
Même si je l’ai sans doute fait
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La vérité qui je répète est plurielle
Sera encore un verre brisé
Dont le bruit éloquent
Aura l’apparence et la brillance
De nos éclats de rires
Réunifiés par le même amour de la vie
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Et enfin
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Personne n’a la vérité suprême
Car personne n’est Dieu
Ne confondons donc pas
Nos convictions si légitimes soient-elles
Avec les certitudes nécessaires
Pour avancer sur le sol ferme de nos idées
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Dans le mouvement de nos révolutions
Chamboulées sans cesse
Par le vol de nos raisons
Dans le ciel sombre ou clair de nos passions
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Mercredi 6 janvier 10
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