Vraiment pas dans la liste
Femme voilée
- Détails
- Écrit par lonesomemao
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 2543
Femme voilée
Que mon cœur aborde
Et pourquoi pas au cœur du Moyen-Orient
Laisse-moi te dévisager
Comme un mystère si séculaire
Qui ne pense qu’à rêver
Tes yeux sombres étincelants
Disent ton épouvante
De la guerre et de la misère
Quand dans les diktats de l’argent sale
On souille ta pureté
Mais aussi celle d’un occident
Lui aussi vaincu
Car il n’a plus de lumières
Femme voilée
Tu es tellement secrète
Que des soupirants universels
Dans leurs délires
T’imaginent même
En femme irréelle
Toi
Qui derrière tes remparts
Espères et observes dignement
La fin de l’ère
De tous les tyrans et des violeurs infâmes
Femme voilée
Je devine malgré moi
Ton odyssée féminine
Quand les sirènes de Copenhague
Ou les Vénus de Botticelli
Se solidarisent avec ta poésie
Femme voilée
Tu te prépares sans doute à sourire
A tes amants futurs de l’infini
Et tes yeux noirs malgré eux me disent
Je déplace en douceur mes pensées
Qui bondissent et insinuent
Je suis l’armée des femmes en mouvement
J’aimerais tant être l’amour
Qui va inexorablement vers l’avant
samedi 6 février 2010
Cette suite naturelle qu'est l'amour
- Détails
- Écrit par lonesomemao
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 2618
De retour du communisme sidéral
Où je me suis ravitaillé notamment
Avec l’arme fatale
De baisers invulnérables
Atterrissant mystérieusement
Et tout en douceur
Sur une piste balisée de Roubaix
Ville libérée par l’ampleur clandestine de son art ouvrier
Je me prépare tout en délicatesses
A courtiser et être courtisé
Par l’appétit immense de la capitale de la douleur
De Paris qui bout dans un espoir vainqueur
Je suppose aussi dans une rêverie trop ardente
Qu’une Amérique vaillante et si troublante
Abordera en puissance et en légèreté
Mon destin si singulier
Sans oublier l’Algérie des bleds faussement oubliés
Et d’Alger la blanche vêtue de sa dignité
Qui retentit dans de denses impatiences
Dans son soleil qu’elle offre
En plein cœur dans la fraternité
Alors que la Chine démocratique
Fort timidement
Attend camouflée l’heure de sa délivrance
De toutes les délivrances
Et la Poésie invraisemblable
Si invraisemblable
Comme cette guerre des étoiles
Qui a bien eu lieu
Dans cette suite naturelle qu’est l’amour
Va enfin surgir de son monde secret
Elle sera cette femme libre et éblouissante
Qui pourra enfin vibrer
Pour un homme auréolé par ses souhaits
Et elle songe déjà
A descendre d’un désir trop captivant
Comme pour s’apprêter à saisir et étreindre
Un agitateur artisan de son fabuleux bonheur
Et elle le prendra par la main
L’allumant dans un geste fin
Pour résider avec lui
Dans une idylle scintillante
Qui inaugurera le rite émotionnel
De cette suite naturelle qu’est l’amour
De cette femme solennelle dans la beauté réprimée de ses années
Que j’aimerai et qui m’inspirera toujours
Jeudi 21 janvier 2010
Petites gouttes
- Détails
- Écrit par Arnaud-Christian
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 4754
Les petites gouttes
Défilent une à une
Au pied d’une cymbale
De perles tombées
Le long de la route
De nos infortunes
Offertes en rafales
Petites âmes mouillées
Elles croient que chacune
Petites mers folles
D’un quartier de lune
Elles seront l’idole !
2008
C’est nous les Z’entonnoirs
- Détails
- Écrit par lonesomemao
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 2487
Voilà qu’on arrive
Sur les ondes d’un grand soir
Pour fêter nos cinq ans
Dans notre Condition Publique
Située à Roubaix ou ailleurs
Si vous le désirez
Dans une politique culturelle qui est aussi
Le respect des heurts et des bonheurs
De votre Condition Publique mais aussi privée
Voilà on est là
Et oui, c’est nous les Z’entonnoirs !
Et on vous prévient tout de suite
On assume notre folie
Nous, on pense que c’est toujours l’heure d’y croire
C’est important, pour vaincre notre maladie
Et on dit également qu’il faut toujours espérer
Après l’hiver, il y a les saisons ensoleillées
Voilà, on est là
On s’installe chez vous durant une heure
En électrons libres de la liberté
Et on tient à vous communiquer
Que personne ne fera taire les cris de nos souffrances
De vos souffrances
Et si quelqu’un a le déclic sympa
De simplement nous sourire
Qu’il vienne chez nous, les Z’entonnoirs
Et on se fera un plaisir de l’accueillir
Mais surtout, n’appelez pas la police
Si par malheur , on vous fait peur
Sachez que quelque part
On résiste comme on peut
Car certes on est des fous
Mais en aucun cas des abrutis
Voilà, c’est nous les Z’entonnoirs
Et on a décidé de débarquer dans vos esprits
Ouvrez donc les vannes de vos pensées
Où que vous soyez
Le but de nos délires
Est peut-être de vous faire délirer
On sera bien, vous le verrez
Surtout quand dans le charme de nos discours
Qui foutent en l’air tous les tabous
On réussit à planter un drapeau victorieux
Dans les larmes vivaces de notre humanité
Mercredi 26 janvier 10
Une lumière s’est tue
- Détails
- Écrit par lonesomemao
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 2289
Une lumière s’est tue
C’était un homme des simples vertus
Qui réfléchissait à un autre monde
Dans ses concepts sainement immodérés de la liberté
Il s’appelait en toute décontraction Daniel Bensaïd
Et venait tout droit mais aussi tout très gauche
Des éclosions magiques de mai
Il ne cessa jamais de démontrer
Calme et résolu
Que le marxisme devait se créer
En délivrance totale
En osant même narguer fier et minoritaire
Le glacis de la bureaucratie
Pourtant solide dans son inertie
Que cet outil de la vie
Devait toujours affronter frontalement
La pensée ruinée de la bourgeoisie
Mais les cieux se sont assombris
Car une lumière s’est tue
Il s’agit de Daniel qui n’est plus
Qu’il faudra pourtant perpétuer
Dans le courage de nos idées
Ce n’est qu’un début
Continuons ton combat
Ta mort ne pourra plus philosopher
Mais ta philosophie vivra toujours
Dans l’espace sûr et certain
Des victoires si jouissives de demain
Daniel
Ta lumière m’a tellement plu
Que je l’accroche à l’idéal de mon vécu
Mercredi 13 janvier 10
Page 7 sur 113
-
Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...