Vraiment pas dans la liste

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Femme voilée

Que mon cœur aborde

Et pourquoi pas au cœur du Moyen-Orient

 

Laisse-moi te dévisager

Comme un mystère si séculaire

Qui ne pense qu’à rêver

 

Tes yeux sombres étincelants

Disent ton épouvante

De la guerre et de la misère

Quand dans les diktats de l’argent sale

On souille ta pureté

Mais aussi celle d’un occident

Lui aussi vaincu

Car il n’a plus de lumières

 

Femme voilée

Tu es tellement secrète

Que des soupirants universels

Dans leurs délires

T’imaginent même

En femme irréelle

 

Toi

Qui derrière tes remparts

Espères et observes dignement

La fin de l’ère

De tous les tyrans et des violeurs infâmes

 

Femme voilée

Je devine malgré moi

Ton odyssée féminine

 

Quand les sirènes de Copenhague

Ou les Vénus de Botticelli

Se solidarisent avec ta poésie

 

Femme voilée

Tu te prépares sans doute à sourire

A tes amants futurs de l’infini

 

Et tes yeux noirs malgré eux me disent

 

Je déplace en douceur mes pensées

Qui bondissent et insinuent

 

Je suis l’armée des femmes en mouvement

J’aimerais tant être l’amour

Qui va inexorablement vers l’avant

 

samedi 6 février 2010

 

 

 

 

 

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De retour du communisme sidéral

Où je me suis ravitaillé notamment

Avec l’arme fatale

De baisers invulnérables

Atterrissant mystérieusement

Et tout en douceur

Sur une piste balisée de Roubaix

Ville libérée par l’ampleur clandestine de son art ouvrier

 

Je me prépare tout en délicatesses

A courtiser et être courtisé

Par l’appétit immense de la capitale de la douleur

De Paris qui bout dans un espoir vainqueur

 

Je suppose aussi dans une rêverie trop ardente

Qu’une Amérique vaillante et si troublante

Abordera en puissance et en légèreté

Mon destin si singulier

 

Sans oublier l’Algérie des bleds faussement oubliés

Et d’Alger la blanche vêtue de sa dignité

Qui retentit dans de denses impatiences

Dans son soleil qu’elle offre

En plein cœur dans la fraternité

 

Alors que la Chine démocratique

Fort timidement

Attend camouflée l’heure de sa délivrance

De toutes les délivrances

 

Et la Poésie invraisemblable

Si invraisemblable

Comme cette guerre des étoiles

Qui a bien eu lieu

Dans cette suite naturelle qu’est l’amour

Va enfin surgir de son monde secret

 

Elle sera cette femme libre et éblouissante

Qui pourra enfin vibrer

Pour un homme auréolé par ses souhaits

 

Et elle songe déjà

A descendre d’un désir trop captivant

Comme pour s’apprêter à saisir et étreindre

Un agitateur artisan de son fabuleux bonheur

 

Et elle le prendra par la main

L’allumant dans un geste fin

Pour résider avec lui

Dans une idylle scintillante

Qui inaugurera le rite émotionnel

De cette suite naturelle qu’est l’amour

De cette femme solennelle dans la beauté réprimée de ses années

Que j’aimerai et qui m’inspirera toujours

 

 

Jeudi 21 janvier 2010

 

 

 

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Les petites gouttes

Défilent une à une

 

Au pied d’une cymbale

De perles tombées

 

Le long de la route

De nos infortunes

 

Offertes en rafales

Petites âmes mouillées

 

Elles croient que chacune

Petites mers folles

 

D’un quartier de lune

Elles seront l’idole !

 

 

 

2008


 

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Voilà qu’on arrive

Sur les ondes d’un grand soir

Pour fêter nos cinq ans

Dans notre Condition Publique

Située à Roubaix ou ailleurs

Si vous le désirez

Dans une politique culturelle qui est aussi

Le respect des heurts et des bonheurs

De votre Condition Publique mais aussi privée

 

Voilà on est là

Et oui, c’est nous les Z’entonnoirs !

 

Et on vous prévient tout de suite

On assume notre folie

 

Nous, on pense que c’est toujours l’heure d’y croire

C’est important, pour vaincre notre maladie

Et on dit également qu’il faut toujours espérer

Après l’hiver, il y a les saisons ensoleillées

 

Voilà, on est là

On s’installe chez vous durant une heure

En électrons libres de la liberté

 

Et on tient à vous communiquer

 

Que personne ne fera taire les cris de nos souffrances

De vos souffrances

 

Et si quelqu’un a le déclic sympa

De simplement nous sourire

 

Qu’il vienne chez nous, les Z’entonnoirs

Et on se fera un plaisir de l’accueillir

 

Mais surtout, n’appelez pas la police

Si par malheur , on vous fait peur

 

Sachez que quelque part

On résiste comme on peut

Car certes on est des fous

Mais en aucun cas des abrutis

 

Voilà, c’est nous les Z’entonnoirs

Et on a décidé de débarquer dans vos esprits

 

Ouvrez donc les vannes de vos pensées

Où que vous soyez

 

Le but de nos délires

Est peut-être de vous faire délirer

 

On sera bien, vous le verrez

 

Surtout quand dans le charme de nos discours

Qui foutent en l’air tous les tabous

On réussit à planter un drapeau victorieux

Dans les larmes vivaces de notre humanité

 

Mercredi 26 janvier 10

 

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Une lumière s’est tue

C’était un homme des simples vertus

Qui réfléchissait à un autre monde

Dans ses concepts sainement immodérés de la liberté

 

Il s’appelait en toute décontraction Daniel Bensaïd

Et venait tout droit mais aussi tout très gauche

Des éclosions magiques de mai

 

Il ne cessa jamais de démontrer

Calme et résolu

Que le marxisme devait se créer

En délivrance totale

En osant même narguer fier et minoritaire

Le glacis de la bureaucratie

Pourtant solide dans son inertie

 

 

Que cet outil de la vie

Devait toujours affronter frontalement

La pensée ruinée de la bourgeoisie

 

Mais les cieux se sont assombris

 

Car une lumière s’est tue

Il s’agit de Daniel qui n’est plus

Qu’il faudra pourtant perpétuer

Dans le courage de nos idées

 

Ce n’est qu’un début

Continuons ton combat

Ta mort ne pourra plus philosopher

Mais ta philosophie vivra toujours

Dans l’espace sûr et certain

Des victoires si jouissives de demain

 

Daniel

Ta lumière m’a tellement plu

Que je l’accroche à l’idéal de mon vécu

 

Mercredi 13 janvier 10

 

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...