Pour son Nouvel An
Une Chine millénaire
A atterri à Roubaix
C’est pourquoi en tant que Lonesomemao
Avec l’arme secrète du siècle des Lumières
Je lui souris de mon art
Qui voudrait lui apparaître éblouissant
Quand en chinoise qui m’a cherché et trouvé
Elle interroge ma poésie
Qu’elle bouscule dans l’intelligence d’un désir
Elle qui a déplacé les montagnes
Dans sa Longue Marche pour la liberté
Et qui dans la fierté de ses traditions et de sa modernité
En Chine astucieusement camouflée
Dans son maquillage bien étudié
Offre tendrement un saké de volontés
A ma cité qu’elle veut déchiffrer
Pour mieux la courtiser
Quant à moi, jaillissant de la marge
De ma différence qui la ravit et qu’elle capte
Dans un rire léger qui me conquiert
Me voilà emporté dans les cieux de sa beauté
Qui élucide avec soin mes mots romantiques et scientifiques
Lesquels analysent la fin de sa servitude humiliée
Enfin, en tant que champion de toutes les causes
Qui ne sont jamais répétitives
Je l’invite virevoltant dans un pas de danse
A déplacer la grâce de son vaste espace
Dans un vent innovant et complice
Qui émeut avec force
Le soupir heureux de notre union libre
Qui s’alimente à partir
Du noble concept de la démocratie
Vendredi 15 janvier 10
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