Je me suis perdu dans les couloirs du temps.
Aujourd’hui j’ai vieilli, j’ai perdu ma jeunesse.
Où sont passées ma fougue et mon allégresse ?
N’ont-elles laissé que douleurs en partant ?Â
Mes cheveux noirs, devenus grisonnants,
Encadrent des rides qui n’étaient pas là hier.
Et même si de ma silhouette je peux être fier
Mon cÅ“ur dans sa cage moins fort va résonnant.Â
N’étant pas devin, je ne connais pas l’échéance
De mon dernier soupir sur mon lit de mort
Dans lequel s’enfuiront mes joies et mes remords.
Je ne sais pas l’heure de l’ultime déchéance.Â
Mais peu m’importe pourquoi, l’instant ou le lieu,
Je t’ai toi, toi qui porte mon âme aux nues
Quand se chevauchent et se mêlent nos corps nus
Je sais que je t’aurai aimé de mon mieux.
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