vers libre

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On cherche tous a décorer, sa vie par l amour

Celui de nos paires , et de nos contraires

Parfois , on le perd ,il nous joue des tours

Bien Trop ne cherchent qu a s en distraire.

On se remet a sa recherche , dans l instant,

Car, s accélèrent les aiguilles du temps.

 

des amours adolescente, insolentes belles et pures

Loin de tout calculs machiavélique, belle épure,

D un magnifique dessein , tracé sur parchemins,

Semblent si loin , et l avenir trop incertains.

Trop tard !refaire le dessin? juste finir l esquisse !

 sur ce papier,trop jaunis ou la mine glisse

 

Alors on ferme les yeux ,retour en arrière,

on était heureux , a une époque moins amer.

ouvre grand son cœur,capter la chaleur

Ainsi trouver une recette du bonheur

Que le monde parait bien plus beau

Les bras ouvert et les yeux clos

 

Vous pouvez tout retourner , hurler comme une louve

                    L amour ne se cherche pas , c est lui qui vous trouve

 

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Après un prélude automnal.

Tu nous as engourdi dans un froid polaire.

Le matin les oiseaux ébouriffés par une nuit glaciale.

Se forment en boule sous le courant d’air.

Sur la prairie le renard rusé.

Sous la neige cherche des campagnols.

Dans le sous bois un faon amusé.

Sur le manteau blanc, cabriole.

Dans les maisons un feu joyeux crépite.

Au coin de la cheminée Pauline prépare la marmite.

Ou des légumes et un bout de lard baignent.

En dessert elle fera une tarte aux châtaignes.

Jules dans son atelier taille des sabots de bois.

Il est minutieux et adroit.

Les enfants les yeux écarquillés le regardent faire.

Ils sont autour de lui assis parterre.

Au jardin les moineaux et serins.

Picorent les boules de graines et graisse de lins.

Dans le lointain un hibou hulule à la lune sotte.

D ans les grottes hibernent les marmottes.

Des jeunes gens font du patin sur un lac gelé.

Le grand-père les regarde amusé.

Les randonneurs en promenade en forêt.

Traque les chevreuils embusqués.

Le gentil petit lapin gambade joyeusement sur la neige.

Les chevaux du manège.

Attendent le printemps le renouveau.

Pour revoir les petites têtes blondes s’afférer dans l’enclos.

Bernard Perez.

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La rancune se jette contre le mur de l'obséquiosité

 

La tendresse n'a plus le sens commun

Elle a perdu sa douceur

et se griffe pour maquiller l'hypocrisie

se liquéfie dans une haine sans objet

créant comme une rancune

jetée contre le mur fissuré de l'obséquiosité

dans un sourire de sympathie

oublié

au portemanteau perdu derrière un chapeau de feutre

laissé

dans l'entrée pour que vingt ans de fraîcheur innocente

soient jetés sur un dessus de lit de cinquante

 

Tempes blanches

porte-billets transformé

en carnet de chèques improvisé

dans une voiture de sport

pour Monsieur raisonnable

à la main whisky sans difficulté

pour la fille objet en phase d'attente

 

Elle deviendra expérience sans entretien

 

Erreur

 

 

Texte tiré du recueil DISSECTION

MARQUÈS Gilbert

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PRINTEMPS.

A la fin de l’hiver.

On entend le martèlement du pivert.

La végétation sort de sa stupeur.

La nature revêt sa tenue aux multiples couleurs.

Les arbres et arbustes bourgeonnent.

Le chat au soleil ronronne.

Le cerf dans le sous-bois brame.

La végétation dans un dernier soubresaut s’exclame.

Les oiseaux dans leurs ébats amoureux.

Voltigent imprudents sous les yeux du chat malicieux.

Les jeunes cabris nés dans l’hiver.

Courent bondissent sur les prairies entre les buissons verts.

Les abeilles sur les fleurs butinent le nectar.

Le paysan charge du foin sur son char.

Le pêcheur taquine le goujon.

L’insomniaque compte les moutons.

D ans le square les enfants jouent à la balançoire.

Le grand-père à ses petits enfants raconte une histoire.

La jeune fille promène son petit chien rêveuse.

Une grand-mère la voyant passer, reste songeuse.

Un lièvre inconscient court et tambourine la terre.

Goupil à sa poursuite utilise son flair.

Les canards barbotent sur la mare.

A l’ombre du pommier Gaston fume son cigare.

Justine garde ses chèvres dans la garrigue.

Le vigneron taille, greffe, sarcle sans fatigue.

L a montagne aux multiples senteurs.

Nous ravi par sa beauté et sa splendeur.

Bernard Perez.

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Déesse du sommeil.

On se réfugie dans tes bras.

Où nous restons blottis jusqu’au réveil !

Tu remonte sur nos épaules le drap.

Nous accompagne dans nos songes.

Qui sont pur et sans mensonge !

Nous sommes bien dans ta sérénité fidèle.

Qui nous berce d’une douceur maternelle !

Oh ! Comme ton pouvoir et puissant !

Tu tien notre devenir et pourrait nous réduire à néanT ;

Parfois le démon du cauchemar.

Viens nous rendre visite nous harcèle par des visions noires.

Très vite tu t’insurge devant cet énergumène.

Tu le repousse au royaume des ombres couleur ébène.

Tu reste sur tes gardes comme un samouraï.

Près à repousser les peurs qui nous tenaillent.

Comme ta dextérité est admirable !

Ta fidélité incomparable.

Pauvre ères que nous sommes.

Impitoyable éveillé et vulnérable dans notre somme.

Quant au petit matin nos mirettes s’ouvrent !

Notre esprit encor en transe est agressé par la sonnerie du réveil.

Le chat sur le parquet titube engourdis par le sommeil.

D’un coup de patte sur et précis il ouvre la porte la pousse.

C’est là que notre bonne fée.

Se retire discrètement pour un repos mérité.

Les anges vulnérables que nous étions pendant la NUIT ;

Ce transcende en hêtres belliqueux et notre irresponsabilité s’épanouis.

Bernard Percez

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...