Profitant de votre sommeil , épanchée sur ma feuille ,
Me triturant les méninges , mon âme vous accueille .
Afin que mes écrits s’égaient de vos richesses ,
Ma plume se délie en joie enchanteresse.
La lune silencieuse étend ses fines lueurs ,
Zélée à taquiner le soleil qui paresse ,
En rêves parfumés, en radieuses promesses,
Je me laisse envahir par sa douce tièdeur .
Je cueille des bouquets de phrases que je lance ,
Dans mon jardin de vers où fleuris le silence ,
Et piétine en solo , la fleur de ma souffrance ,
Qui s’agite éffrontée dépourvue de fragrances .
J’invente sans répit des mots doux nougatines ,
Sous la lune préssée que la nuit se termine .
J’insuffle ma tendresse , au fond de vos mémoires ,
Pour chasser vos chagrins qui s’acharnent à pleuvoir.
Les mots s’emboitent au hasard , en étrange farandole,
Où exaltent des torrents d’enivrantes senteurs ,
Enfiévrées , emportées , les consonnes en sont folles ,
Entraînant les voyelles à valser leurs couleurs .
Commentaires
C'est ravissant et très agréable à lire !
j'adore quand tu t'épanches
Faisant d'une page blanche
Un bouquet de phrases
Beau comme une fleur dans un vase
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