Tu fus édifié par les romains.
Dans ton enceinte il y eu tortures et sacrifices humains.
Les notables organisaient de grandes fêtes. .
Sur la piste combattaient hommes et bêtes.
Des combats sanglants entres gladiateurs.
Les hommes s’affrontaient tenaillés par la peur.
Il y eu aussi le sacrifice des chrétiens.
Dévorés par les fauves et sauriens.
Aujourd’hui nous ne sacrifions plus nos congénères.
Mais le lieu des fortunes il génère.
Des comédiens font leur spectacle.
Devant un public fasciné par l’oracle.
Les taureaux sont menés sur la piste.
Les spectateurs acclament l’artiste.
Le picador à son tour entre en scène.
Tel un rituel sur ce lieu où la mort règne.
Lui et sa monture se met face à l’animal.
Il l’appelle le provoque avec son cheval.
Le taureau énervé par ce pantin qui s’agite.
Le charge, le cavalier de sa lance le pique.
Entre ses épaules ce pieu acéré se fige profondément.
Malgré la douleur il le repousse énergiquement.
C’est là qu’apparaît le toréador les banderilles en mains.
Sur le dos lui accroche, l’animal gêné se secoue en vain.
Il cache son épée sous sa cape et entame une danse qui mène à la mort.
Le quadrupède enragé et meurtri par la douleur baisse la tête et court vers son sort.
Après plusieurs charges, la mort réclamée par la foule.
D’un coup fatal aiguillonné au cœur, l’animal s’écroule.
Fier de son exploit le toréador lui coupe une oreille.
Dans un incommensurable repos le taureau sommeille.
Mais la lutte ne fût pas loyale et égale.
L’animal piqué à mort par le cavalier, était déjà dans le râle.
Benard Perez
Commentaires
Les trois derniers, pardon j'avais pas lu la Mer, joli tour d'horizon d'une catastrophe annoncée
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