vers libre
C' était avant.....
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- Écrit par J C F comme Freedom
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Ses doigts couraient sur le clavier
D' un vieux Steinway mal accordé.
Des grands virtuoses il était l' héritier,
Dans ce sous-sol très enfumé.
C' était avant.....
Sous ses mains si noires et desséchées,
Caressant, effleurant, martelant
Les touches de son piano bien encrassées,
S' envolait le boogie le plus délirant.
Mais, c' était avant.....
Sa main gauche donnait la réplique
A sa main droite si décharnée,
C' était là sa vie et sa musique,
Toute en mélodies bien syncopées.
Oh oui, je me souviens, c' était bien avant.....
Sa cigarette tremblotante entre ses lèvres charnues,
Son verre posé sur le bord de son instrument,
Les yeux rivés vers je ne sais quels horizons perdus,
Il semblait bien ailleurs, souriant béatement.
Evidemment, c' était avant.....
Jimmy Yancey était son maître,
Albert Ammons et Pete Johnson étaient des siens,
Leurs mélopées il faisait renaître,
Lui que l' on appelait simplement, le musicien.
C' est loin, c' était il y a longtemps, c' était avant.....
C' était avant que les hommes vêtus de cuir noir
Ne l' entraînent dans une autre cave obscure,
Avant qu' ils ne le frappent et ne le laissent choir
Sur le sol de sa geôle, sous les injures.
C' était avant que ses tortionnaires
Ne brisent ses doigts et ses poignets,
Pour le punir de manière exemplaire
De n' être qu' un nègre qui jamais ne se soumet.
C' était hier, mais tout ceci s' est peut-être passé aujourd' hui, à moins que mon récit ne soit qu' une vision d' un futur radieux.
Jean-Claude Fissoun
Comme une terre qui se sépare
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- Écrit par maména
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Vide est ton intérieur
Où brille ton extérieur
Tout se passe dans ta tête
Tu veux être mon maître
Vide est ton extérieur
L'orgueil alimente ton intérieur
Désormais, je t'évite
Pendant que mon âme résiste
Désormais, je ne te ferai plus de faveur
Car je ne ressens plus ton la mineur
Tu te ventes et rame comme un laboureur
Je m'éloigne de toi sans rancoeur
Mb de la Martinique
Les Yeux.
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- Écrit par harroon
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Les yeux, adorables beautés
Ou nait toute lumière
De charmes inexprimables
Bleus, verts, gris ou noirs,
Ravissantes flammes
Abondent de pétillements,
De mille étonnements
Leurs ardents regards
Électrisent l’âme,
Envahissent le cœur
Cachent en leurs prunelles
Les divers présages
Pressent leurs influences
Désarment tous les réflexes
Éveillent de leurs subtiles ardeurs
La tranquille endurance,
Du fond du cœur
Même s’il est de roche
De leurs silencieux langages
Et captivantes flammes
Composent leurs arpèges
Noyaient les cœurs aimants et tout être
Dans la mer de leurs clartés,
Des moments exquis et d’enivrements
Yeux bleus, verts, gris, ou noirs
Maquillées de l’arc en ciel
Garnis de rayonnement sans fin
Plus prompts que l’éclair
Seul objet qui mène la liesse et l’assurance
D’attraits pleins, de désirs et de flammes,
Avec leurs lettres et leurs réponses
Fleurs pensantes, buveurs d’âmes
De beautés et de clartés parfaites.
Le 17/01/2012.
jaune vert et rouge
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- Écrit par atem
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Le jaune et le vert,
le bleu du ciel
le gout du miel
le citron vert
le coucher en rouge
les hanches bougent
les ames pieuses
les filles rieuses
la banane verte
la nature en alerte
la faune en fête
Incorrect
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- Écrit par giorgioadriano
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Ecrire en vers
Et contre tous,
Pour que je vous pousse
A dénoncé vos travers ;
Hommes médiatiques,
Femmes publiques…
Dites vraiment enfin,
Lequel de nous est incorrect ;
Celui qui, S.D.F. passe sa vie
En délinquance et larcins
Pour que survivent ses gamins si petits
Ou vous, ceux bien lotis, trop si corrects…
Innocents arrogants imbus
Cyniques, vous mettez à nu
Les défaites de vos systèmes
Votés par vous en élus
Pour entendre les « on t’aime »
Sur les radios, les télés et les journaux même…
Comme la Tour de Pise,
Vos systèmes sont en crise
Successive, politique, sociologique ou financière
Et vous voilà les uns contre les autres, fiers
De réinventer un monde nouveau,
Sans regarder en arrière l’histoire comme il faut…
Paysans, ouvriers, salariés, employés
Ou cadres supérieurs, idem directeurs,
Pour un, dix ou des milliards dans l’humanité,
Il faudra toujours un unique meneur,
Secret, humble, un véritable ange travailleur ;
Il fera de ce monde le pire enfer ou le pré du bonheur…
Plutôt que vivre en déraisons
Et nous tous se comporter en petits cons ;
Écoutons battre notre cœur sur la raison ;
De ce troisième millénaire, faisons
L’unique geste d’amour de soi, tel un don
Riches, pauvres de toutes les couleurs ou cultures, laissons…
Notre cœur, d’amour, l’emporté sur notre raison ;
Déposons les armes, nos cupides malversations,
Pour prouver que notre cœur est l’unique raison
Où doit batte le cœur du monde avec ses passions ;
Sectarisme, partis pris, mafias escrocs et assassines, procédons
Vite en douceur de notre monde à leur expulsion…
Le monde sait pouvoir vivre d’amour, comme ça, avec raison…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 29 janvier 2012 à 17h00
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...