vers libre

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Dans un faubourg où s’illumine

Les songes discrets, les fleurs…

J’ai visite une enchanteresse

Une dame au verbe clair et doux

Gerardine noble dame d’Espagne

Habite un manoir sis dans le comté

Elle promène sa solitude discrète

Les bois la nomment FEE LILAS

Le soir la voit souvent fois assise

Sur un banc près d’une église pauvre

Sa foi courtise les nantis elle convainc

Déjà ils s’empressent d’obtempérer

Jadis j’ai rencontré la FEE LILAS

Elle écrivit une ode et me l’offrit

Emue je conservai ce parchemin

A présent je le relis doctement.

Raymonde verney

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Avoir la patience de l’ange;

Ne pas devenir celui qui te dérange,

Lorsque tu vis là-bas sur l’autre berge

De l’océan, où tu es si loin de moi,

Si belle à ne pas pouvoir flirter avec toi,

Mes larmes d’amour à l’eau de la mer se mélangent…

J’imagine que le mélange de mes larmes

Me font partir sur cet océan dans un long voyage

Pour te rejoindre essuyer tes propres larmes

Remplies de ta tristesse et de ta solitude d’ange,

Je désire que nos larmes se mélangent,

Dans un immense chagrin de bonheur et vengent…

Sans cris ni douleurs ou violences, tes misères antérieures

A notre belle et magique rencontre d’âme et de cœur ;

Je te prendrais contre moi, te poserais sur mes genoux

Et dans un immense et long câlin, je te ferais oublier tout,

Dévêtirais ton corps de toutes les ignominies de tes malheurs

Pour le revêtir de milliers de baisers et de caresses d’amour fou…

Très doux, je toucherais chaque partie sensuelle de ta peau

Pour sentir celle-ci frémir au contact de ma peau

Je t’embrasserais longuement de bas en haut,

Jusqu’au lever du soleil, quand il devient trop chaud,

Pour coller mon ventre à ton ventre et te remplir du jus

D’amour et de mes sueurs d’orgasme sur ton corps offert, nu…

Je caresserais tes cheveux, ta nuque, tes yeux,

Je boirais toutes les larmes qui coulent de tes yeux,

Pour voir fuir de peur toutes les craintes qui te rendent malheureuse,

Voir s’ouvrir tes immenses yeux, du bonheur d’être heureuse,

Respirer le souffle de ta respiration vive et fougueuse,

Quand nos ventres se croisent s’offrent en élan, unis tous les deux…

Vois-tu ma tendre et douce amie, combien je désire,

De tout l’être qui m’habite, m’offrir pour t’appartenir,

Vois-tu ma belle et majestueuse reine comment je veux te guérir,

De tous tes tristes maux indignes, qui te donnent tristesse,

Alors que tout ton être pour être plus beau encore, mérite l’allégresse,

Mérite le plaisir d’être honoré d’amours complices, de respect et de tendresses…

Ta beauté magnifique est faite pour recevoir sans partage,

Tous les désirs de volupté, des hommes de ce monde en gage ;

De toutes mes forces vives d’homme respectueux, même d’un certain âge,

Je souhaite représenter tous ses hommes qui te doivent le respect dû

A la beauté physique et mentale de ton sublime corps dodu,

Je resterais à tes pieds pour attendre le mérite de ton amour totalement nu…

Georges Adrien PARADIS à Limoux le 15 septembre 2011 à 02h30

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Son Altesse des beaux jours,

Guère retirée de Morphée,

Livre au soleil son pétale,

Ivre d’odeurs matinales

Régulières et convoitées,

Dont la noblesse fait les contours.

 

G_

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Tes yeux sont des billes de verre

Qui reflètent les courants d'air.

Tes cheveux lisses sont bien coiffés,

Jolie poupée.

 

Apprêtée comme une princesse,

Tu n'as de cesse

De jouer la belle indifférente

Petite intrigante.

 

Tu n'as jamais sommeil

Et sur tes lèvres, toujours une peinture vermeille

Qui complète une tenue élégante

Belle plante.

 

Aucun sang ne coule dans les veines

De ce corps porcelaine,

Pourtant jamais, au grand jamais ! Je ne me séparerai

De mon jouet préféré.

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Ce soir, des chiens hurlent après la nuit comme des loups.

Je me joindrais bien à cette meute de canidés

Pour vaincre enfin mon ennemie jurée

Et me libérer de son impitoyable joug.

Mystérieuse, dangereuse, elle joue avec mes nerfs

Elle m'enveloppe de ses ailes noires et veloutées

Pour mieux dévorer mon sommeil tant espéré.

Parfois, elle s'adonne à des plaisirs pervers

Constitués de séances de torture improvisées ;

Distillant des rêves infestés de chimères en colère

Qui me donnent un avant goût des flammes de l'Enfer.

Où fuir, avant que l'astre céleste, mon bien-aimé

Etende ses bras vers moi et réchauffe mon corps ?

Pas de refuge sur cette Terre, elle est tout autour,

Et quoique je puisse faire, elle me trouve toujours à la fin du jour.

Mais je te vaincrai Canaille ! Ma mort réglera ton sort !

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...