vers libre

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Comme une main triste

Et glaciale, le vent d’eau

Se colle froid et mouillé

Sur la nudité de votre peau ;

Bien sûr, vous vous demandez,

Pourquoi ce froid humide persiste?...

Si vous recherchez bien,

Vous ressentez en vous,

Tout au tréfonds ; se joue

L’ironie du rire et du chagrin

Soit l’un ou l’autre vous noue

Sans crier gare, rien n’y résiste à la fin…

L’espoir ou le regret reçu,

Un jour de votre vie déçu,

D’avoir omis ou manquer,

L’instinct de vie de vos projets

D’amour, de métier, d’objectif,

De respect d’aller droit vers le but positif…

Le vent d’eau souffle et noie

Pour ne plus entendre parler de soit ;

Regardons vers les yeux de l’autre

Pour y voir ses larmes cacher les nôtres,

Ses chagrins et ses souffrances,

Sont pires que nos propres errances…

La main égarée qui se tend,

De l’être chétif adulte ou enfant,

Aimez la prendre chaleureusement ;

Votre main refroidie par le vent

Sera toujours pour sa main, assez chaude

Pour rendre et passer sa vie sans pénible exode…

L’amour et l’amitié, remplie d’altruisme,

Rendra plus doux la froidure du vent d’eau ;

Moins de frissons feront vibrer le grain de votre peau,

Vous vous sentirez plus léger, l’esprit plein de charisme,

Plus de regrets, de remords mais une joie sereine

Guidera votre destin sur un chemin chaud, ensoleillé et pérenne…

Georges Adrien PARADIS à Limoux le 02 janvier 2012 à 12h00

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je suis un enfant palestinien

pour ma patrie je ne crains rien

vos efforts pour me détruire sont vains

votre regard ne me dérange guère

je ne vie pas, mais je survie la misère

moudjahide,chahide,votre jugement est amère

jeune aujourd'hui, homme de demain

pour tout vous dire je prône le saint

pour toi, oui pour toi ! je mourrai hautain

les premiers rôles, vous convoitiez

mais pour jouer, vous fuyiez !

regardez vous aujourd'hui,

un triple A vous a détruis

Ne crains point petit palestinien ;

mais parle !, parle !, et ne te tais point,

car je suis avec toi.

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*Roule le temps

Temps  infini

Infini tourments

Tourments de vie

Vie de souffrance

Souffrance des années

Années, fontaines

Fontaines de jours

Amers et sans fin

Nuits images

Images de l’image

Du sombre, de l’ombre

Du présent, fulgurant

Et brutal

*Roule le temps

Tout le temps

Je suis absent

Sur son registre

Sur son cadran

Cadran des heures

Fou et embêtant

*Roule le temps

Temps odieux

Toujours changeant,

Changeant, cassant

Précède mes sentiments

Sentiments emplit d’illusions

Lancinant le temps,

Le temps de mon temps

Ou le désir devient vertige

*Roule le temps

Temps de sel et de cendres

Trop long, très lent

Très lent très las,

Insolent et  insolite.**********

Le 05/09/11.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

La montagne écoute

Sa peur la quitter

Quand la mer redoute

La fin de l'été

 

Par jeu on attelle

Au jour des harpies

Dont la jarretelle

Claque sans répit

 

Changeons de quartier

Visitons la foudre

Faut-il s'en méfier

Certains l'ont vue coudre

 

Et rien n'est plus beau

Qu'un oeil attentif

Au vol d'un corbeau

Dans le ciel chétif

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

L’âme perdue, bâtait des ailes

Dans l’infini béant

A la recherche de son aube

Dans les ports de l’absence

Dans un temps inamical

Dans une nuit sans faille

Seul avec mon moi

Même décor

Silence aux garde-à-vous

Traversée de désert, nuages gris

Tempêtes de douleurs

Souillées de souffrances

Soif, frisson,  angoisse, peur

Soumission  du corps

Enfer intérieur

L’âme à jamais arraisonnée

Tell un oiseau blessé ;

Déploie ses ailes

Vers une autre chevauchée

Aux teintes silencieuses

Ou la nuit s’alliait à son jeu

Souvenirs périmés

Franchies de l’oubli

Pages jaunies, figés sur le mur

Figures d’ombres, sans souffles

Sourires bleus sans masques

Résonnance de voix, images du passé

Ressuscitent de leurs décombres

Blessures, amertumes

Trahison, remords, regrets

 

Impassible tristesse

Plus noir que la nuit

Bavant ses écumes

Tambour battant

Rampaient sans préface

Au fond d’un corps éreinté

Au fond  d’une âme enchevêtrée

Dans les croisés des chemins

Qui se recherche, de nouveau

Dans les contours fermes

D’une inconstante réalité

Nostalgique sursaut

De timides prières

Dans un coin de la raison

Duel interminable

De l’ange déchu face à son enfer.

Le 13/09/11.

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...