vers libre
le vent d'eau
- Détails
- Écrit par giorgioadriano
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : vers libre
- Affichages : 2586
Comme une main triste
Et glaciale, le vent d’eau
Se colle froid et mouillé
Sur la nudité de votre peau ;
Bien sûr, vous vous demandez,
Pourquoi ce froid humide persiste?...
Si vous recherchez bien,
Vous ressentez en vous,
Tout au tréfonds ; se joue
L’ironie du rire et du chagrin
Soit l’un ou l’autre vous noue
Sans crier gare, rien n’y résiste à la fin…
L’espoir ou le regret reçu,
Un jour de votre vie déçu,
D’avoir omis ou manquer,
L’instinct de vie de vos projets
D’amour, de métier, d’objectif,
De respect d’aller droit vers le but positif…
Le vent d’eau souffle et noie
Pour ne plus entendre parler de soit ;
Regardons vers les yeux de l’autre
Pour y voir ses larmes cacher les nôtres,
Ses chagrins et ses souffrances,
Sont pires que nos propres errances…
La main égarée qui se tend,
De l’être chétif adulte ou enfant,
Aimez la prendre chaleureusement ;
Votre main refroidie par le vent
Sera toujours pour sa main, assez chaude
Pour rendre et passer sa vie sans pénible exode…
L’amour et l’amitié, remplie d’altruisme,
Rendra plus doux la froidure du vent d’eau ;
Moins de frissons feront vibrer le grain de votre peau,
Vous vous sentirez plus léger, l’esprit plein de charisme,
Plus de regrets, de remords mais une joie sereine
Guidera votre destin sur un chemin chaud, ensoleillé et pérenne…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 02 janvier 2012 à 12h00
parce que j'ai envie de parler ...!
- Détails
- Écrit par fafou val
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : vers libre
- Affichages : 2911
je suis un enfant palestinien
pour ma patrie je ne crains rien
vos efforts pour me détruire sont vains
votre regard ne me dérange guère
je ne vie pas, mais je survie la misère
moudjahide,chahide,votre jugement est amère
jeune aujourd'hui, homme de demain
pour tout vous dire je prône le saint
pour toi, oui pour toi ! je mourrai hautain
les premiers rôles, vous convoitiez
mais pour jouer, vous fuyiez !
regardez vous aujourd'hui,
un triple A vous a détruis
Ne crains point petit palestinien ;
mais parle !, parle !, et ne te tais point,
car je suis avec toi.
roule le temps
- Détails
- Écrit par harroon
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : vers libre
- Affichages : 2420
*Roule le temps
Temps infini
Infini tourments
Tourments de vie
Vie de souffrance
Souffrance des années
Années, fontaines
Fontaines de jours
Amers et sans fin
Nuits images
Images de l’image
Du sombre, de l’ombre
Du présent, fulgurant
Et brutal
*Roule le temps
Tout le temps
Je suis absent
Sur son registre
Sur son cadran
Cadran des heures
Fou et embêtant
*Roule le temps
Temps odieux
Toujours changeant,
Changeant, cassant
Précède mes sentiments
Sentiments emplit d’illusions
Lancinant le temps,
Le temps de mon temps
Ou le désir devient vertige
*Roule le temps
Temps de sel et de cendres
Trop long, très lent
Très lent très las,
Insolent et insolite.**********
Le 05/09/11.
La montagne écoute
- Détails
- Écrit par Annabellee
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : vers libre
- Affichages : 2648
La montagne écoute
Sa peur la quitter
Quand la mer redoute
La fin de l'été
Par jeu on attelle
Au jour des harpies
Dont la jarretelle
Claque sans répit
Changeons de quartier
Visitons la foudre
Faut-il s'en méfier
Certains l'ont vue coudre
Et rien n'est plus beau
Qu'un oeil attentif
Au vol d'un corbeau
Dans le ciel chétif
l'écho d'un soir
- Détails
- Écrit par harroon
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : vers libre
- Affichages : 2701
L’âme perdue, bâtait des ailes
Dans l’infini béant
A la recherche de son aube
Dans les ports de l’absence
Dans un temps inamical
Dans une nuit sans faille
Seul avec mon moi
Même décor
Silence aux garde-à-vous
Traversée de désert, nuages gris
Tempêtes de douleurs
Souillées de souffrances
Soif, frisson, angoisse, peur
Soumission du corps
Enfer intérieur
L’âme à jamais arraisonnée
Tell un oiseau blessé ;
Déploie ses ailes
Vers une autre chevauchée
Aux teintes silencieuses
Ou la nuit s’alliait à son jeu
Souvenirs périmés
Franchies de l’oubli
Pages jaunies, figés sur le mur
Figures d’ombres, sans souffles
Sourires bleus sans masques
Résonnance de voix, images du passé
Ressuscitent de leurs décombres
Blessures, amertumes
Trahison, remords, regrets
Impassible tristesse
Plus noir que la nuit
Bavant ses écumes
Tambour battant
Rampaient sans préface
Au fond d’un corps éreinté
Au fond d’une âme enchevêtrée
Dans les croisés des chemins
Qui se recherche, de nouveau
Dans les contours fermes
D’une inconstante réalité
Nostalgique sursaut
De timides prières
Dans un coin de la raison
Duel interminable
De l’ange déchu face à son enfer.
Le 13/09/11.
Page 4 sur 45
-
Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...